Entre le 2 et la 4 février le Conseil Régional va voter une réactualisation de la politique linguistique pour la Bretagne. C'est donc le moment d' attirer l' attention sur ce qui est proposé. Le regard que je porte sur cette politique concerne uniquement son aspect «enseignement» qui est à la base de tout le reste.
Au cours de l' année 2010, à la demande du Président de la Région, la commission enseignement-éducation du Conseil Culturel de Bretagne, 3e chambre officielle et consultative du Conseil Régional, avait travaillé le sujet. Elle avait fait des Propositions pour l'enseignement des langues de Bretagne votées à l' unanimité de l assemblée plénière du CCB le 14 mai 2011.
Le 10 décembre 2011, ce même CCB a confirmé ses recommandations dans l' avis qu' il a porté sur Les orientations pour le budget 2011 de la politique de la Région concernant la culture et le rayonnement de la Bretagne. Quelles sont-elles ? Je cite :
Le CCB insiste sur l' importance d' obtenir :
Un développement conséquent des filières immersives et à parité d' objectifs avec introduction dès la maternelle de l' enseignement de l' anglais suivant les principes pédagogiques de «l' enseignement intégré des langues.»
Hors des filières bilingues, une généralisation progressive d'un enseignement «bilangue» langue de Bretagne (breton et/ou gallo) langue étrangère dans tous les établissements scolaires de Bretagne de la maternelle au lycée.
Un vaste plan de formation du nombre d' enseignants nécessaire à la réalisation de ces objectifs.
Disons le clairement, on ne retrouve rien de tout cela dans le rapport d' actualisation intitulé : une politique linguistique pour la Bretagne qui est soumis aux élus.
Comme toujours les optimistes (de nature ou patentés) pourront y trouver quelques mesures positives. Heureusement. Le problème c'est que globalement il ne situe pas à la hauteur des besoins si nous voulons assurer un avenir aux langues de Bretagne.
Un pas important avait été franchi en 2004 quand le Conseil Régional avait déclaré langues de Bretagne le breton et le gallo avec la même légitimité que le français. Ensuite des progrès se faisaient chaque année dans le bon sens. Aujourd'hui on attendait de nouvelles avancées. Une politique linguistique se doit de répondre aux besoins de tous les enfants de Bretagne, dans toutes les langues dont ils auront à se servir. Rien de tout cela ne se retrouve dans ce document qui manque singulièrement d' ambition.
Qualifier les «Propositions» faites par le CCB «d'utopistes» ou «d'irréalistes» ne suffit pas à résoudre le problème posé. Ce dont nous avons besoin, immédiatement, car cela conditionne tut le reste, c'est d'un «vaste plan de formation» des futurs enseignants. Nombreux seraient les candidats, jeunes ou déjà en postes, à y souscrire, s'ils avaient l 'impression de répondre à une grande ambition sociétale multilingue basée sur les langues de Bretagne et au service des Bretons et surtout de leurs enfants. Ce n'est absolument pas le cas.
Dans le Télégramme du 12 janvier le Président Le Drian souligne que la Région a une large maîtrise de la politique de formation : Dans le cadre de la politique jeunesse, la Région a élaborée une stratégie régionale emploi-formation. Un de ses axes vise à favoriser l réussite scolaire et universitaire... En partenariat avec le Rectorat et l' Université européenne de Bretagne... La Région vise à améliorer la qualité des formations... de l' information... de l' orientation...et de l' accompagnement... En relation avec les centres de formation longue : Stumdi, Roudour, Mervent, UCO, Skol an Emsav, toutes les structures sont en place pour répondre à des objectifs ambitieux.
Qu'on ne parle pas de restrictions budgétaires ou de crise. Ce vaste plan n' est que peu dans le budget global «Formation» de la Région. Si cela ne suffisait pas, rien n' empêche de prévoir que 5% du futur «emprunt régional» dont on parle y soient consacrés. Et cela représente quoi par rapport à la ligne TGV Le Mans/Rennes ?
Former 250 jeunes enseignants bilingues par an c'est, par définition, contribuer grandement à l' emploi non-délocalisable...
