Antivax, drapeaux tricolores et Gwenn-ha-du

Chronique publié le 3/09/21 11:23 dans Société par Jean-Pierre Le Mat pour Jean-Pierre Le Mat
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Vax vs antivax

Après les Gilets jaunes, les antivax

Au vu de l’ampleur des manifestations, le mouvement antivax ne peut être considéré comme négligeable. Je ne sais pas si ce mouvement révolutionnera quelque chose, mais il est en tout cas révélateur d’un nouveau clivage, qui rejoint d’autres nouveaux clivages révélés par Marc Halevy (1), Jérôme Fourquet (2) , ou Thomas Frank (3).

Les manifestations antivax, vues par les médias, ressemblent aux manifestations des Gilets jaunes. Les gens qui défilent se présentent comme des «citoyens ordinaires». Au-dessus d’eux flottent beaucoup de drapeaux tricolores.

En Bretagne, on voit des drapeaux bretons, mais dispersés.

Au XXe siècle, c’était des drapeaux rouges et des drapeaux noirs qui flottaient sur les manifs. Les participants se voulaient «militants engagés» et non pas citoyens ordinaires. Le clivage était entre la gauche et la droite. On n’imaginait pas des causes communes. On n’imaginait encore moins de voir dans la même manif, chacun dans son coin, l’extrême-droite et l’extrême-gauche.

Que dire des slogans ?

Au XXe siècle, ils nous interpellaient sur la justice sociale. Aujourd’hui, ils nous parlent de liberté individuelle. La colère est partout et ce n’est pas étonnant ; elle a l’immense avantage de court-circuiter le débat. L’argumentation devient inutile. La colère n’est pas spécifique aux antivax. Depuis la parution de l'ouvrage de Stéphane Hessel «Indignez-vous !» (2010), elle est la cuirasse de la plupart des «opposants», quelle que soit l’opposition concernée.

Que dire des orateurs ?

Au XXe siècle, les orateurs de manifs nous gonflaient avec leurs références idéologiques. Aujourd’hui, ils nous rappellent jusqu’à saturation une histoire de France d’école primaire, avec ses délires patriotiques et ses mythes héroïques : la Révolution de 1789, la Résistance au nazisme. Ces rappels vont de pair avec l’agitation des drapeaux tricolores.

Que dire de plus ?

Maintenant, vous allez me demander de prendre position, pour ou contre les vaccins et/ou le pass sanitaire. Je n’ai pas envie de rentrer dans un débat qui fait onduler tant de drapeaux tricolores. Disons seulement que je suis un observateur vacciné. Je constate plusieurs choses.

1 - Je constate d’abord que, compte tenu de cette opposition, l’immunité collective ne sera peut-être pas atteinte. Il reste l’immunité individuelle, et les soins curatifs, validés ou non validés, efficaces ou non efficaces. Efficacité et validation, ce n'est pas la même chose.

2 – Le XXe siècle avait connu bien des horreurs au nom de grandes vérités politiques. Les vérités fascistes, coloniales, communistes se sont effondrées les unes après les autres. Aujourd’hui, ce sont, non plus les grandes vérités politiques qui sont contestées, mais les grandes vérités sociales et scientifiques. Non plus les vérités des patrons, mais les vérités des experts et des consultants.

3 - Je constate un raidissement des élites sur leurs grandes vérités officielles : loi contre le séparatisme, rejet de l’homéopathie et des médecines alternatives, menaces sur l'enseignement immersif, crispation autour de la vaccination. Il semble que l’avenir ne soit pas au dialogue, mais aux rapports de force. Il faut en tenir compte dans les stratégies revendicatives, en particulier celles qui tournent autour de la revendication bretonne.

4 - Manifester collectivement pour des libertés individuelles a quelque chose de surprenant. J’y vois un besoin d’appartenance et d'identité choisie. Cela se manifeste par des drapeaux communautaires, et non par des drapeaux idéologiques comme le drapeau rouge ou le drapeau noir. Pour le Gwenn-ha-Du, c’est évident. Pour le drapeau arc-en-ciel des LGBT, ça l’est aussi. Je soupçonne que les agitateurs de drapeaux tricolores se réfèrent à une identité nationale idéalisée plutôt qu’à un ordre républicain.

