N’en déplaise à « ni poule ni sumo », la récente annulation judiciaire d’un mariage entre deux époux d’un jour n’ayant pas d’enfant, au motif que l’un des deux a menti à l’autre au sujet d’une qualité essentielle aux yeux des deux, n’est vraiment pas un scandale.
Ce n’est pas la preuve que la justice se mêle de tout et n’importe quoi.
Ce n’est pas la preuve (comme s’en indigne bêtement « ni pull ni soutif ») que la justice n’est pas encore comme pourtant elle le croyait « du côté des femmes, comme elle le croyait » (déclaration de sa présidente, sur les ondes publiques !).
C’est l’application d’une loi, sans état d’âme, et même si l’on peut déplorer que cette loi existe dans son actuel libellé.
« Ni poutre ni surimi » serait bien inspiré de plutôt déplorer les centaines de milliers de jugements prouvent chaque année et sans conteste que la justice dite familiale est intrusive, abusive, discriminante illégalement et discriminatoire tout aussi illégalement, violeuse de conventions ratifiées, avant de monter sur ses ergots simplement parce qu’un juge a sobrement fait son métier.
Et quant à « ni poule ni mari », celle-là devrait d’abord constater que de milliers d’hommes se suicident , se dégradent, et même tuent chaque année après des procès que nous envieraient les soviétiques ou les maoïstes les plus cyniques, avant de crier au viol des « droits des femmes », parce qu’une jeune épouse a été humiliée, ce qui est vrai, mais ce qui reste bien moins douloureux que la dégradation irréparable de la destinée de centaines de milliers de pères, d’enfants, et à terme de mères, par l’appareil judiciaire en l’occurrence déjanté et dégradé opportunément par le féminisme.
Nous sommes à l’ère de toutes les folies idéologiques : qu’un juge fasse son travail proprement, et il sera remis en question par ces beaux parleurs philosophes à la petite semaine inspirés par la dérive avocasso-sarko-soixantehuitarde.
Mais que chaque jour des hommes se suicident en sortant d’un tribunal, et les lobbies responsables du carnage réclament sans vergogne des crédits supplémentaires pour la psychiatrie et la « justice »….
Bravo, « ni pures ni souris ». Vous avez tellement raison que libé, le monde, le figaro, l’extrême droite et l’extrême gauche prennent ensemble le relais, et qu’ils abondent tous dans tous les coups de force judiciaires, qui ont depuis longtemps dépassé tous les anciens clivages partisans.
Pascal Dazin
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