Le second problème grave à mes yeux est, comme il est écrit, celui de «l'institutionnalisation» du monde associatif qui est ou était à la base de tout ce qui s'est fait en Bretagne depuis 35 ans dans ce domaine. Vouloir régenter la vie associative, vouloir contrôler le contenu de l' édition de livres, comme cela est prévu est une démarche surprenante qui s' éloigne de la démocratie.
Écrire en gras et en encadré : La région pérennisera le fonctionnement de ces structures (les associations de parents) et proposera une contractualisation pour la période 2012-2015 autour de leurs objectifs de développement partagés et autres choses de ce genre, juste après avoir diminué de 80 000 € la subvention de l'association DIHUN, dans le seul but de détruire son originalité, à savoir « l' enseignement intégré des langues » comme le demande le CCB, semble pour le moins contradictoire. C'est aussi dilapider un capital de connaissance et licencier du personnel une fois de plus.
Ceci au moment où le Collectif des mouvements pour les langues régionales rassemblant tout ce qui bouge en ce domaine en France vient d' écrire aux candidats à la présidence de la république pour demander par exemple de : Généraliser l'enseignement des langues régionales à tous les niveaux de la maternelle à l' Université, en visant au plurilinguisme comme en Corse...
Détruire cette pédagogie qui fait le succès des politiques linguistiques dans d' autres Régions d' Europe et qui obtenu de nombreuse reconnaissances comme le «Label européen des langues» «exemple même de ce qu'il faut faire en France » comme le déclarait Pierre JANIN, haut fonctionnaire de la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France... au lieu de prendre toutes les mesures utiles pour l' étendre aux autres systèmes d' enseignement comme le propose le CCB n'est pas un signe positif, bien au contraire. C' est s' enfermer dans une vision restrictive des besoins de la jeunesse et de la société bretonne d'aujourd'hui.
Dans Ouest-France cette fois le président de la Région plaide avec juste raison pour une république des Régions et pour disposer de plus de compétences et de moyens et il y a urgence car c' est la seule voie qui n' a jamais été expérimentée pour apporter des réponses à la crise économique dit-il. La Région à la maîtrise quasi-totale de la formation, n'est-ce pas le moment de montrer sans attendre des lendemains dont rien n' indique qu'ils chanteront. C' est plus une question de choix et de volonté que de moyens.
Si la Bretagne veut gagner la bataille économique, il lui faut investir dans une culture d'avenir spécifique et universelle .
Yannig BARON
■Cette généralisation ne comporte pas d'obligation.(A la rentrée 2010, 7 parents l'avaient refusée...)
La situation sociolinguistique de la langue bretonne n'est pas meilleure que celle de la Corse. La transmission scolaire joue donc un rôle d'autant plus important pour sa pérennité.
Les efforts accomplis en Corse sont reproductibles en Bretagne, à condition d'y consacrer une volonté forte, se traduisant entre autres par des moyens suffisants pour la formation des enseignants et futurs enseignants.
Au tire de l'égalité entre les territoires et entre les langues, il est légitime de réclamer pour les langues de Bretagne la mise en place d'une politique d'enseignement bilingue aboutissant à la généralisation progressive et non-obligatoire de l'offre en s'alignant sur le meilleur et non sur le minimum.
En Corse l'IPR d'anglais participe au groupe qui pilote l'enseignement du corse car il n'est pas question qu'une des langues prenne le pas sur l'autre. Donc, en plus du corse, les élèves du primaire font aussi le programme d'anglais.
Donc on peut tout faire quand on veut, en Corse comme en Alsace où l'on «expérimente» tant et plus.
Yannig BARON
Ou sont les partis bretons ?
Une manifestation a été programmée avant la présidentielle. Mais quand on sait ce qui est fait en Corse, on voit bien que des avancées déjà possible ne sont pas entreprises en Bretagne, par inertie des partis politiques et par manque de pression des militants et des associations.
Ce qui est incroyable et insupportable, c'est le silence des politques qui jouent à l'autruche, la tête dans le sable. C'est un déni de démocratie.
Avant de vouloir faire une manifestation pour faire pression sur l'Etat, c'est sur le Conseil Régional qu'il faudrait le faire. C'est lui qui par pusilanimité et inertie n'entreprend pas ce qu'il a la possibilité de faire.