Que s’est-il passé, en passant du XXe au XXIe siècle ?

Le discours des «opposants», qu’ils soient Gilets jaunes, antivax ou étiquetés «extrémistes», est un discours anti-système ou anti-élites. Il est qualifié par ses détracteurs de «populiste». Cela peut vouloir dire deux choses très différentes : soit populaire, soit démagogique. Un peu des deux sans doute.

L’opposition aux élites n’est pas nouvelle. Au XIXe siècle, le clivage s’est creusé entre républicains d’une part, royalistes et bonapartistes de l’autre. Les républicains étaient libéraux ; royalistes et bonapartistes préféraient un régime autoritaire. Au XXe siècle, nous avons connu le clivage droite-gauche. L’opposition se concentrait sur les élites économiques, les méchants capitalistes. Le centre de gravité de cette opposition était l’idéologie communiste.

En fait, le capitalisme n’a pas arrêté de muter. Il a d’abord été industriel. A la fin du XXe siècle, il est devenu financier. Le chef d’entreprise a alors cédé le pouvoir à l’actionnaire. Aujourd’hui, le capital qui prend de la valeur est le savoir. Les maîtres d’autrefois s’inclinent devant le «sachant» et son capital cognitif. Le sachant est l’expert de la télévision et des Conseils de défense. Mais aussi, dans toutes les entreprises et toutes les administrations, c’est le coach, le consultant ou le formateur. Le nouveau prolétaire, exclus du pouvoir et du profit, n’est plus seulement l’ouvrier qui est exploité économiquement. C’est aussi celui qui sera considéré comme l'ignorant ou le débile mental ; c'est celui qui ne sait pas, ou celui dont les connaissances sont incorrectes. La révolte des gueux prend de ce fait une nouvelle forme. Elle suscite le mépris des élites intellectuelles qui dénoncent les mauvaises croyances, le «communautarisme» ou le «complotisme». Les gueux irrationnels peuvent néanmoins remporter des victoires incompréhensibles : je citerai seulement l’élection de Trump aux Etats Unis et le Brexit.

Les Bretons, avec les Bonnets rouges de 2013, ont peut-être été des précurseurs de cette révolte internationale des gueux du XXIe siècle. Ils ont refusé une écotaxe que tous les experts considéraient comme vertueuse. Ils se référaient à un mythe, celui de la révolte de 1675. Ils ont hissé bien haut un drapeau communautaire, le Gwenn-ha-Du. Ils ont transgressé le clivage droite-gauche. Finalement, ils ont gagné ; ils ont bloqué l’écotaxe.

Quelle place pour la revendication bretonne dans ce brouhaha ?

Le besoin d’appartenance communautaire devrait être favorable au nationalisme/communautarisme breton. Malheureusement, partout dans l’Hexagone, il est aussi favorable au nationalisme/républicanisme français, surtout dans les zones de faible culture autochtone et de forte immigration de pauvres et de riches, comme le Sud-est. Les mythes rassembleurs, ceux de 1789 et ceux de la Résistance, vont nous être ressassés jusqu’à l’écœurement. A nous Bretons de dépasser, d’une façon ou d’une autre, nos légendes noires ; celles dont les vainqueurs ont enveloppé nos ancêtres chouans ou Breiz Atao ; celles que nous avons créé bêtement nous-mêmes.

Le clivage droite-gauche du mouvement breton n’est plus aussi évident qu’il y a 50 ans. Les principales revendications, culturelles, linguistiques, territoriales, sociales, sont les mêmes pour tous. Sous les étiquettes idéologiques, les différences véritables sont d’abord sociologiques. Il serait intéressant d’avoir des statistiques sur l’âge, la catégorie public-privé et le niveau d’études des membres de l’UDB et du Parti Breton. Cela éclairerait les divergences sous un autre jour que les couleurs politiques, revendiquées ou attribuées. Cela éclairerait aussi les sensibilités, les stratégies de conquête et les politiques d’alliance des uns et des autres.

En attendant, nous nous disputerons encore sur des clivages du XXe siècle tandis qu'éclateront les révoltes des gueux.

