Appel : Pour un Oui Breton à NDDL

Communiqué de presse publié le 5/06/16 14:22 dans Economie par Stéphane Péan pour Stéphane Péan
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Pour un Oui Breton à NDDL

Les habitants de Loire-Atlantique, cinquième département breton, sont appelés à voter le 26 juin prochain sur le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique vers le site de Notre-Dame-des-Landes. Cette consultation, décidée par l’Etat, doit permettre de sortir de l’impasse dans laquelle ce projet s’est retrouvé, du fait de l’hésitation à le mettre en œuvre, face à des opposants qui en ont fait un instrument d’affrontements idéologiques et politiciens au détriment de l’enjeu initial de développement régional.

Il nous faut bien constater que les localismes cautionnent de fait le centralisme parisien, les deux se confortant l’un et l’autre dans le refus du nouvel aéroport et faisant système pour que rien ne change. Pour nous, ce débat est aussi celui d’une vision de la décentralisation, une décentralisation véritable qui reste à faire, qui reconnaisse et accepte l’autonomie de développement des régions et de leurs métropoles urbaines, et ainsi mette un terme à leur maintien sous perfusion, en état de dépendance du niveau central.

C’est pourquoi, Nous, citoyens de Bretagne et de la diaspora bretonne, porteurs d’une ambition à la fois régionale et internationale pour la Bretagne, lançons un appel pour le OUI au projet d’aéroport international de Notre Dame des Landes (NDDL).

Nous voulons remettre au cœur du débat public l’enjeu stratégique qui légitime un tel équipement pour notre territoire.

Nous considérons que la Bretagne doit pouvoir se connecter à l’international sans passer obligatoirement par Paris, et avoir la maîtrise et les atouts de son développement. Nous ne pourrons pas relever ce défi à partir de l’offre aéroportuaire existante, même optimisée.

Saisissons l’opportunité qui nous est offerte de doter la Bretagne d’un aéroport international à fort potentiel répondant aux enjeux modernes, y compris ceux du développement durable. Approprions-nous ce projet pour le mettre au service de cette formidable péninsule océanique à la tête de l’Europe, ce territoire reconnu disposant d’un fort potentiel civique, démocratique et de développement ainsi que de rayonnement à l’international : la Bretagne réunifiée !

Oui à NDDL, non au centralisme parisien

Nous considérons que ce projet est primordial pour assurer le développement de la Bretagne sur le long terme, en insérant notre région au cœur des échanges européens et en lui offrant la capacité de développer à l’avenir des vols intercontinentaux.

En France, le transport aérien international est très largement structuré par la centralisation parisienne : un hub aéroportuaire au centre, en position de quasi-monopole pour l’accès à l’international (Europe et intercontinental), hors charters et low-cost, alimenté par de petits aéroports provinciaux, ainsi que par le réseau de TGV.

Le nombre de navettes Paris-province imposé par ce modèle (plus de 20.000 par an au départ des seuls aéroports bretons !), situation unique en Europe quand ailleurs le trafic vers l’international est bien mieux distribué, a un impact considérable sur le plan climatique, que les opposants au projet de NDDL préfèrent en général ignorer. Leur coût pèse également sur le développement économique des régions périphériques et pousse les entreprises nécessitant un accès à l’international à s’implanter directement en région parisienne.

Cette situation qui est bien évidemment le fruit d’une tradition politique française centralisatrice est aussi le résultat du lobbying d’Aéroports de Paris et surtout d’Air France-KLM dont les vols réguliers organisent le hub de Roissy-CDG. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que Roissy-CDG est engagé dans un projet d’extension colossal, qui ne suscite aucune opposition notable de la part des mouvements écologistes, souvent parisiens, qui sont les plus mobilisés contre NDDL.

Ainsi, le patron d’Air France-KLM expliquait l’année dernière que « La desserte intercontinentale directe des villes de province par des compagnies étrangères est une stratégie extrêmement pénalisante pour le hub d’Air France ». Les Échos (9 mars 2015). L’Union des Aéroports Français (UAF), ne partageant pas cette position considérée comme du protectionnisme, avait alors rétorqué que « les chefs d’entreprise ont clamé ne pas vouloir être pris en otage par une compagnie, quelle qu’elle soit, qui voudrait leur imposer des contraintes inutiles dans leurs déplacements ».

