Aurélie fait partie des personnes, comme la harpiste Cécile Corbel, capables de nous faire encore rêver. Dans un monde de plus en plus secoué par des événements quantiques d'une violence inouïe, qui peuvent se produire n'importe où, n'importe quand, ces artistes sont là pour nous permettre de ne pas désespérer des humains. Des artistes qui continuent à voir la beauté du monde dans le quotidien de nos paysages si anciens et pourtant éternellement renouvelés par le jeu des lumières et des saisons.
Aurélie Prouff est une photographe qui sait capter l'atmosphère des tempêtes sur Ouessant ou celle des gros nuages qui rampent au dessus des Monts d'Arrée. Comme Pauline Horellou qui sait capter la translucidité éphémère des vagues se brisant sur nos côtes ou Sophie de Roumanie avec sa lumière bleue des soleils couchants du kernog et des penn ar bed ou encore François Trinel . Toute cette nouvelle génération de photographes a émergé sur Facebook. Aurélie saisit des ciels de Bretagne à vous couper le souffle bien loin des ciels éternellement bleus des cartes postales. Elle accompagne ses clichés de textes d'une poésie apaisante par la simplicité des mots du quotidien, ces mots capables d'émotions comme les horizons qui nous entourent encore par ici.
Son deuxième livre qu'elle a présenté au Festival du livre de Carhaix «De l'eau, du vent, de la lumière et parfois... des gens au milieu» est une suite au premier «Les filles de la pluie» qui a avait si bien montré la beauté sauvage des ciels d'Ouessant où elle est née.
(voir le site) sur facebook
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