Communiqué de presse du Conseil général de Loire-Atlantique
Nantes, le 16 mai 2008
Face aux récentes déclarations des opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, réunis au sein de l'ACIPA, Patrick Mareschal, président du Conseil général, dénonce fermement les mensonges et les attaques personnelles.
“Autour du projet d'aéroport Notre-Dame-des-Landes, qui engage le développement notre territoire, j'ai toujours œuvré dans une démarche de dialogue, d'écoute et d'échanges. Les portes du Conseil général ont toujours été ouvertes aux opposants à ce projet. Aujourd'hui, je constate que ce respect n'est pas payé de retour. Je me dois donc de répondre aux récentes déclarations et contrevérités diffusées par les opposants au projet.
Je dénonce également la confusion savamment orchestrée autour de l'engagement prochain de la procédure d'aménagement foncier : depuis le transfert de cette compétence par l'État en janvier 2006, le Conseil général est en effet légalement tenu d'engager toute procédure d'aménagement foncier.
Autrefois nommée « remembrement », celle-ci consiste à minimiser l'impact de grands équipements et organiser une répartition cohérente et équilibrée du territoire concerné en procédant à des échanges de parcelles. Le Conseil général est donc aujourd'hui dans l'obligation de mandater des techniciens et géomètres pour le compte de tout maître d'ouvrage ayant obtenu une déclaration d'utilité Publique ; c'est le cas pour le projet d'aéroport, dont je rappelle qu'il relève de la maîtrise d'ouvrage de l'État.
Concernant les effets néfastes d'un tel projet, nous avons toujours indiqué que le Conseil général restera vigilant en continuant d'être le défenseur des intérêts locaux : ceux des riverains qui ne devront être ni bafoués, ni lésés ; ceux des agriculteurs, qui devront être réinstallés dans des conditions économiques améliorées ; ceux des opérateurs déjà présents dans l'agglomération, dont les compétences et le rôle devront être confortés par l'aéroport et les nouveaux intervenants ; ceux enfin des contribuables locaux, ce projet devant être financé pour l'essentiel par l'État et les entreprises privées à qui il a décidé d'en déléguer la construction et la gestion.
Je reste convaincu pour ma part de la nécessité de cet équipement, et j'inviterai donc très prochainement mes collègues de l'assemblée départementale à lui réaffirmer leur soutien.”
Patrick Mareschal
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