Audacity récompense cinq acteurs économiques nazairiens

Compte rendu publié le 15/11/12 18:33 dans Economie par Hubert Chémereau pour Hubert Chémereau

Le 14 novembre au VIP, la marque de territoire Audacity Saint-Nazaire et ses partenaires (Airbus, la CCI Nantes-Saint-Nazaire, Saint-Nazaire Agglomération, STX Europe et Total) ont récompensé cinq acteurs qui, par leur projet, ont relevé un défi et ont fait preuve d'innovation et d'audace.

Les nominés d'Audacity sont des révélateurs du dynamisme du bassin nazairien en matière de création d'entreprises et de la volonté des acteurs économiques de travailler en réseau. Cet esprit collectif n'est pas sans rappeler la philosophie de Produit en Bretagne.

Comme le fit remarquer le représentant de STX Europe, les chantiers navals nazairiens innovent depuis 150 ans (1) (1862, premier transfert de technologie avec la création sur le site de Penhoet du chantier de l'Écossais John Scott). Il poursuivit son propos en insistant sur l'importance de l'innovation technologique qui a permis au site nazairien de se développer et d'être en 2012 le dernier grand chantier naval de l'Hexagone. L'aéronautique, née en 1921 de la construction navale nazairienne, est l'autre grande industrie, qui, pour reprendre la communication d'Autacity, a inscrit dans l'ADN de l'agglomération le goût du défi. Face à l'adversité, les Nazairiens ont toujours trouvé l'énergie nécessaire pour relever les challenges. Faut-il encore que les contraintes administratives territoriales et les pesanteurs politiques locales n'empêchent pas à cette terre de marins de se projeter vers l'ailleurs.

La Petite Californie bretonne tente d'exister à côté du grand frère nantais

Cette marque de territoire créée à l'initiative des acteurs économiques et politiques nazairiens démontre une nouvelle fois l'importance de la visibilité d'un territoire comme celui de Saint-Nazaire et sa région. Alors que l'ouverture sur la mer a fait au cours de son histoire la prospérité économique de Saint-Nazaire, de nombreux observateurs constatent que le leadership nantais est trop peu tourné vers le grand large.

Si Nantes est un vecteur d'entraînement économique important pour Saint-Nazaire, force est de constater que « le tête à tête nanto-nazairien » de ces vingt dernières années, initié par les deux équipes municipales, a eu pour conséquence de limiter le rayonnement géographique de la quatrième ville de Bretagne en bridant ses liens traditionnels avec le Morbihan voisin et avec le pays de Redon. Le choix très politique de l'implantation du centre de recherche IRT Jules Verne dans l'agglomération nantaise, et de plus en sud estuaire, à Bouguenais, n'a pas été non plus un signe de coopération particulièrement équilibrée entre Saint-Nazaire et Nantes. On peut aussi s'interroger sur l'état de développement du pôle universitaire nazairien à l'ombre de Nantes quand on le compare au développement depuis les années 2000 des pôles universitaires de ses voisines Lorient et Vannes. Pour combler ce retard, des géographes préconisent la création d'un pôle nazairien de recherche et d'enseignement axé sur la mer, en liaison avec l'Université de Nantes et de l'université de Bretagne-Sud.

Le dynamisme des lauréats est un signe encourageant pour l'avenir de ce territoire qui a su au cours de son histoire intégrer nombre d'entrepreneurs venus d'ailleurs. Lors de cette soirée, le néo-nazairien Arnaud Mayer, Président d'Audacity et Directeur de l'usine AEROLIA témoigna de sa propre expérience loin de quelques clichés qui ont encore la vie dure sur Saint-Nazaire l'industrieuse.

Les lauréats des Awards Audacity 2012 :

Audacity Awards Défi innovation sociale et RSE à Christophe DUPONT-HUIN pour PROSELIS

Audacity Awards Défi vert et écotechnologie à Guillaume GENRE pour OBIO

Audacity Awards Défi services innovants à Stéphane DARCEL pour LOCATION-POUR-ETUDIANT.FR

Audacity Awards Défi aventure internationale à Anthony MEZIERES pour GENESIS TECHNOLOGIES

Audacity Awards Défi produits innovants à Alexandrine JACOB pour TOM ET LUMI

(voir le site)

