Forte mobilisation dans les rues de Rennes où le cortège a mis près de deux heures a passer devant la mairie en direction de la gare.
Pour cette journée de grève nationale, toutes les revendications et contestations semblaient s'être agrégées dans un immense refus de la politique du gouvernement et de ses réformes.
Étudiants, enseignants, chercheurs, fonctionnaires, ouvriers de Peugeot, employés de France-Télécom, avoués, chômeurs et même les syndicats de la police, se sont massés autour d'une forte présence syndicale, de la CGT en particulier.
Aucun incident, sauf pour le magasin Leader Price de l'avenue de la Liberté qui a dû être évacué par la police alors qu'une cinquantaine de manifestants s'apprêtait à passer les caisses en force avec des charriots remplis de provisions.
Philippe Argouarch
■Autant l'espoir divin ne reposait que sur une idée collective, les ressources venant de la volonté de chaque individu; autant l'état français collectivise les ressources des individus et ce faisant annihile les volontés individuelles. En voulant exercer lui-même la foi nécessaire à l'expression de la volonté, l'état jacobin en est arrivé à nier les fondements d'une société humaine: «l'expression de notre volonté s'exprime sans preuve, par la simple experience que nous en avons».
C'est l'échec de l'Homme Nouveau qui a perdu la croyance en soi. Elle qui se matérialisait dans une entité éthérée maintenant est remplacée par une «croyance publique» qui a de moins en moins de prise sur un monde en mouvement. C'est la fin de l'Empire Jacobin et le début de la Libération Bretonne pourvu que nous sachions collectiviser la croyance et libérer l'individu.