Voir tous les partis au Conseil Régionale voter à l'unanimité un plan qui devait abouttir à 20000 élèves en bilingue en 2010, quand on est qu'à 14000 en 2011, et qu'aucun parti signataire ne s'émeuve particulièrement, je trouve ça triste, et ce n'est pas comme ça qu'on va sauver le breton.
Se réfugier dans les excuses : c'est de la compétence de l'Etat, c'est de la faute de l'ETat jacobin, ... est un renoncement et une capitulation.
Si les hommes et femmes politiques du Conseil Régional, tout partis confondus, s'entendaient pour aller dire à l'Etat : voilà ce qu'on veut pour le breton et le gallo, et même chose pour tous les sujets, et on ne bougera pas tant qu'on ne l'aura pas obtenu, les choses bougeraient un peu plus. Là, on se contente de la fermer ou de dire : on n'y peut rien.
De plus, tout est fait dans la discrétion, sans qu'on ait beaucoup vent de ce qui se trame dans les couloirs. La politique linguistique devrait être faite au grand jour et dans la clarté.
Si l'argument est maitenant : c'est trop cher, on a pas d'argent, alors on atteindra les 20 00 dans un siècle.
Il s'agit de former des gens pour enseigner en breton, et ce qui sera enseigner en breton ne le sera pas en français.
Avec cette une goutte d'eau et un brin de volonté il est possible de faire pousser une belle fleur.
Par ailleurs la Région n'est pas une «Ambulance». Est-ce faire preuve de sens politique ou alors faire preuve de réalisme que de le dire ? C'est au choix.
Personnellement je crois qu'elle peut beaucoup mieux faire si du moins et au moins le mouvement culturel veut bien afficher des ambitions à la hauteur des enjeux.
Yannig BARON
Ce que l'on pait cher, c'est que les «élites», les classes «supérieures et les grandes villes aient abandonné le breton au profit du français, et cela remonte à ... très longtemsp. Finalement ce sont les bourgs des villages eux-mêmes qui ont abandonné cette langue.
Comme la langue était exclus de l'école et de l'administration, et que personne ne s'est suffisamment révolter contre cela, le »destin« du breton était tracé.
En faire une question d'écriture, c'est être à côté du problème. D'ailleurs il existe une écriture dite populaire, et appelée »universitaire«. Elle n'a en rien fait changer le destin du breton.
Ce qui fait changer le destin du breton, c'est son introduction à l'école, et ce qui le fera changer encore plus, c'est son entrée massive à l'école.
»Vouloir comparer la Corse à la Bretagne n’est pas sérieux :«
Les comparaison sont pourtant toujours utile !
»Je commence à en avoir assez de ces débats qui n’ont aucun sens : nous obtenons ce que nous méritons politiquement. Lorsqu’au lieu de continuer à discuter pour ne rien dire que chacun conscient de la situation s’engage dans un parti dont le but exclusif est l’intérêt de la Bretagne, les choses changeront d’elle-même.«
Ca j'en doute ! Les partis bretons existent, ce n'est pas en ayant plus de militants qu'ils auront plus d'électeurs !
Je crois qu'on est condamnés à faire pression sur les partis français. C'est en cela qu'un media comme ABP est utile, parce que ce ne sont ni ouest-france ni le télégramme qui vont le faire.
Donc en matière de discussion »qui n'ont aucun sens« ,je crois, Iffig, que tu en as ta part !
»Aujourd’hui je crois que nous avons obtenu le maximum de ce que nous pouvons attendre d’un système jacobin et nationaliste français"
Plutôt moins que le minimum, que le maximum. Je crois au contraire que le système jacobin n'est plus tenable dans l'Europe actuel, surtout après la perte de son triple A, et qu'il va devoir déscentraliser assé fortement. Et si la gauche passe, elle devra entre autre signer la Charte européenne des langues minoritaires.