(1) «Du rêve aux possibles», Ouvrage collectif, Ed. Locarn, 2017

(2) Jérôme Fourquet, «Le nouveau clivage», Ed. du Cerf, 2018

(3) Thomas Frank, «Pourquoi les pauvres votent à droite», Ed Agone, 2013


Vos commentaires :
Rafig
Dimanche 24 novembre 2024
Bon article !
Une analyse bretonne de la situation française (drapeaux tricolores).
En effet les «antivaxs» n'ont pas beaucoup d'arguments rationnels et scientifiques pour justifier leurs opposition à des vaccins qui ont prouvé leur grande efficacité. («C'est Macron, le gouvernement, Jésus ...»)
Plus de 70% de la population d'Europe est vaccinée et la pandémie explose dans les zones où seules 10 à 20 % de gens sont vaccinés avec 2 doses révolues. Les chiffres parlent d'eux mêmes. Ils ont perdu et deviennent de plus en plus agressifs et dangereux pour notre avenir à tous.

En tant que breton (de Nantes), je n'ai pas attendu le gouvernement pour tendre le bras et être vacciné dès le mois de juin (en prévision de mes participations à nos festivals d'été). mais à cause du variant delta et du retard à l'allumage des gens pas encore vaccinés, tous les fêtes ont été annulées ou réduire à pas grand chose. Un désastre pour l'avenir de la culture vivante de Bretagne et notre lisibilité internationale grâce aux touristes. En espérant que pour 2022, nous aurons la Grande Tablée Bretonne organisée par les vignerons Nantais !


Joe Bauers
Dimanche 24 novembre 2024
@Rafig, c'est fou de voir comment tout le monde croit au conte de l'immunité collective. désolé de vous l'apprendre mais cela n'arrivera pas, c'est d'ailleurs une des premières choses qui a été dite en 2020... Mais bon vu qu'on a été incapable de gérer la situation en février et mars dernier, puis en septembre. puis en décembre,... On a préféré oublier ce fait. Lancez la pierre à qui vous voulez, la crise n'est pas sanitaire, elle est politique depuis le premier jour. Nombre de pays ont su gérer la crise, et sans vaccin... Leur problème à eux ce sont les pays comme la France ou l'Angleterre, dont la gestion catastrophique a engendré des variants sérieux qui reviennent frapper à leur porte... S'il vous plait, votre exaspération est compréhensible mais elle ne doit pas parasiter votre réflexion.

Krys44
Dimanche 24 novembre 2024
Voir le site
Écotaxe : avec l'arrivée du carburant hydrogène propre , elle aurait été encore plus absurde !
Pour la pandémie , plutôt que de «parler pour anti vax» , il serait préférable indispensable de s'atteler comprendre l'origine du mal , dont nous avions été prévenus par les scientifiques il y a très longtemps :
La fabrique des pandémies
Préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire
Marie-Monique ROBIN
« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc Ferry en mars 2020, accusant les écologistes de « récupération politique ». Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d’alarme : les activités humaines, en précipitant l’effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d’une « épidémie de pandémies ».
C’est ce que montre cet essai, mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier. En apportant enfin une vision d’ensemble, accessible à tous, Marie-Monique Robin contribue à dissiper le grand aveuglement collectif qui empêchait d’agir. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l’urbanisation, l’agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Cette destruction est à l’origine des « zoonoses », transmises par des animaux aux humains : d’Ébola à la covid-19, elles font partie des « nouvelles maladies émergentes » qui se multiplient, par des mécanismes clairement expliqués dans ce livre. Où on verra aussi comment, si rien n’est fait, d’autres pandémies, pires encore, suivront. Et pourquoi, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote est la préservation de la biodiversité, impliquant d’en finir avec l’emprise délétère du modèle économique dominant sur les écosystèmes.