A cet égard, les annonces récentes de la compagnie Air France-KLM du lancement d’une liaison Rennes-Amsterdam (hub européen de KLM) ou d’un vol Lorient-New York, via Orly, apparaissent surtout comme une tentative de délégitimer la création d’un aéroport international d’envergure à Notre-Dame-des-Landes risquant de faciliter l’implantation de ses concurrents, en mettant soudainement en valeur en Bretagne sa politique de hub. C’est également l’objectif évident du collectif des 200 pilotes d’Air France-KLM contre NDDL dont bien peu opèrent en Bretagne.

Quant à son coût qualifié par ses opposants de « gaspillages », il est moitié moindre que la réhabilitation à elle seule des halles de Paris, dont le montant dépasse allègrement le milliard d’euros. Cela alors qu’il s’agit de construire un aéroport international, à vocation intercontinentale, de décentraliser du transport aérien, de doter une région d’un équipement majeur pour son développement, connecté aux aires métropolitaines. Excusez du peu.

Oui à NDDL, non aux localismes

Si la réalisation de l’aéroport de NDDL s’impose plus que jamais comme une nécessité, c’est d’abord pour accompagner les dynamiques de développement que connaissent les métropoles urbaines de Nantes et Rennes, sans oublier l’agglomération vannetaise. Avec une clientèle provenant déjà très majoritairement du nord de la Loire et avec un potentiel de développement encore plus grand dans cette direction, transférer l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, c’est le placer au croisement de dynamiques qui constituent la plus importante zone de chalandise qu’il lui soit possible de capter.

Ce développement urbain ne se fait pas au détriment du reste de la Bretagne, contrairement à ce qu’affirment souvent les opposants à l’aéroport de NDDL. En réalité, les métropoles de Haute-Bretagne, qui n’ont été que des passoires durant plus d’un siècle d’émigration bretonne vers la région parisienne, accueillent aujourd’hui des habitants et des entrepreneurs venant essentiellement du reste de la France et qui choisissent d’abord une qualité de vie et un dynamisme économique qu’ils ne trouvent pas toujours ailleurs.

Les mêmes opposants s’inquiètent du devenir des petits aéroports locaux et prétendent qu’on pourrait réorganiser le site actuel de Nantes-Atlantique pour lui offrir un potentiel de développement comparable à NDDL. Or, ignorer le frein considérable au développement que constitue sa localisation actuelle, avec l’obligation pour ses usagers provenant du nord de la Loire de passer par une rocade souvent congestionnée, ne ferait que maintenir une forte dépendance aux hubs parisiens. C’est ce qui explique la présence remarquée de pilotes d’Air France et d’ingénieurs d’Aéroports de Paris, aux côtés de citoyens engagés dans cette opposition très localiste. Et puis, conséquences aggravantes, cela provoquerait des risques et des nuisances encore accrus pour l’agglomération nantaise et ses habitants.

S’il est légitime de s'inquiéter pour l’avenir de quelques emplois directement liés aux activités aéroportuaires existantes qui, dans le cas Nantais, risquent simplement de déménager d’un site vers l’autre, voire pour l’avenir de quelques activités agricoles encore présentes sur le site de NDDL, il faut mettre dans la balance, au nom de l’intérêt général, le potentiel de développement économique considérable qu’apportera ce nouvel aéroport.

Il faut dépasser les localismes qui s’opposent à l’intérêt général et font système avec le centralisme parisien pour que la Bretagne dispose de deux aéroports majeurs : celui de NDDL pour des connections directes à l’international (principalement les aires dynamiques de l'Est breton) et l’aéroport de Brest, qui restera sans doute fortement connecté aux hubs parisiens, mais qui pourra aussi développer une offre avantageuse de correspondances via NDDL pour les habitants de l’Ouest breton. L'aéroport de Rennes ne peut avoir d'ambition internationale équivalente d'autant plus que le TGV direct vers Roissy offrira une option complémentaire à l'aéroport de NDDL.

Oui à NDDL, oui à la Bretagne ouverte sur le monde

Nous estimons enfin que la crise actuelle est le résultat de l’absence d’une vision stratégique territoriale partagée avec la population concernée.

Cela tient à un découpage des régions sans vision stratégique, que ce soit du point de vue géographique ou au regard du sentiment d’appartenance et de l’adhésion démocratique, sans vocation économique, sans identité de projets.