Qu 'un olibrius qui en plus a des responsabilités au niveau de la langue bretonne critique les bretonnants de naissance, cela semble à priori pas fin et doit être effectivement signalé, mais cela n'a rien à voir avec une quelconque orthographe. De la même façon ce n'est par ce qu'on parle breton que l'on est pro-emsav ! Je connais des personnes qui sont bretonnants de naissance et qui sont même franchouillards invétérés. Dire que c'est la faute de l'emsav qui aurait une attitude déplacée auprès des bretonnants de naissance, cela est de la mauvaise foi.
Pour moi, l'emsav regroupe les bretons qui sont conscients de leur culture bretonne et luttent pour éviter tout délitement plus poussé de la Bretagne dans la France sans contrepartie et voire même recherchent les moyens pour que la Bretagne, en tant que pays puisse recouvrer son émancipation. Je l'ai déjà dit , ce n'est parce que on est bretonnant de naissance que cela fait de nous un «breton » authentique ou militant.
La Bretagne a toujours été duale que cela soit au niveau des langues (brittonique-romane), de la culture (celtique-romane), ce qui a toujours fait sa force et cela ne fait pas d'elle un territoire culturel français, au contraire.
Si des bretonnants de naissance veulent que la Bretagne s'en sorte, ils n'ont qu'à rejoindre cette emsav cela leur permettrait de pouvoir modifier son aura, son comportement, de développer (enfin!) la langue bretonne , arrêter de se plaindre et surtout leur éviter de voter pour les partis pro-français, lesquels n'ont jamais rien fait pour la Bretagne et encore moins pour la langue bretonne ou alors le strict minimum car ils étaient sous pression. Et cela n'est pas prêt de changer.
Mais pour que cela se fasse, il ne faut pas oublier de faire un petit travail sur soi-même d'introspection et de comporter en citoyen adulte et non plus en enfant schizophrène qui attend tout de son tuteur actuel, l'état français. vaste programme !!!
A vrai dire, je ne m'étais même pas rendu compte que je vous avais tutoyé. J'ai dû me relire pour savoir où. Ca m'arrive de tutoyer, volontairement ou dans le feu de l'action, il n'y a pas là d'intention négative de ma part.
«Des fois je me dis que pour que la Bretagne retrouve sa stature qu'elle a pu avoir, il faut réveiller les Bretons. Le problème est que ces derniers sont totalement anesthésiés.
Ce n'est pas propre aux Bretons, d'être anesthésiés, c'est mêm la norme d'à peu près tous les peuples, et il y a peu de contrexemples. Qu'est ce qui peut faire sortir de l'anesthésie ? Quelque chose de très fort. Quand on sait que moins de 30% des Bretons savaient qui était Le Drian après 5 ou 6 ans de manda à la tête de la »Région«, il n'est pas dificile d'imaginer l'ignorance où végettent les partis »bretons«. Les Bretons vivent dans un univers où tout est français : les medias, l'école, les politiques (leurs députés, sénateurs, maires, etc.) La »résistance« n'est pas quelque chose de simple et d'évident. Chacun doit en premier lieu penser à ses moyens de subsistance, et en Bretagne, c'est par le système français qu'on peut les obtenir, pas par la langue bretonne ou la culture bretonne. C'est pour ça que les partis bretons sont inaudibles. Pour qu'ils soient audibles, il faudrait qu'un »système" breton soit envisageable, qui leur offre les mêmes avantages et les mêms possibilités que le système français.
piv, pelec'h, pevare ?
Si ce n'est pas sérieux de prendre les Corses en exemple avec leur 35% de voix aux élections, tu peux prendre les Basques du Nord qui font entre 10 et 15 % ou les Alsaciens qui ne font rien du tout... Dans tous les cas ils vont tous beaucoup plus vite que les Bretons.. Pourquoi ? C'est aussi cela la vraie question...
Yannig BARON
L'UDB est claire et cohérente. Il n'y a aucun brouillage. Elle est tout à la fois le parti de la défense des intérêts de la Bretagne ET celui des intérêts des Bretons dans leur vie quotidienne.
Dire que les élections présidentielles «françaises» ne concernent pas les Bretons, c'est non seulement se foutre du monde, mais c'est aussi et surtout être complètement à côté de la vraie réalité. Il suffit d'être un tant soit peu à l'écoute dans son entreprise, sur le marché, dans les repas de famille... pour se rendre compte que l'élection de dans trois mois passionne AUSSI les Bretons.