Version papier : 20 €
Version numérique : 12,99 €


Loeiz Beleg
Dimanche 24 novembre 2024
@Joe Bauers. Je veux bien adhérer à vos affirmations, à condition qu'elles soient justifiées par des sources attestées. Qu'est-ce qui vous permet de dire que la notion d'immunité collective se réduit à un conte? Vous semblez être un spécialiste de la question en affirmant qu'elle ne se produira pas.Je serais curieux de connaître les justifications scientifiques de ce fait pour lequel vous n'apportez pas la moindre preuve. Dire que la crise n'est pas sanitaire est plus qu'exagéré. Il y a quand même des gens qui sont morts et d'autres qui en souffrent toujours, longtemps après avoir été atteints: les témoignages ne manquent pas. D'autre part, le variant delta, celui qui nous pose beaucoup de problème actuellement, ne vient ni de France ni d'Angleterre. Enfin, pouvez-vous nous fournir la liste des pays qui ont bien géré la crise sans vaccin, en y joignant des liens vers des études sérieuses qui nous permettraient de vérifier ce fait avancé par vous-même sans preuve. Je reprends les termes de votre dernière phrase en me permettant de vous conseiller de ne pas vous laisser emporter par des opinions personnelles sans fondement. Les opinions ne font que parasiter la réflexion.

Jean Luc MINGAM
Dimanche 24 novembre 2024
Il est regrettable de faire l'amalgame avec les anti-vax et les anti pass-sanitaire. Beaucoup d'anti pass sont vaccinés. Cet amalgame est aussi incongru que Bonnet Rouge = Patron, ou Gilet Jaune = Facho !
Y aurait-il un intérêt politique à faire ces amalgames ?faits«
Quant à parler de »
Vérités Scientifiques« : les professeurs de sciences que j'ai connus parlaient de »Faits«, d' »Observations«. Les soi-disant Vérités ne sont pour eux que des conclusions hâtives sinon des affirmations péremptoires.
Enfin, pour reprendre Loeïz Beleg »
Vos opinions parasitent un peu votre réflexion".

jo charruau
Dimanche 24 novembre 2024
Samedi dernier, au centre ville de Nantes, il y a eu deux manifestations antivax, l'une avec un florilège de drapeaux bleu blanc rouge qui faisaient penser aux lepenistes et l'autre manifestation garnie de drapeaux noirs et rouges et composée de personnes se réclamant antifas. Ils y a eu des frictions entre ces ultras quand les deux défilés se sont croisés sous l'oeil inquiet des commerçants nantais qui avaient organisé une grande braderie dans la rue.
Nous les bretons de Loire-Atlantique , nous n'avons rien à faire avec ces extrémistes anti-tout allant jusqu'à miner, il y a qq années les rassemblements justifiés de Bretagne réunie.
Ce que nous voulons, c'est une télé B5, les émissions Bonjour Bretagne diffusée dans les 5 départements bretons, pourquoi pas un partenariat avec télé-Nantes pour commencer.. En suite il faut travailler à l'autonomie énergétique pour la Bretagne, ne pas être dépendant des autres territoires.
Je lis, ce week-end, un élu adjoint à la maire de Nantes ( Florian L T. ) propose un triumvirat entre les métropoles Nantes, Rennes et Brest. Il pense qu'en passant par le biais des métropoles on pourrait, plus facilement, revenir à la réunification administrative bretonne. C'est plutôt une bonne idée pour débuter. Il existe donc des jeunes élus pleins de bonne volonté pour travailler collectivement.

Lesur
Dimanche 24 novembre 2024
@Jo Charruau
Vous encensez le travail d'un jeune élu (FLT) qui propose un triumvirat NRB (Nantes Rennes Brest), et de passer par le biais des métropoles.
Savez-vous, Jo, et sait-il ce Floriant LT,
- que notre combat pour la Bretagne est par définition anti-métropole, création «parisienne» s'il en est, qui assèche les espaces, au profit d'une population standardisée, uniformisée, de + en + extérieure à la Bretagne ?
- que le vœu de ces trois élus, ce n'est pas la réunification, mais un référendum, aux contours qui de fait nous seront défavorables, et à une question alambiquée qui empêchera tout vote pour la réunification ?

Type de question à laquelle ils seront attachés : «souhaitez-vous le développement d'un axe NRB dans le cadre de la future région Grand-Ouest ?» (Oui-Non), question posée sur 9 départements.
Je suis persuadé que ceux qui militent pour les métropoles, et avec, ceux qui veulent un référendum sont des fossoyeurs de Bretagne. J'ose espérer inconscients et naïfs, mais le résultat sera le même.