Ainsi la Région des Pays-de-la-Loire, faute de pouvoir défendre l’intérêt d’un tel projet à son échelle s’est mise à le promouvoir dans la perspective d’un espace Grand Ouest indéfini, sans perspective d’appropriation citoyenne et donc démocratique, et sans aucune identification à l’international.

Que la zone de chalandise de ce futur aéroport dépasse les limites de la Bretagne historique, cela ne fait aucun doute, et c’est même une excellente chose. Raison de plus pour ancrer un tel équipement, de portée intercontinentale, dans un territoire de forte attractivité, à l’image affirmée dans le monde entier, qu’est la Bretagne. Et puis, la Bretagne réunifiée offre les perspectives d’une grande cohésion civique et sociale, suscitant même des engagements citoyens bien au-delà de ses frontières, grâce à une diaspora très dynamique. Dotée d’une institution régionale aux pouvoirs élargis, elle aurait permis depuis longtemps l’appropriation citoyenne de ce projet, ainsi qu’une meilleure coordination des collectivités les plus directement concernées.

Le seul fait qu’on ait pu donner à cet aéroport le nom provisoire d’Aéroport du Grand Ouest illustre bien les difficultés de ses promoteurs actuels à donner du sens à sa réalisation. Il est temps de nous réapproprier ce projet et à ce titre d’engager le débat sur le nom qui pourrait lui être donné. Anne de Bretagne ou encore Jules Verne ou Nantes Armorique, les exemples ne manquent pas pour lui donner un nom qui permettra au monde entier de le localiser facilement, c’est à dire à Nantes, en Bretagne.

Groupe constitué pour construire et diffuser un argumentaire breton pour la défense du projet de NDDL avec en perspective la consultation du 26 juin en Loire-Atlantique.

Appel «Pour un Oui Breton à NDDL»

Pdf : (voir le site)

Groupe Facebook : (voir le site)

Cet appel « Pour un Oui Breton à NDDL » a été rédigé librement et collectivement par un groupe d’une quinzaine de personnes qui s’est constitué sur les réseaux sociaux à l’initiative de Ronan Kerléo et de Stéphane Péan.

Il comprend : Ronan Kerléo, Stéphane Péan, Alexis Guenego, Michel François, Marcel Marc, Alain Coraud, Jacques Lebreton, Gérard Olliéric, Hubert Chemereau, René Rousseau Joguet, Kevin Djez, Hervé Carro, Alain Poriel, Yann De Kerguelen, Philippe Romillat et Serek Gwen


Vos commentaires :
Stéphane Péan
Vendredi 22 novembre 2024
«Nous avons une autre argumentation qui est régionaliste bretonne. Elle ne joue pas dans les détails localistes mais est au contraire stratégique pour le territoire de la Bretagne.»

André Gilbert
Vendredi 22 novembre 2024
On croirait l'appel d'un parti politique français
vous êtes 15 et vous diffusez une fausse bonne idée
êtes vous assez naïfs pour croire que si le oui , même breton, l'emporte , la Loire Atlantique retournera à la maison ? et que Paris vous donnera gain de cause?
ou alors , vous avez monnayé avec le gouvernement
OUI à NDL contre la Réunification
si c'est le cas , il faut nous le dire

Luigi Barsagli
Vendredi 22 novembre 2024
Je me dis que rien de positif ne pourra arriver pour la Bretagne en lisant ce type de communiqués béat, menteur, déconnecté et consternant auquel nous sommes habitués depuis une grosse dizaine d'années maintenant...

Nous présenter un Aéroport défendus becs et ongles par le pouvoir jacobin, les anti-bretons du 44, les élus PdlL et les poseurs d'aires d'autoroutes «Pays-de-la-Loire» et autres bétonneurs en tous genre comme un projet salutaire pour la Bretagne, son «ouverture internationale» (façon Seine-Saint-Denis ?), comme un projet d'une Bretagne réunifiée maître de son destin est d'une stupidité difficilement qualifiable.

J'ose espérer que l'auteur de ce texte est nantais. L'Agence Bretagne Presse lui fait un bien grand honneur. Et pourquoi pas des communiqués pour une Région Grand-Ouest, première étape vers l'indépendance de la Bretagne tant qu'on y est ???


