70% des Bretons pour l'autonomie ?
Dépêche publié le 4/10/23 8:09 dans Politique par La rédaction pour La rédaction
Le quotidien Le Télégramme fait remarquer que si les Bretons des cinq départements sont sondés régulièrement sur la réunification, aucun sondage sur l'autonomie n'a été réalisé à ce jour. Le très éphémère Breizh Civic Lab qui en juillet 2019 avait financé un sondage des sentiments des Bretons sur la réunification et sur l'Assemblée de Bretagne n'avait même pas posé la question de l'autonomie !
Oui, des sondages sur l'indépendance ont été réalisés et les résultats qui étaient à 23% en 2000 (sondage CSA-Télégramme de Brest-Presse Océan ) n'étaient plus que de 18% en 2013 (sondage IFOP pour BRETONS) mais jamais rien sur le désir d'autonomie.
Le Télégramme a donc lancé un vote en ligne intitulé Sondage des lecteurs et pour le moment 70% des personnes ayant répondu ont répondu OUI
L'autonomie, c'est quoi ?
Selon la définition de Wikipédia : « L'autonomisme est une doctrine politique soutenant l'acquisition ou la préservation de l'autonomie politique souvent d'une région, voire d'une nation. De façon générale, l'autonomie politique consiste en une gestion locale des territoires en limitant les actions de l'État supérieur sur des compétences définies. Pour le territoire autonome, les compétences sont plus larges qu'avec la décentralisation administrative. On retrouve les systèmes autonomistes aussi bien dans les États à système centraliste, que dans ceux à système fédéral. Dans un système centraliste, l'autonomie politique ne remet pas en cause la souveraineté de l'État central et il n'y a donc pas de partage de souveraineté comme dans un État fédéral qui la partage avec les États fédérés.». Dans tous les cas l'autonomie confie à l'État les fonctions régaliennes comme la Défense, la représentation diplomatique, la frappe de la monnaie, etc
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Vos commentaires :
Y. Le Boulc'h
Jeudi 26 décembre 2024
Le mot autonomie n'a aucun sens. Donc interroger les gens la dessus sans indiquer quels sont les pouvoirs (par exemple lever les impôts pour la communauté autonome basque) n'a aucun sens.
L'indépendance c'est concret comme mot, car cela repose sur un droit international, une réciprocité internationale, une liberté liée à la souveraineté.
Pour revenir sur l'autonomie, il existe une république autonome en Azerbaïdjan, le Nakichevan.
En réalité ce territoire n'a aucun pouvoir. Il est autonome de jure uniquement. Rien à voir avec la communauté autonome basque.
Penn Kaled
Jeudi 26 décembre 2024
Bretagne France la solution deux états interdépendants ?
jojo
Jeudi 26 décembre 2024
Evidemment autonomie c'est vague et peut représenter des réalités très différentes. Cependant vu la situation actuelle en France, le mot autonomie est très claire, il sa'git de rompre avec le centralisme obsessif parisien.
Alors déjà si les français peuvent intégrer l'idée que la démocratie passe par cette dévolution de pouvoirs, ce serait déjà pas mal. Moi ce que je vois en Bretagne et en France, c'est que tout le monde se plaint tout le temps de l'état mais quand il y a un problème (même un truc stupide comme des punaises de lit) tout le monde se retourne vers l'état pour résoudre le problème... c'est absurde, c'est la mentalité des français qu'il faut faire évoluer. A partir de ce moment il sera peut être possible de débattre du fond: rǵionalisme ? fédéralisme ? indépendance ? Et de là evolution du système électoral et du partage des pouvoirs pour que chaque entités puisse être responsable des fonctions qui lui reviennent.
Y. Le Boulc'h
Jeudi 26 décembre 2024
Cela fait des décennies que l'autonomie des collectivités locales est mentionnée dans le code des collectivités locales en France, mais ce mot ne donne pas plus de droits que ce que l'Etat veut bien déléguer. C'est un mot finalement très flou.
La Corse serait inscrite dans la Constitution, déjà c'est plus concret. Cela présuppose que la Corse ne peut pas disparaître juridiquement du jour au lendemain par la décision d'un Hollande Bis
Émilie Le Berre
Jeudi 26 décembre 2024
Le problème est que ceux qui s'y opposeent font en sorte que autonomie ou indépendance soient amalgamées avec autarcie.
Didier Lebars
Jeudi 26 décembre 2024
Ainsi il reste un bonne proportion de gens intelligents bloquee dans un systeme ou les amorphes auront toujours le pouvoir electoral. Le seul moyen de les raisonner est d'attendre un defaut sur la dette francaise, sur ce point nous avons considerablement progresse ces 5 dernieres annees.
Le debat historique entre un duche ou royaume etait deja un debat entre autonomie et independance. Une petite nation est de toute maniere soumise a des pressions des plus gros voisins, les alliances et compromis sont obligatoires.
