Assemblée générale de la Cinémathèque de Bretagne à Gourin ce samedi. Suivra une projection de

Article publié le 28/04/12 12:47 dans Cultures par Gaël Naizet pour Gaël Naizet
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Assemblée générale de la Cinémathèque de Bretagne à Gourin demain samedi.

Samedi 28 avril 2012 à 14 h au Cinéma Jeanne d'Arc - Gourin (56)

Chaque année, l'Assemblée générale de la Cinémathèque (1) se déroule dans l'un des départements bretons. Cette année, elle aura lieu dans le Morbihan, au cinéma Jeanne d'Arc de Gourin (2). Situation géographique charnière de trois départements qui permettra, nous l'espérons, à une grande majorité de nos déposants (3), adhérents et sympathisants de se déplacer (voir le site)

 

Ordre du jour :

– Bilan moral du président, bilan des activités de l'association pour l'exercice 2011 ;

– Rapport financier 2011 en présence du commissaire aux comptes ;

– Discussion, échange ;

– Approbation du rapport moral et des comptes ;

– Élection des représentants de chaque collège (membres fondateurs, membres déposants, membres cotisants) ;

– Résultat des élections et pot de l'amitié (vers 16 h 30).

Projection de films à 18 h, entrée gratuite

— Montage d'archives sur Gourin des années 50 aux années 70

Durée : 35 mn.

Les images sélectionnées présenteront trois aspects de la vie locale : les activités économiques, les loisirs et enfin l'émigration vers l'Amérique.

Le premier thème sera introduit par des images de 1952 d'une carrière d'ardoise encore en activité, images anciennes et rares.

Nous verrons ensuite la foire aux chevaux en 1960, Gourin ayant une réputation de longue date d'élevage, de maintien et d'amélioration des races chevalines.

Ces deux documents nous ont été déposés par la succession de monsieur Jean Grouazel, ancien médecin de Gourin.

Nous verrons ensuite la Foire exposition de Gourin de 1969, filmée par M. Cozic, exposant en céramiques lors de cette manifestation annuelle importante.

Les fêtes traditionnelles de Toul an Chy font partie du patrimoine local de Gourin dans les années 70 : M. Le Goff a immortalisé ces moments de rencontres populaires entre 1968 et 1975, autour de grand prix cyclistes, tournois de football et concours régionaux de boules. Nous verrons qu'en 1970, l'organisation des festivités a été contrariée par la météo...

Enfin, le fonds déposé par Josette Jouas sur le parcours de sa famille émigrée aux États-Unis à partir de la génération de ses grands parents est assez exemplaire : nous terminerons ce panorama par des images de Bretons en Amérique dans les années 60, évoluant dans leur pays d'adoption et retournant au pays.


— Musik der alten Welt – Die Bretagne

1962 - Un film de Lore et Günther Geisler - N&B - VOSTF - Production : Peter Von Zahn - Durée : 41 min.

Musik der alten Welt, ou Musique d'un autre temps, est une série documentaire produite dans les années 60 par le journaliste et écrivain Peter Von Zahn.

Fasciné par des particularismes locaux qu'il croit menacés, il dépêche des cinéastes de la Norvège à la Sicile, sur les traces de leurs cultures populaires.

L'épisode sur la Bretagne présente, de Douarnenez à Sainte-Anne d'Auray, les grands acteurs du renouveau : le sonneur Georges Cadoudal, les chanteuses Zaïg Monjarret et Andrea Ar Gouilh...

Un film exceptionnel exhumé en 2011 par la Cinémathèque de Bretagne.



Gaël Naizet, adjoint de direction à la Cinémathèque de Bretagne

2, av. Clemenceau

BP 81011

29210 Brest Cedex

Tél : 02 98 43 38 95


Notes

(1) (voir le site) de la Cinémathèque de Bretagne

(2) Cinéma Jeanne d’Arc

19 rue Hugo Derville - 56110 Gourin

Renseignements : www.cinegourin.fr

(3) (voir le site) : Déposer des films à la cinémathèque de Bretagne

– Noter aussi que : La Cinémathèque édite un journal d’information le “Fil à fil” trimestriellement qui rend compte de ses activités et propose de découvrir certains déposants ou certains fonds par le biais d’articles et de photos.