Youenn Penhador
Vendredi 22 novembre 2024
Comme vous le dites dans l'introduction de votre appel, la véritable régionalisation avec retour à la Bretagne historique reste à faire et c'est très mal parti si on en juge par ce qui s'est passé récemment avec la fusion de régions dans des régions sans âme. Nous présenter la construction d'un aéroport comme positionnant mieux la Bretagne pour acquérir un statut d'autonomie régionale c'est nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
La construction d'un aéroport Grand Ouest ne fera que précipiter la fusion des régions Bretagne et PdL (région bidon) Vous serez bien contents alors!!
De plus vous affubler d'un «nous citoyens de Bretagne» est bien présomptueux sachant qu'un sondage récent montre bien qu'une majorité de la région B4 sont contre NDDL
Réunifions la Bretagne et on verra ensuite la réalisation d'un aérroport. Vous vous avez la même démarche que ceux qui étaient pour la centrale de Plogoff. Ils disaient en l'occurrence «acceptez cette centrale et ainsi quand vous serez autonome vous disposerez d'un outil puissant de production d'électricité»; oui mais si on avait accepté on aurait eu la centrale et pas d'autonomie.
Vous dites «acceptez cet aéroport et ainsi la Bretagne réunifiée aura un aéroport international, intercontinental etc;;;» Si on accepte on aura l'aéroport qui ne sera pas intercontinental mais seulement un aéroport comme celui de Nantes Atlantique et en plus on n'aura pas de Bretagne réunifiée mais on fusionnera avec Pdl. C'est un vrai marché de dupes!!!
Vous dites par ailleurs que le développement intercontinental de cet aéroport sera possible (sans doute pensez-vous aux deux pistes dont l'une faisant 60m de large si j'ai bien compris les débat)s. Cette piste de 60m de large n'aurait-elle pas été prévue plutôt pour l'activité d'Airbus qui finalement ne viendra pas??
Non franchement vous mettez la charrue avant les bœufs.
Je pensais surement à tord me direz-vous qu'il y avait eu une forte émigration basse bretonne vers Nantes au début du XXème siècle?? Vous niez le transfert de population d'ouest en est de la Bretagne mais c'est pourtant évident. Que de jeunes bas bretons ne vont-ils pas travailler à Rennes ou Nantes Regardez le nombre de créations d'écoles bilingues breton français en Ille et Vilaine ce qui ne se produirait sans doute pas s'il n'y avait pas une jeunesse de tradition bretonnante vivant sur place. Par votre diatribe vous voulez encore accentuer cette cassure est ouest!! De plus en jouant NDDL vous êtes de fait les artisants du pouvoir parisien qui veut des régions sans identité comme le Grand Ouest.
Donnons d'abord un vrai pouvoir autonome aux régions comme la Bretagne B5 et elle se dotera d'elle même des outils indispendsables à son développement. Dans l'état actuel de la politique française la vocation internationale et surtout intercontinentale est vouée à l'échec. On ne fait pas de l'ombre à paris voyons!
Dans la suite de votre appel vous faites encore un parallèle entre création de NDDL et réunification mais ça c'est dans vos rêves. Arrêtez avec ça c'est de l'enfumage!!
Parler du changement du nom de l 'aéroport de Aéroport du Grand Ouest en celui d'Anne de Bretagne comme quelque chose de possible mais vous vous fichez du monde ou alors franchement vous êtes de grand naifs ou alors encore une fois vous voulez faire croire aux bretons des choses qui vont dans votre direction . C'est à mourir de rire ce genre d'ineptie!
Pour moi et dans l'intérêt de la bretagne «NON à NDDL»

Boned ruz
Vendredi 22 novembre 2024
Bon ne s'écrit pas avec un «c»
Ha pa vije pouezus ober un aerborzh ouzhpenn e rankje deomp unvaniñ ar Vreizh da gentañ!
Je suis aller écouter les opposants à l'aéroport et ... Ils ont raison Cependant, a l'heure où les députés ont une lois (récente) qui leurs permet de toucher 5 années de chômage : près de 7000 E par mois pendant 5 ans (ben voyons, histoire d'attendre a nos frais une éventuelle réélection), on peut effectivement comprendre que les pennoù bras vinci et cie , soient jaloux ... C'est a peu près tout ce à quoi peut servir votre argumentaire: enrichir des «déjàs riches»... Je vous rappellerais quand même que vous êtes 12 ( uniquement des hommes en plus! sic!...) et il y avait 50 000 personnes contre ce projet...La démocratie cela vous parle? Probablement pas! Encore un argumentaire où le monde politique ( gauche communistes socialiste ou droite centriste affairiste, mielleux ou extrémistes) rejoignent le grand patronat pour nous prendre encore et toujours pour des cons. Cet a