Les Basques en Espagne gerent 95% de leur budget, ils donnent le residuel a l Espagne pour le regalien et l Union Europeenne. Dans le contrat ils ne peuvent adopter une fiscalite trop attractive. Rennes Universite a participe a ce modele. Pas besoin de reinventer la roue, c est le compromis que la Bretagne devait mettre sur la table depuis 50 ans.
Bilbao affiche depuis cette reforme le plus haut PIB/hab en Espagne, devant la Catalogne et Madrid. Ils ont bati une economie basee sur le cluster de competence - cluster comme l agro alimentaire deja en place en Bretagne. La Bretagne avec ses resultats scolaires en tete de l'hexagone, avait tout les atouts pour faire la meme chose.
Al Coin
Jeudi 26 décembre 2024
Au moment ou « not président » veut mettre les mains dans le cambouis vaseux de la constitution français, et semble vouloir reconsidérer une recentralisation, entre autres envies de tripatouillage de la vieille dame qui à tant déjà subi tellement d’intervention de chirurgie esthétique, il serait bon que, si par surprise (malheur ?), cela devait faire aboutir une prise de décision, à PARIS d’une approche réelle d’autonomie locale (aux formes inconnues), il serait bien plus que temps que nous sachions nous Bretons , non seulement celle que nous voulons, mais bien plus encore celle que « nos élus » actuels eux voudraient pour nous, si une telle surprise devait surgir tout d’un coup dans l’année qui suit (rêvons un instant) ! Et que les bistouris soient mis par Paris entre leurs menottes !...
Mais ce n’est plus ces élus, ces partis qui depuis au moins70 années (j’aime bien le chiffre 7) pour les uns et les autres qui sont/seraient habilités et jugés légitimes afin de mener les réflexions, négociations et élaborations d’une autonomie /indépendance.
Par exemple je ne considère absolument pas que tous de ceux-là encore en place soient jugés, estimés, compétents et dignes éventuellement de débattre en nos noms ; et cela au moment où une telle « révolution » devrait avoir lieu, et qui ont soigneusement évité pendant toute une vie politique de prononcer, même dans un souffle court le mot d’AUTONOMIE, et encore moins d’INDÉPENDANCE , et/ou ont combattu ces idées mêmes sans vergogne sous la bénédiction et l’ostensoir de l’état franco-parisien!
Si cela devait se faire, par ceux-là, il serait indispensable d’installer un système d’information et référendaire local qui puisse donner voix aux chapitres et contrôler, réfuter si nécessaire leurs options et orientations ! En attendant, ou plutôt en assistant et organisant la période durant laquelle les nouvelles générations de dirigeants libérés des carcans politiques jacobins, jusqu’à leur propre indépendance les remplacent ! Et pourquoi après tout, ces institutions ne perdureraient pas ?
Perso et depuis des décennies, sous un nom, un pseudo ou un autre seul le mot « indépendance » portait la Promesse, je n’ai jamais exprimer de doutes sur la nature ni de la forme de Liberté(s), de possibilités que peut créer la réalité politique d’une Nation Indépendante, dans des interdépendances nécessaires et souhaitables dans tous les domaines que des Nations décident mettre au pot commun, pour leur bien commun !
Je n‘ose pas, en l’occurrence, vraiment citer en exemple l’Union Européenne, et moins encore à l’ombre profondément révélatrice de la guerre d’Ukraine. S’il en était besoin.
Mais pour l’instant un hochet semble agité…à Paris
Rafig 44
Jeudi 26 décembre 2024
D'accord avec Jojo :
Autonomie c'est concret car cela veut dire se défaire du centralisme Parisien et la possibilité de récupérer nos droits et libertés confisqués à la Révolution.
L'indépendance de la Bretagne, c'est très clair dans les sphères du pouvoir français républicains : c'est UNE DÉCLARATION DE GUERRE !
Donc si vous voulez avoir des soldats dans nos villes et nos campagnes qui tuent et brûlent tout ce qui bouge .... vous irez tout seul réclamer l'indépendance. Allez faire un tour en Ukraine pour voir ce que cela donne une armée (russe) lâchée sur une population civil.
Rafig 44
Jeudi 26 décembre 2024
L'autonomie a du sens s'il y a la Réunification avant !
C'est la seule chose à préciser à dire et redire aux bretons.
naoned paotr
Jeudi 26 décembre 2024
Demat,
Cet article est une blague...
Comment peut-on interroger un institut de sondage parisien «Odoxa» qui n'a pas réaliser un seul sondage sur la Bretagne et venir commenter des résultats de sondage fait par des confrères (Ifop, CSA, TMO...) et enfoncer des portes ouvertes pour mieux les refermer juste après...
Extrait:
Et la volonté d’autonomisation de la pointe bretonne ? « Cette autonomisation dans la France » pourrait susciter plus de soutiens, mais la capacité à converger de ceux-ci est très hypothétique dans la mesure où le « régionalisme breton » agrège des populations hétérogènes et assez opposées (Parti breton, UDB, Bonnets rouges, écoles Diwan…). »
Je ne sais pas depuis combien de temps le Erwan Lestrohan n'a pas échangé avec des Bretons et des Bretonnes sur le sujet de l'autonomie car dire que la capacité à converger du «Parti breton, Udb, parents d'élèves Diwan ou autres »Bonnet rouges« est faible sur ce sujet est totalement faux.
