ABP a trouvé dans sa boîte à lettres une clé USB avec le texte ci-dessous provenant d'une nouvelle mouvance militante qui se nomme Argad. Accompagné de photos, principalement des banderoles non intrusives le long des routes et dans des lieux publics, le texte se présente sous forme de FAQ (questions et réponses).
Argad, une nouvelle génération de résistants bretons
Ur stourmerien nevez e Breizh.
Que signifie Argad ?
Argad est, en langue bretonne, un cri de guerre qui signifie « à l'attaque ! ». N'étant pas un parti politique ou un mouvement classique, nous sommes des activistes tournés vers des actions concrètes afin de montrer que le Peuple Breton n'est pas totalement soumis à la France et par là générer, à terme, une révolution de libération nationale.
Où et quand Argad a-t-il été créé ?
Partant du constat que la démocratie n'est pas appliquée aux indépendantistes bretons, basques, corses, polynésiens, etc. - mêmes pacifiques - les principes d'Argad ont été établis lors d'une réunion secrète dans le Pays de Lorient au printemps 2010 et où les participants étaient masqués.
Comment est organisé Argad ?
Argad est une nouvelle génération de combattants indépendantistes constitués de petits groupes autonomes. C'est ainsi qu'il n'y a pas de chefs avec une organisation pyramidale. Certains groupes peuvent être occasionnellement en liaison, d'autres jamais.
Si Argad n'est pas une organisation de type pyramidal, qui peut parler au nom d'Argad ?
Chaque groupe peut s'exprimer au nom de son groupe s'il reste dans l'esprit qui a conduit au lancement d'Argad. Le groupe qui s'exprime ici a été un des fondateurs de la mouvance Argad au printemps 2010.
Quelle est l'orientation politique d'Argad ?
Argad est apolitique en ce sens que des résistants qui combattent pour la libération de leur pays n'ont pas à choisir obligatoirement une orientation politique de gauche ou de droite. Pour ce combat de libération nationale, les partis politiques nous divisent alors que nous ne sommes qu'un. Mais libre à chacun d'adhérer à titre personnel et par ailleurs à un parti politique breton démocratique.
Quelle est la légitimité d'Argad ?
Nous émanons de la conscience du peuple breton qui, depuis la perte de l'indépendance de la Bretagne en 1532, n'a jamais cessé de générer des résistants. Ipso facto chaque Breton qui décide de combattre est légitimé pour lutter contre le colonisateur et peut donc constituer sous sa propre initiative un groupe de combattants dès lors qu'il adopte les règles simples suivantes :
- résistance civile par des actions qui ne mettent en aucun cas en danger des personnes humaines ;
- réaffirmation de l'indépendance de notre pays ;
- promotion de la langue bretonne ;
- la Bretagne a un territoire constitué des cinq départements bretons (22, 56, 29, 44, 35) ;
- solidarité avec tous les peuples du monde qui combattent pour leur libération ;
- une fois notre libération obtenue, organisation de la Confédération des Pays Celtes Unis dans le cadre de l'Europe.
Quels sont les moyens de résistance utilisés actuellement par les groupes Argad ?
Le groupe interrogé ici préconise, au stade actuel et pour parfaire l'entrainement des plus jeunes, de n'agir que de manière légale par le déploiement de banderoles sur les ponts, de planter des pancartes sur les routes, d'apposer des autocollants et des affichettes, etc. Voici quelques photos d'actions Argad. Il faut aussi prendre des photos des actions et les diffuser sur Internet. Il est possible de voir sous « You tube » quelques actions et mots d'ordre de groupes initiaux.
Envisagez-vous de durcir vos actions ?
