Le 10 septembre, à Lannion, à Douarnenez et ailleurs en Bretagne, ensemble dans la rue pour le droit à l’accès au logement pour tou.tes !
Lors de son «https://bretagne.fsu.fr/habiter-en-bretagne-un-colloque-reussi-et-prometteur/» target=«_blank» rel=«noopener»>colloque de décembre 2021, la FSU Bretagne avait braqué les projecteurs sur la crise montante du logement dans la région (voir «https://bretagne.fsu.fr/habiter-en-bretagne-un-colloque-reussi-et-prometteur/» target=«_blank» rel=«noopener»>notre dossier ici). Depuis il ne passe pas une semaine sans que la presse locale ou régionale se fasse l’écho des difficultés croissantes d’accès au logement dans de nombreux territoires bretons. Des zones qui semblaient jusqu’ici protégées de la tension du marché de l’immobilier sont maintenant clairement au cœur d’une tourmente sociale excluant les plus modestes et les plus jeunes. Les causes sont connues :
• L’engouement pour des territoires qui attirent des acheteurs aisés pour l’achat de résidences secondaires
• Une augmentation des ventes de résidences principales au profit d’acheteurs au pouvoir d’achat plus élevé
• Le développement de la location de courte durée type AirBn’B
• Un parc privé de logements de mauvaise qualité
• L’absence de politique publique ambitieuse pour augmenter le parc de logement social
Si tout le monde s’accorde pour constater la crise et pour dire qu’elle exclut les plus pauvres de leurs communes et des services, et qu’elle accentue la crise environnementale en augmentant le temps de trajet domicile-travail, peu d’actions sont effectivement mise en œuvre pour inverser cette spirale. Ainsi en dépit des constats, aucune commune de la Région Bretagne n’est classée en Zone Tendue.
Or dans les communes classées « zone tendue » s’applique la taxe sur les logements vacants (TLV). Cette taxe concerne les propriétaires de logements inoccupés dans des zones où la demande de logement est importante par rapport à l’offre. Dans les communes « zone tendue », une majoration de taxe d’habitation jusqu’à 60 % peut s’appliquer aux résidences secondaires. Il faut en plus qu’une délibération du conseil municipal ait décidé de l’appliquer localement. Les communes « zone tendue » ont également la possibilité de réguler la location de courte durée (type AirBn’b…) et d’encadrer les loyers.
Une décision du gouvernement ou du représentant de l’Etat pourrait faire entrer en Zone Tendue certaines communes bretonnes permettant ainsi de mettre un terme à cette rupture de l’égalité républicaine.
Alors, ensemble, le 10 septembre mobilisons-nous et exigeons :
• que les élu.es de Bretagne œuvrent pour le classement « Zone Tendue » des communes du Tregor-Goelo, Argoat, de Douarnenez, du Cap Sizun, du haut pays bigouden, pays de Morlaix, etc.
• la mise en place, comme à St Malo, de mesures compensatoires à la location de courte durée
• la collecte de la THLV (Taxe d’Habitation sur les Logements Vacants) à l’échelle des intercommunalités comme la loi le permet déjà pour financer des services d’hygiène afin de délivrer des permis de louer pour lutter contre l’habitat indigne.
la FSU Bretagne apporte son soutien aux initiatives prises par les différents collectifs locaux pour les mobilisations du 10 septembre pour l’accès au logement digne pour tou.tes. Elle appelle à participer notamment aux rassemblement prévus à Lannion et à Douarnenez ainsi que dans les différents lieux où il est appelé à des rassemblements sur la base de cet appel.
Nous connaissons tous et toutes quelqu’un qui peine à se loger ! En famille, avec les amis, voisins et collègues de travail, Manifestons le samedi 10 septembre à Lannion, à Douarnenez et ailleurs en Bretagne !
Vous trouverez ci-dessous l’appel du collectif Trégor-Goelo-Argoat à la manifestation de Lannion 11h quai de l’aiguillon – Manifestation prévue à Douarnenez à 10h (lieu à préciser)
Ce communiqué est paru sur FSU BRETAGNE
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