– Les newsletters “Entrefil” sont sur (voir le site)


Vos commentaires :
jean le gall
Vendredi 15 novembre 2024
Restituer à ceux qui paient
vous ne précisez pas si la Cinémathèque est une entreprise privée, une association, une société ou un service public. C’est donc très intéressant d’observer une assemblée générale (d’actionnaires, d'adhérents, de déposants, de collectionneurs ?) qui bénéficient de fonds publics pour numériser gratuitement LEURS films et qui, en contrepartie, ne les rendent pas accessibles librement à la consultation sur Internet ou même dans ses locaux. C’est de notre avis la moindre des exigences par les temps qui courent.
N’oublions pas que cette cinémathèque rémunère ses déposants via des droits obtenus par des ventes d’images aux télévisions, aux musées, aux institutions .... Il existe donc des contrats. Un manque de transparence sur le sujet est observable par l’impossibilité d’accéder aux contrats de dépôt ou de cessions de plans sur le site Internet de la société. Toujours sur son site Internet, vous pouvez chercher les comptes rendus de conseil d’administration ou de bureau. Pourtant elle reçoit des subventions importantes et se définit à but non lucratif ce qui devrait encourager ses administrateurs à une totale transparence. Plus grave dans le registre du patrimoine sauvegardé avec des fonds publics : vous observerez que rien n’est indiqué de ce que les fonds deviendraient en cas de dépôt de bilan de l'organisme. Comme l'organisme reconnaît une certaine fragilité économique, il y a de quoi s’en inquiéter et en être informé.
Sur 23 000 films annoncés, le regroupement de déposants et d’ayant droits précitée revendique une mission de service public alors qu’elle ne rend accessible librement sur Internet qu’à peine 500 films. Il faut payer un abonnement coûteux pour pouvoir quelques centaines de films supplémentaires, et encore dans une définition qui nuit aux œuvres présentées. Pourtant des subventions considérables sont versées par la Région Bretagne, et des collectivités locales essentiellement du Finistère. De plus,l'organisme a bénéficié d’une aide importante au développement de son site Internet.
Nous observerons que l'organisme regroupant des déposants et d’ayant droits qui se dit de Bretagne est bien plus présent sur le Finistère car vraisemblablement face au refus de permettre aux bretons de voir les films dont ils paient la numérisation à grand frais, plusieurs Conseils Généraux ont fait le bon choix de confier la sauvegarde du patrimoine filmé aux archives départementales. Les cumuls de collectages de films sur les départements le démontrent. Le peu de participants à l’assemblée générale à Gourin confirme le fait « finistérien »
Le plus surprenant est que, toujours avec l’argent du contribuable breton, la cinémathèque s’enorgueillit de s’être dotée d’un appareil de télécinéma haute définition. Vu son coût, il devrait avoir une utilisation maximum. Si vous avez suivi l’assemblée générale, vous observerez que cet appareil n’a servi que durant 210 heures en 2011 pour des films de ses fonds. Que fait la cinémathèque de cet appareil le reste du temps ? Numérise-t-elle en sous-traitance pour d’autres cinémathèques ou des particuliers ? Si c’était le cas, ce serait au préjudice des bretons qui ont financé l’investissement et en concurrence directe avec des entreprises dont c’est la principale activité.
Le choix d’investir dans une machine normalement prévue pour fonctionner quasiment en flux continu paraît inexplicable quand parallèlement les établissements régionaux d’archives passent des marchés avec des entreprises spécialisées qui renouvellent régulièrement leur parc de matériel donc suivent régulièrement les avancées technologiques. La cinémathèque de Bretagne connaît bien ces sociétés de numérisation puisqu’elle les sollicite pour la numérisation de certains films.
Sur le registre de la collection d’appareils, il y a aussi de quoi redire. En fait, les contribuables bretons entretiennent une collection de matériel de cinéastes amateurs qui s’entassent. Ces appareils ont été fabriqués en grand nombre sauf rare exception. D’autres organismes de renommée nationale ou internationale sont spécialisés dans les collections d’appareils. Elles ont la pertinence de réaliser de véritables expositions et surtout de laisser libre accès sur Internet à des photographies et des notices techniques. Elles entretiennent et valorisent leur collection au lieu de les laisser s'accumuler et une nouvelle fois d’engager des fonds publics à corps perdus.
Mais ces choix d’investissement et gestion correspondent à une gouvernance de la cinémathèque. Lorsque nous observons la constitution du conseil d’administration sur le registre des membres fondateurs et d’honneur : les premiers désignent les seconds. A vous de faire un calcul pour déterminer comment une majorité se dégage lors du vote de décisions dans les instances internes de la société. Il faudrait évaluer qui prend les décisions ou les exécute mais faute de comptes rendus de bureau ou de conseil d'administration accessibles sur le site : c'est impossible de le savoir.
Il ne reste plus aux bretons qu’à exiger auprès de leurs élus régionaux et locaux qu’au moins les films soient intégralement et librement accessibles sur Internet dés qu’un centime de fonds publics finance leur numérisation. Demandons aussi que pour protéger les fonds de films d’archives numérisés des incertitudes de la vie associative, ils soient versés dans un premier temps aux archives départementales et à moyen terme à la nouvelle bibliothèque numérique de Bretagne avec libre accès sur Internet dans de bonnes conditions.

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