Nous constatons que des groupes ont commencé à faire des tags « Bzh Libre, Bzh Dieub » sur l'envers de panneaux routiers, notamment dans le Pays de Lorient. D'autres actions plus dures sont peut-être envisagées par d'autres groupes comme des jets de peinture sur des symboles de l'occupation française tels que les perceptions, les bases militaires, les gendarmeries. A chaque groupe, sous sa propre responsabilité, de définir ses actions de résistance civile et à condition qu'aucun risque à l'égard des personnes tierces ne soit pris. Si des actions dangereuses pour les personnes étaient réalisées, elles ne pourraient provenir que de manipulations de notre ennemi français coutumier de ces faits de provocation et ceci afin de justifier une répression aveugle.
Quels sont les lieux où des groupes de résistance existent ?
Nous ne le savons pas exactement puisqu'Argad est constitué de groupes autonomes sans aucun lien entre eux. Nous constatons en ce juillet 2012 que des actions ont été menées dans le Morbihan, le Finistère et l'Ille-et-Vilaine ainsi que le montrent des photos.
Quel est votre conclusion ?
Chaque Bretonne, chaque Breton doit cesser de s'abrutir dans le cocon de la mondialisation, L'heure est à la révolution ! Si la Bretagne se bat, la liberté est au bout. Ma Breizh stourm, ar Frankiz a zo e penn. Sans combats, il n'y aurait pas de victoires. Hep stourmoù ne vezer ket trec'hioù. Vive la Bretagne libre ! Bevet Breizh dieub !
■Allons bon, il ne manquait plus que ça.
Les clowns masqués sont de retour ! Les ennemis de la Bretagne doivent donc se préparer à mourir ...de rire.
Il y a besoin d'être masqués pour poser une pancarte en carton marquée « Breizh Dieub » ? Vous avez peur que vos mamans vous reconnaissent sur Facebook ?
Quelle force irresistible vous attire à ce point sur ce site si génétiquement suspect ? Vous devriez être au désespoir et prêt à vous «perdre», allez-y donc !
Ceux qui invitent à se réunir avec des masques mettent tout le monde en danger :
- Qui sait qui peut se cacher sous un masque, pour proposer n'importe quelle provocation ou action débile sans avoir à s'expliquer ensuite ?
- Quel mépris pour le peuple (breton ou autre) de se masquer pour prétendre parler en son nom !
- Et la mise en danger des quelques pauvres gars et filles qui se laisseraient convaincre de participer à cette ânerie, car le jour où un ahuri quelconque fera encore péter une bombe, les gens masqués seront bien sûr les premiers soupçonnés et arrêtés même s'ils n'y sont pour rien.
La Bretagne a besoin de gens qui travaillent ouvertement pour l'autonomie, la culture, la langue, etc, et ce n'est pas interdit par la loi. Les Bretons n'ont pas besoin de clowns masqués, ni de futurs prisonniers politiques et martyrs contents de l'être.
1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
(voir les sites traitant de cet outil)
11/ Donner au probleme le nom de la solution, cela permet de confisquer le vocabulaire, ex: si la france est une democratie, quel nom donner à la véritable democratie ?
Faire des recherches sur Zbigniew Brzezinski et le tittytainment, et évidemment lire 1984 d'Orwell
Argad à raison d'appeler à la prudence et à la non violence.
Le mouvement breton et la Bretagne auront bien plus à perdre qu'à rester dans la légalité.
Rappelé vous de Quévert et de sont attentat bidon, du parlement de Bretagne à Rennes qui à prix feu par hasard par un fumigène alors que l'on à constaté 3 départs de feu ! Et la liste est longue.
Que l'on prône d'écrire partout en Bretagne le mot: « INDÉPENDANCE » ou autre chose afin d'éveiller les consciences bretonnes ne doit pas vous être suggéré par des inconnus.
Le retour du bâton de l'état et de ses services, concernant ce mouvement des bonnets rouges lié au mouvement des indépendantistes et autonomistes, ne tardera pas à tomber. Et certains pourraient y laisser des plûmes. Méfiance !
Independance : je l'ai vu ecrit sur les murs : au Viet Nam : DOC LAP . En Algerie : INDEPENDANCE (oui les algeriens ecrivent encore en francais ).