1- Scott & Co of Penhoet, Hubert Chémereau, Chasse-Marée, n° 236 – octobre 2011

Crédit Photo: Dominique Macel / Ville de Saint-Nazaire

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Dhiyta

Vendredi 27 décembre 2024

L'e9dition de Ouest France St Nazaire de ce samdedi 24 ocotbre 2009 ironise dans sa rubrique Farces et balises sur le fait que le blog de saint-nazaire.net (sans le nommer) relaie cette interview de M.Nicol, directeur de communication (de longue date) de la Mairie de St Nazaire alors que le blog avait dixit complaisamment traite9 Ouest France d'eatre infe9ode9 e0 la Mairie de St Nazaire.Pour comprendre cette pique d'Ouest France, il faut remonter dans le blog au 21 septembre sur un sujet poste9 par J.Roch (et non Azilis qui est l'animatrice et la principale redactrice de sujets) qui s'e9tonnait du traitement journalistique de Ouest France.Jean-Cyrille Pitois, re9dacteur en chef d'Ouest France St Nazaire a promptenu re9pondu (et de mon humble avis, je le comprends) sur le fait que cette de9marche n'avait rien e0 voir sur une quelconque infe9odalite9 du quotidien, que le journal n'e9tait e0 la botte de personne (politique en l'occurrence), que tout parti politique avait acce8s e0 ses colonnes, et qu'il n'y avait qu'un maire par ville.M.Pitois disait aussi (et le dit toujours car il n'est pas revenu sur ses propos) que le Maire avait de9je0 convoque9 la presse en leur disant e9crivez ceci mais que Ouest France ne s'y e9tait jamais plie9.Je retiens 2 choses de ce propos repris dans mon dernier paragraphe :- cette attitude du maire a rarement ou jamais e9te9 reprise dans les colonnes d'Ouest France (ou alors de manie8re tre8s sybilline)- cette attitude vis-e0-vis des journalistes est donc tre8s re9pandue, et n'est donc pas le fait du haut pouvoir (pris dans toute son histoire)Et donc Ouest France ironise sur le fait qu'il s'attendait e0 ce que le blog re9agisse sur le relai de cette interview de M.Nicol (interview qui est sur Daily Motion), puisqu'on avait critique9 Ouest France de donner l'opportunite9 au Maire d'avoir une tribune.Chers) journaliste(s) de Ouest France qui a cru bon d'alimenter la chronique en question avec ce soit-disant travers (de port ha ha), il me semble que vous avez eu quelque difficulte9 de lecture ou d'assimilation :1) le post du 21 septembre 2009 mettant initialement Ouest France sur le grill n'est pas d'Azilis mais d'un intervenant du blog (J Roch, donc). Il s'e9tait e9mu du traitement journalistique et exprimait une opinion il est vrai tranche9e. Je ne partage pas son avis en l'occurence, mais il a le droit de l'exprimer, et Ouest France a eu sans proble8me le droit de s'exprimer aussi, en plus d'autres personnes de toute opinion.2) Cette affaire remonte donc e0 plus d'un mois. Si Ouest France s'en e9tait vraiment senti meurtri, il aurait e9te9 de bon ton de le faire dans ses colonnes le jour des premie8res questions au Maire. Car resortir cette histoire plus d'un mois apre8s les de9bats, vous n'en sorte9 pas grandi : il y a un temps pour la pole9mique, pour les de9bats. De plus, vous avez une diffusion bien plus importante que ce blog.3) Le nota bene d'Azilis sur la vide9o de M.Nicol a e9te9 mise de8s sa parution. Apparemment, vous ne l'avez pas lu. Dommage pour le traitement journalistique.4) le fait de parler dans la chronique d' un blog nazairien est e0 mon sens condescendant. Il me semble que vous auriez pu le nommer car vos lecteurs qui ne connaissent pas le blog vont rester perplexes. A moins que vous ne vouliez pas qu'ils puissent aller sur le blog en question ?5) ce blog (comme la grande majorite9 des blogs) a une liberte9 de tons et tout le monde peut y participer. Ce n'est pas le cas des colonnes papier de Ouest France car le courrier des lecteurs ne refle8te que ce que vous de9sirez y passer.6) M.Pitois avait adresse9 des cordialement e0 J.Roch. Je constate que cette formule e9pistolraire cachait un baiser de Judas. Cordialement, donc