Affaire Polanski ou quand la France découvre ce qu'est la séparation des pouvoirs

Communiqué de presse publié le 6/10/09 14:36 dans Politique par Gwenael Kaodan pour Gwenael Kaodan
https://abp.bzh/thumbs/16/16280/16280_1.jpg

Sans préjuger des accusations dont fait l'objet le cinéaste Roman Polanski cette affaire met au jour le fossé qui sépare la France et la démocratie. Plusieurs ministres du gouvernement français actuel et certains intellectuels croient bon de dénoncer «cette Amérique qui fait peur», «son coté obscur». N'assistons-nous pas tout simplement à un fonctionnement normal de la justice ?

Alors qu'en France la suppression des juges d'instruction et le procès Clearstream interrogent sur la subordination de la justice au pouvoir en place, les États-Unis nous montrent par la pratique le fonctionnement d'une justice indépendante. La tentative d'influence du ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner par sa lettre au secrétaire d'état américain Hillary Clinton ne reçoit comme réponse: le juge est indépendant.

La classe politique française aurait-elle tout à craindre d'une justice indépendante ?

Le secrétaire, Gwenael Kaodan.


Vos commentaires :
jean Yves Cloarec
Vendredi 22 novembre 2024
Excellente analyse.

François Martin
Vendredi 22 novembre 2024
Il y a quand même pas mal à redire sur l'indépendance de la justice américaine... que ce soit dans cette affaire ou dans (beaucoup) d'autres. Après, effectivement, nos politiques n'ont pas à intervenir dans ce dossier car ça fausse sa problématique (en plus de desservir l'accusé) : il ne s'agit en effet pas de soutenir un homme parce qu'il est artiste mais simplement de le faire répondre de ses actes devant la justice. Ceci dit le traquenard suisse a bel et bien fonctionné ; félicitations aux concernés.

bernez Géléoc
Vendredi 22 novembre 2024
Effectivement, la justice américaine, nous donne ou, plutôt à nos politiques, une leçon d'indépendance. Car chez nous, concernant le jugement des politiques, c'est«proprement» scandaleux. Qand des hommes politiques, reconnus coupable de détournement d'argent, là on parle millions d'euro....Il s'en tirent toujours très bien, avec au maximum, quand c'est très grave : de la prison, mais toujours avec sursis...les exemples de manquent pas: Pasqua, Mairie de paris où bien sur, personne n'est coupable, de fraude électorale. Mais, il na fait pas bon, voler du pain en grande surface, les barreaux vous attendent !!! Devant tous ces scandales politiques, qui font passer la france pour une république bananière (ce qu'elle est au demeurant), qui continue à donner des leçons de morale au monde entier, comment aurais réagit la justice américaine? surement pas de la même manière, il ne faut pas remonter très loin, pour voir que, même un président, chez eux, ne disposent pas «d'immunité scandaleuse». Il n'y a que berlusconi, qui tente de faire de même, bel exemple.... Les médias de ce pays, sont également concernés, qui se laissent bayonnés, là encore, les états unis, nous montrent l'exemple, (l'affaire nixon...) et on pourrait multiplier les exemples. Oui, vraiment, il y a une justice à deux vitesse (c'est peu de le dire) en france. Il est plus que temps que, comme le demande, le Parti breton, la bretagne, dispose de véritables institutions à elle, dotées de pouvoir très large: vote des lois, levée des impôts et donc, choix budgétaire, votés par le parlement de bretagne, ce qui éloignerait la bretagne de la france, pays gangréné, par la corruption. Bernez géléoc

Anti-spam : Combien font 8 multiplié par 7 ?