Mopiti
Vendredi 22 novembre 2024
Bravo pour cet article. Il est édifiant qu'aucun journaliste ne développe ce scandale de «collectif Citoyen», composé de pilotes syndiqués SNPL, qui comme par hasard se contredisent avec leurs confrères non syndiqués! Meme le responsable régional SNPL en fait partie. Au regard des pratiques de ce syndiquat, on est en droit de se demander si ils ne font pas du protectionnisme au point de faire passer leurs intérêts personnels avant l'intérêt général, voir même la sécurité des passagers!
D'autant que certains de leurs arguments ont été balayés par les derniere rapport.
Il serait intéressant aussi de connaître les moyens de financement de ce pseudo collectif, qui suintent ne serait-ce qu'à travers leur site web!
Bref une petite enquête journalistique qui pourrait peut être faire un bon scoop avec quelques révélations!

Luigi Barsagli
Vendredi 22 novembre 2024
Stéphane Péan, breton vivant au Japon depuis des lustres (dans pays qui ressemble à tout sauf à la France), bossant pour un grand groupe français et à la tête d'un mouvement fictif dans une Bretagne fictive vient nous expliquer ce qui est bon pour la Bretagne.

Brocélbreizh
Vendredi 22 novembre 2024
La Bretagne ne peut pas dire oui ou non à NDDL puisque seule la Loire-atlantique est concernée par le referendum.
En revanche, l'état centralisé dit oui à la contribution financière des bretons b4...
Un projet d'aéroport transcontinental à 500M d'Euros issue d'un projet de 60 ans d'age,ça laisse rêveur!
Cela bloquera à l'avenir tout projet de véritable aéroport Breton de grande envergure.
Un frein à la réunification;un appel d'air pour un grand-ouest mou.
Aucun impact sur la décentralisation territorial ou fonctionnel.
A galon

Paul Chérel
Vendredi 22 novembre 2024
il est bien dommage que cet article arrive à mon avis un peu (trop) tard si l’on considère la date maintenant très proche du référendum et le nombre de dizaines d’années consacrées au matraquage incessant du projet par des “anti-tout” dans le plus grand cafouillage d’arguments.:Le mal est fait, la messe semble dite, pour la plus grande majorité de ceux qui vont se déplacer pour voter. Et, contrairement à ce qu’annnonce le premier paragraphe, il n’y aura pas de “sortie de l’impasse”mais tout simplement le rangement du dossier dans les “cold cases”. Et c’est ce que voulait le piètre dirigeant de l’Etat, enfin débarrassé d’un problème trop lourd à porter pour lui et trop risqué sur le plan électoral;.
Les Bretons et la Bretagne auront ainsi perdu l’occasion qui s’offrait à eux d’une ouverture sur le monde au moyen d’une telle structure d’avenir qu’est un aéroport qui, par la volonté des utilisateurs, notamment étrangers, serait devenu rapidement intercontinental et non pas internationsal “à la française”, limité à quelques sauts de puce autorisés par Paris.
Dans les arguments avancés par les uns ou les autres en faveur de NDdL, il me semble d’ailleurs qu’un aspect a été négligé, celui de la “vitrine” commerciale et touristique (voire politique).qu’offrent les diverses galeries marchandes d’un grand aéroport : départ, arrivée et transit. N’y avait-il pas là l’occasion d’une Bretagne faisant sa pub pour ses productions tant agricoles qu’industrielles, ses sites millénaires et grandioses, ses possibilités d’investissement, les qualités intrinséques de ses habitants, sans oublier les us et coutumes, etc
Un aéroport, ça vit de son trafic aérien, de ses taxes aéroportuaires mais tout cela, en France, dépend presque exclusivement de décisions venant de Paris ou de concurrences internationales. Par contre, les activités commerciales annexes sont certainement loin d’être négligeables dans l’équilibre financier de la structure et le gestionnaire, s’il est privé, y est certainement sensible.
Il ne me semble pourtant pas que les “Produit en Bretagne, Bolloré ou autre Hénaff se soient précipités pour prendre des options d’emplacement dans les galeries machandes auprès du futur gestionnaire VINCI, ce qui aurait conforté davantage le projet, bien plus que des pronostics d’évolution de trafic échappant à l’entendement du commun des mortels. Paul Chérel

yan ar gwad
Vendredi 22 novembre 2024
Joseph Martray un des peres fondateurs du CELIB et Jean Ollivro geographe argumentaient exactement dans ce sens dans leurs ouvrages :
j martray LE TOURNANT editions coop breizh
j martray jean ollivro LA BRETAGNE REUNIFIEE editions les portes du large .
et cela il y a quinze ans .

