En 2000, un attentat contre un restaurant rapide de Quévert (Bretagne) et avait fait une victime. Quatre militants indépendantistes bretons avait été inculpés et acquittés après un procès dont la longueur (quatre ans) avait été largement dénoncée par les médias et n'est pas digne d'un pays se réclamant démocratique. Le parquet général vient de faire appel de cette décision.
Ainsi, un nouveau procès contre trois d'entre eux doit s'ouvrir en fin novembre. Gael Roblin, Kristian Georgeault et Paskal Laizé vont comparaître devant un tribunal spécial sans qu'aucun élément nouveau ne vienne appuyer l'accusation.
De nombreuses organisations politiques bretonnes (tant à droite qu'à gauche) dénoncent un procès qu'ils considèrent comme une «mascarade» en le qualifiant de «procès du militantisme breton». Ils accusent la justice française de bafouer le principe de «présomption d'innocence» en rappelant qu'en 2000 le jour même de l'explosion «la procureure au parquet anti-terroriste de Paris, affirmait [...] que la seule piste convenable à ses yeux, était celle des indépendantistes bretons».
Une manifestation de soutien aura lieu à Rennes / Roazhon du 15 novembre prochain.
■