Anne Merrien
Dimanche 24 novembre 2024
Attention à la fusion B4+PdlL qui peut se dissimuler sous des initiatives qui peuvent apparaître de prime abord comme favorables à la B5.
Souvenons-nous que le CD44 avait réussi à falsifier la pétition de Bretagne Réunie. En réclamant à Paris un référendum qui n'existe pas dans la Constitution, le CD44 avait surtout cherché à modifier le périmètre de la consultation au-delà du seul 44.
Rappelons que le CD44 peut toujours actuellement organiser une consultation au sujet du changement de région administrative. Une consultation non décisionnelle, comme celle sur NDDL, mais une consultation quand même.

jo charruau
Dimanche 24 novembre 2024
La question de JPLM : Quelle place pour la revendication bretonne dans ce brouhaha ?
@ lesur : il y a bien des élus qui n'ont pas été vaccinés au centralisme parisien. A qui et avec quels moyens, d'après vous , le Breton lambda doit-il se référer aujourd'hui pour faire avancer la réunification de la Bretagne ?
@ A Merrien, les électeurs du 44, dont je suis , ne sont plus favorables à une consultation non décisionnelle . Ils ont vu les décideurs à Paris ne pas respecter le résultat du vote NDDL.
Ces mêmes planificateurs parigoths qui envisagent à terme, d'agrandir le parc d'Armorique sur tout le centre Bretagne jusqu'à Notre Dame des Landes aux portes de Nantes. La sylviculture à la place de l'agriculture avec des korrigans... En attendant, aujourd'hui, il y a une population extérieure qui s'approprie - qui colonise- le littoral breton en mettant l'enchère...Au pays basque, le prix de la transaction est affichée sur place.

Emilie Le Berre
Dimanche 24 novembre 2024
Intéressant de constater qu'après bientôt 2 ans il a été très peu question de santé. La maladie tient le devant de la scène, et encore une certaine façon d'aborder la maladie, avec beaucoup d'intrants à l'image de l'agriculture. On ne s'occupe pas de santé on gère de la pathologie.
Quelle est la définition d'une bonne santé ?
Comment la conserver ou éventuellement la recouvrer ?
Ici on parle souvent d'autonomie, d'indépendance et nous sommes ignorants de notre corps, notre seul véhicule dans ce monde. Comment peut-on abandonner cette responsabilité à d'autres ? Les bretons rêvent d'autonomie ou d'indépendance par procuration de la même manière ils s'imaginent que d'autres vont s'occuper de leur santé.

«La constitution du corps de l'homme ne s'est pas adaptée aux nouvelles conditions de l'environnement artificiel qui a remplacé son environnement naturel. Il s'ensuit un perpétuel désaccord entre l'homme et son environnement. L'effet de ce désaccord est une dégradation globale du corps de l'homme, dont les symptômes sont appelés maladie.» — Prefesseur Hilton Hotema, Man's Higher Consciousness.


Anne Merrien
Dimanche 24 novembre 2024
Le choix de la région administrative de rattachement n'est pas une compétence départementale, ce choix relève du Parlement.
Donc les électeurs du 44 ne peuvent donner qu'un avis.
Un avis dont le CD44 ne veut même pas entendre parler.

Rafig e 44
Dimanche 24 novembre 2024
@Emilie : parlons de Bonne santé OK
Pour ma part je suis végétarien (ne consomme plus de viande pleine de chimie), jamais fumé, très peu d'alcool (bien que venant du Vignoble Nantais). Je me couche à 21h avec un livre. J'ai des panneaux solaires et un chauffe-eau solaire donc j'ai divisé par 3 ma consommation d'électricité EDF nucléaire et je milite pour la Réunification de la Bretagne contre une «bretagne »artificielle" ... et je me suis fait vacciné dès que possible en juin 2020 !
Donc j'ai pris mes responsabilités pour moi et pour les autres !
Rien d'exemplaire, rien que du bon sens.
Beaucoup de réfractaires au Pass sanitaire qui je connais sont des fumeurs et alcoolodépendants qui depuis toujours n'en n'ont rien à faire des autres et de leur bonne santé.

Rafig
Dimanche 24 novembre 2024
rectification : 2e injection le 22 juin 2021.

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