Appel à rassemblement devant le rectorat de Rennes 19/01/22 : Convention Etat-Région

Communiqué de presse publié le 14/01/22 17:00 dans par pour
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CONVENTION ÉTAT-RÉGION LANGUE BRETONNE : APPEL A RASSEMBLEMENT DEVANT LE RECTORAT DE RENNES, MERCREDI 19 JANVIER  A 14 H 30.  Nos différents réseaux d’associations (Diwan, Div Yezh Breizh : association régionale des parents d’élèves pour l’enseignement du/en breton à l’école publique. Divaskell Breizh : réseau des associations Dihun des parents d’élèves de l’enseignement bilingue catholique, Kelennomp ! : association des enseignants en langue bretonne, Kevre Breizh: Coordination culturelle associative de Bretagne) appellent à venir se rassembler devant le rectorat de l’Académie de Rennes, mercredi 19 janvier à 14 H 30. 

Après la manifestation, qui avait eu lieu le 13 mars 2021 à Quimper réunissant près de 5 000 personnes dans les rues de Quimper, demandant que soit signée une convention ambitieuse avec l’État face aux blocages du Ministère de l’Éducation Nationale, nos réseaux restent pleinement mobilisés.

Nous avons, lors d’une conférence de presse commune le 5 janvier dernier à Quimper, exprimé notre colère face aux dernières propositions du Rectorat, faites juste avant Noël, et qui étaient pour nous inacceptables en l’état.

Depuis, les lignes semblent bouger, plusieurs rencontres ont eu lieu entre le rectorat et les services de la région dont une entre le Président de Région et le Recteur de l’Académie de Rennes sur ce sujet.

Mais il nous faut rester mobilisés pour que les demandes des bretonnes et des bretons qui s’étaient exprimés en force lors de la manifestation de Guingamp le 29 mai dernier (suite à la censure partielle de la loi Molac par le Conseil constitutionnel) soient enfin entendues par le pouvoir central et notamment l’Éducation Nationale. Nous attendons en outre du Recteur des réponses concrètes à nos demandes lors du prochain Conseil Académique des Langues régionales de l’académie, qui aura lieu en visioconférence le 18 janvier, la veille de ce rassemblement.

L’approche des élections présidentielles risque de bloquer encore une fois les négociations si elles n’aboutissent pas rapidement. Il reste environ 15 jours pour parvenir à un texte ambitieux sur la base des propositions de la région, qui puisse être voté lors de la prochaine session de février du Conseil régional de Bretagne.


Vos commentaires :
Jean-Luc Laquittant
Vendredi 22 novembre 2024
Tant que l'on ne manifestera pas pour LES langues bretonnes, je ne manifesterai pas.

Jack Le Guen
Vendredi 22 novembre 2024
Et pourquoi vous n’organisez pas votre propre manifestation pour le gallo ? pourquoi ce sont toujours les défenseurs du breton qui doivent organiser les manifs ? Battez vous pour votre langue, n’attendez pas que le autres le fasse pour vous !

iffig
Vendredi 22 novembre 2024
Je ne manifesterai JAMAIS pour les parlers gallos. Le sauvetage de la langue bretonne n'a pas besoin de cette lutte qui dans les faits le déssert. J'ai écouté Plum FM : j'en ai conclu que j'ai le don des langues !

Naon-e-dad
Vendredi 22 novembre 2024
@Jean-Luc Laquittant
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Le combat pour le « brezhoneg » (langue bretonne) est aussi un combat pour la liberté et la démocratie. Un combat pour l’avenir. Une exigence d’avenir.
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Par ailleurs, il se trouve que la langue bretonne est un joyau (puissance intellectuelle, expressivité poétique, musicalité,...) et une véritable machine à remonter le temps (puisqu'en elle on détecte les débuts de la pensée humaine, dès avant notre ère…).
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Pour toutes ces raisons et d'autres encore, plus affectives celles-là, la langue bretonne est un déclencheur d'énergies. Dans le temps même ou sa défense exige et mobilise ces mêmes énergies...
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Dans l'histoire récente, disons depuis la deuxième guerre (et même avant), c'est bien le breton qui a tiré la charrue. Cette charrue peut aussi avoir un soc «gallo». Mais c'est d’abord aux gallésants d'en décider.
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J'espère ne pas paraître trop brutal (car les générations dépossédées de leur langue ont certainement terriblement souffert des deux côtés. Comme ailleurs en Europe ou des phénomènes «linguicides» ont été politiquement mis-en-oeuvre.
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Si vous le souhaitez bienvenue dans ce combat civilisationnel.
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M’ho p’eus c’hoant, ma vefe evit ar gallaoueg kenkoulz hag evit ar brezhoneg, e vo ur blas evidoc’h, a gav din

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