Paul Chérel
Vendredi 22 novembre 2024
@Yan ar gwad. Il faut croire que Martray et Ollivro n’ont pas su convaincre, ou que leurs écrits n’ont pas été lus, ou encore alors que les pitoyables massmedia qui caractérisent la France ont préféré donner la parole aux associations du type ACIPA, ou “faire la une” de leurs publications des agitations et malversations des zadistes et des casseurs. Quant à “the mouvement breton” , soit il a pris position contre le projet en évoquant diverses raisons assez peu sérieuses et plutôt infantiles, à l’exception d’un seul parti détesté ou ignoré par tous les autres.. Paul Chérel

Christian Rogel
Vendredi 22 novembre 2024
Partir du postulat qu'un aéroport a un rayonnement «régional», alors qu'il n'est pas le seul de sa catégorie dans une large zone, est une grave erreur d'appréciation.
NDDL ne peut être l'aéroport de la Bretagne, mais l'un des meilleurs accessibles.
Depuis que l'aviation civile existe, les aéroports ont été construits à la périphérie des villes moyennes ou grandes et Nantes ne fait pas exception et son projet de transfert non plus.
La seule nouveauté est qu'un État impécunieux a été obligé de promettre des dessertes rapides encore hypothétiques à des collectivités territoriales voisines, afin de répartir le coût de l’investissement, l'essentiel venant du privé.
Ce sont les aménagements routiers et ferroviaires qui mettront Vannes dans et Rennes dans la banlieue de Nantes, mais, l'interaction (et non pas l'harmonisation, ce qui ne veut rien dire) entre plateformes continuera d'évoluer. La Bretagne aura toujours plusieurs choix, dont Heathrow et Gatwick, mieux placé que Roissy pour les correspondances).
Si Bordeaux (5,3 M pax) distance Nantes (4,4 M pax), celle-ci pourrait être succursalisée pour les destinations méditerranéennes et africaines.
C'est cela que les centaines de décideurs partisans de NDDL ont à l'esprit, le transport aérien du futur, à la fois prévisible et encore mal connu. Il s'agit d'un investissement rationnel, pour être sûr de monter dans le bon wagon.
La débauche d'arguments contre, souvent basés sur des suppositions non étayées, voire démenties (prétendue obsolescence de l'avion) fait peine à entendre face à la logique des aménagements projetés.
S'il s'agit de changer de monde, l'idée est respectable, mais elle peine à embrayer sur la réalité.

Paul Chérel
Vendredi 22 novembre 2024
Le commentaire de Christian Rogel est mi-figue, mi-raisin mais j’en approuve l’essentiel.
Si l’on regarde un globe ou une mappemonde, Nantes est infiniment mieux placé que Heathrow ( et ne parlons pas de Gatwick, aéroport de seconde classe de substitution) ou tout autre emplacement autre que Lisbonne (préféré de Aéroflot pour le Trantatlanque depuis Cuba autrefois) pour les relations aériennes entre Amérique(s) et Europe-Proche Asie . Avantage de Nantes sur Heathrow, moins de brouillard et moins de neige..
Quant aux DECIDEURS partisans de NDdL, je n’en vois pas beaucoup, à part les quelques HAUTS personnages, voyant là une occasion de se démarquer des autres incompétents pour récolter quelques voix. On ne sait jamais. .
NDDL ne peut être l’aéroport de la (seule) Bretagne, ça c’est vrai ! Mais c’est l’affirmation d’une Bretagne qui existe, qui vit et (peut) rayonner sur le monde, à la fois à l’Ouest et à l’Est. Les anti-aéroports NDdL ne sont donc que des anti-Bretagne. Paul Chérel .

Stéphane Péan
Vendredi 22 novembre 2024
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