Au contraire, on voit qu'il y a un consensus politique sur le sujet de l'autonomie, réunification, langue ... Appuyé par le résultat de ce sondage: 70% (des électeurs) sont pour l'autonomie.
Donc on essaye de faire croire que c'est la faute des partis autonomisme Bretons de gauche, du centre et de droite si la Bretagne n'a pas plus d'autonomie !! Quelle blague, plus c'est gros plus ça passe..
Mais pour rappel, c'est le »PS« qui est au commande depuis 40 ans en Bretagne et donc c'est uniquement leur responsabilité de menteur et d'arrogant (discours et promesses avant les élections et mépris une fois élus)...
Si Ouest Eclair (pardon ouest france) laissait un peu plus de place aux partis autonomistes pour s'exprimer sur l'actualité alors les résultats aux élections de ces partis serai meilleur... Et le combat pour l'autonomie pourrai commencer à être mené via une coalition comme il en existe dans plusieurs pays ou régions sur des sujets transversaux.
Ne pas confondre qui portent les idées d'autonomie et autres (Militants, partis politiques Bretons) et ceux politiquement élus par de fausses promesses (PS) dont le travail serai de les faire aboutir...
L'honneur et le respect de la parole donnée est un mot que le Parti socialiste ne connait pas et méprise avec une arrogance typiquement »parisienne".
PS= Bretagne trahis
Vive l'abstention et la révolte ! Re zo re
Al Coin
Jeudi 26 décembre 2024
Jojo, si «la dévolution» c'est le prélèvement de l'impôt, alors Paris pour son profit, à responsabilité diluée, à déjà accordé «une forme d'autonomie» à des «Bretons», de celle qui permet, offre une certaine liberté à nos élus rémunérés et bénévoles de voter leur augmentation substantielles, sans états d'âmes particuliers.
Il est vrai que l'électeur villageois insatisfait, au bout de petits mandats prédateurs, sans autres pouvoirs que son petit bulletin ridicule, pourra jouer au «un coup à droite et après, un coup à gauche» et puis recommencer à longueur de décennies. Têtu, obstiné mais souvent fidèle à l'échec permanent!
Beaucoup jouent en croyant et chantant :on a gagné, on a gagné! Un coup à droite un coup gauche...
Dan
Jeudi 26 décembre 2024
La palme revient au parti socialiste de Loire-Atlantique aux manettes, au conseil départemental et à Nantes Métropole. Cette dernière focalise régulièrement l'attention des Nantais sur le commerce triangulaire qui a fortement marqué la ville de Nantes. C'est vrai.
Mais exit l'histoire de la Bretagne, les guerres de Vendée. Le château des Ducs est apprécié vraisemblablement surtout pour le tourisme qu'il génère.
Malgré tout, l'Udb de Nantes se garde des places bien au chaud à la mairie. On peut s'interroger.
Qu'attendre, en ce qui concerne la réunification, de la maire de Nantes numéro deux du parti socialiste ?
Pour l'instant il semble bien qu'une autonomie des régions de France peut faire avancer un peu les choses. A la faveur des réflexions il faudra évoquer la réunification des cinq départements bretons.
Réunification, autonomie comprises non pas comme une envie d'isolement mais avec l'intention de continuer les échanges avec les régions françaises voisines- régions d'ailleurs à forte identité. encore pour l'instant...et par la mer avec d'autres pays. L'unité historique, géographique, géologique étant les fondements de la Bretagne.
Burban xavier
Jeudi 26 décembre 2024
la Bretagne aurait pu servir de labo sur la dévolution des pouvoirs aux régions dans le domaine législatif et sur le budget régional, auparavant il fallait réunifier la Bretagne avec le pays Nantais et l'année 2014 s'y prêtait les manifs à Nnates/ Naoned(entre 15 000 et 40 000 personnes dans les rues de Nantes / Naoned ont montré cette volonté populaire
« la réunification de la Bretagne historique et la géographie humaine est réelle » ...
Un statut pour la Bretagne réunifiée et une Alsace reconnue (détachée du grand Est ) auraient faits de ces régions des exemples d'expérimentation ayant l'assentiment du + grand nombre et cette nouveauté aurait apportée après le mouvement des «Bonedoù Ruz » une respiration démocratique pour la Bretagne entière . En outre, le mouvement des «Bonnets rouges » est un évènement social , historique , linguistique , culturel et politique . Mais les Parisiens centralistes y ont vus le seul sujet : l'écotaxe ( les portiques) dans leurs analyses politiques . Jérôme Fourquet ne voit finalement qu'une jacquerie paysanne «la France d'après».
Ce phénomène politique n'a pas été compris par Paris ...