La semaine dernière, alors que la commission de dialogue installée par le Premier Ministre avait demandé un climat propice au dialogue, M. le Préfet, lui, choisit de faire table rase.
Une nouvelle maison a été détruite sur la zone du projet d'aéroport de Notre Dame des Landes. Il s'agissait d'une ancienne ferme en pierre située au lieu dit « Saint Jean du Tertre » sur la commune de Vigneux de Bretagne. Elle comportait maison, étable, hangar et garage. Ses habitants l'ont quittée le 11 janvier.
Aucune perturbation ou agitation n'a été signalée et, dans la semaine, les 15, 16 et 17 janvier, police, pelleteuse et camions ont fait leur sale travail. Il ne reste pas un caillou, pas même de quoi caler une roue de car de garde mobile.
C'est ainsi la 14ème destruction au compteur de M. le Préfet, alors que l'hiver fait rage et que des personnes sont sans logis.
Trois ministres ont annoncé en décembre un moratoire sur les travaux de défrichement tant que le comité d'expertise scientifique n'aura pas rendu son rapport
Peut-on détruire l'habitat de l'homme quand on préserve celui de la faune ?
A tout fin utile, nous informons donc le public qu'au lieu dit « Bellevue » à Notre Dame des Landes, dans une ferme qui pourrait aussi subir la colère de M. le Préfet, une espèce protégée de chauve-souris a trouvé refuge et que toute destruction de son habitat est interdite.
Signataires : ACIPA, ADECA
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