Elle les passionne et elle les concerne. Pour les Bretons comme pour les autres, reprendre ou pas 5 ans de Sarkozisme, ce n'est pas neutre. Ni pour leur vie de tous les jours, ni pour ceux que ça intéresse pour l'avancée des revendications bretonnes.
Après, on peut toujours décider de vivre sur une autre planète... c'est un choix.
De toute façon, les Bretons «conscients», ont le choix. Il y a en Bretagne des partis bretons qui ne sont pas censés «brouiller» quoi que ce soit. On ne peut pas dire qu'ils font un tabac chez les électeurs bretons.
Que d'avoir 35% des voix aux élections facilite les choses, qui pourrait dire le contraire, mais tu ne réponds pas à deux questions:
A) Comment comptes-tu faire pour faire mieux ?
B) Comment expliques-tu que les basques du Nord avec seulement 10 à 15 % et les Alsaciens avec pratiquement 0% vont tout de même beaucoup plus vite que les bretons.
Ensuite dire que les bretons ne feraient que 2 % c'est tout de même un poil minimaliste. Ayant testé la chose pratiquement une douzaine de fois, je n'ai jamais fait si peu.
Kenavo si tu suis encore cet excellent débat qui au moins aura permis de sortir un petit peu du cercle de ceux qui décident pour nous.
Yannig Baron
C'est tout à fait le discours qui confirme ce que je pense ! Et le fait dire que les partis bretons «ne font pas un tabac» est tout à fait le discours des partis souverainistes, confisquant le pouvoir, auprès desquels vous mendiez.
Du côté socialiste, on sent des avancées possibles :
Voir le site
«Bernard Poignant ... a pour sa part, confirmé être favorable à une «communauté unique de Bretagne, au niveau régional, à l'image de l'Alsace...».
»Deux députés socialistes, le Quimpérois Jean-Jacques Urvoas et l'Alsacien Armand Jung feront paraître début février un opuscule qui aura pour titre: «Langues et cultures régionales: en finir avec l'exception française».«
Dans les deux cas, l'Alsace montre la voie.
L' »opuscule« est déjà disponible sur ce site : Voir le site
Je l'ai lu, et il frappe très fort !! C'est un véritable réquisitoire contre la »politique linguistique« de la france, en particulier depuis la »révolution«. C'est étonnant de lire cela sous la plume de socialistes.
Il s'inspire de ce site canadiens :
Voir le site
L'opuscule est présenté ainsi :
»Les langues régionales n’ont pas, en France, d’existence officielle. Les auteurs de cet essai reviennent sur les conditions historiques qui ont présidé à la marginalisation des langues régionales en France et appellent à la fin de la discrimination, afin que les normes internationales sur la question puissent enfin s’appliquer."
Pedi a rafen deoh gand plijadur mond da lenn ar pez a vez greet kostez du-mañ pe du-ze, bez ez eus e leiz a skridou fresk (reou brud nevez na pa ve ken, + Skol Vreiz) a vez greet nebeud a vrud diwar o fennou kar n'int ket kar d'an dud e karg (fors penaoz evel ma ouezoh ar re hont e 2012 ne reont foultr kaer euz an embann, na deuz al leoriou).
Marteze e vezo ker koulz ganin mond goustad ha dousik ganti ha nompaz klask gourenna gand ar re a laka kaoud ensavaduriou (dal, me zo gouest ive da ezteuler brezhoneg kimiek). Eun dra vad eo deoh ober o zeiz gwella evid gounid trevachou hag anaoudegez er bed braz hag er republik gall. Gweled vo da beleh e vezo skoet. Evit brema vad emañ pell ar Yannig deuz e gazeg.
Gwella zoñjou a vrezoneger, nann britto-foney
Quitte à prendre et créer de la matière je préfère parier sur ce que je connais, qui est là près de moi à porté de mains... me zo evel Sant Toumaz ! pez a zegouezo da heul ne sell ket ouzin, marteze e ra ouzoh !
bons ébats et débats à vous en tout cas, ce fût un plaisir de me faire étriper par la bien pensance néo armoricaine.
kenavezo en ivern yen !