6ème salon des écrivais bretons à Paris

Agenda publié le 17/01/18 21:34 dans Littérature par Claude Devries pour Claude Devries
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Lire la Bretagne à Paris 2017

Lire la Bretagne, le Salon des écrivains bretons à Paris, est un rendez-vous annuel qui a lieu en février à la salle des fêtes de la Mairie du XIVème arrondissement. 2018 sera l’année de sa sixième édition. Un bon moyen de rappeler que la Bretagne est, après Paris, le premier pôle éditorial en France et une région riche en auteurs qui continue d’inspirer auteurs Bretons et auteurs d’ailleurs.

D’une certaine façon, ce salon veut rendre hommage à la foi au dynamisme des auteurs et à la vitalité éditoriale bretonne, en mettant en avant aussi bien la qualité que la diversité de ce qui est publié en Bretagne ou sur la Bretagne.

Programme :

Vendredi 09 février (Mission Bretonne)

21h00 : L’improviconteuse. Spectacle de théâtre, improvisation sur les thèmes des ouvrages du salon.

Samedi 10 février (Mairie du XIVème arrondissement)

10h00 : Ouverture du Salon

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Trois conférences en Français (Salon Leclerc) :

14h30 : Marie Sizun, thème à venir

15h30 : Frédéric Morvan « Bretagne, l’histoire confisquée. » Éditions du Cherche Midi, 2017.

16h30 : Françoise Le Goaziou « Quand Jeanne Malivel gravait l’histoire de la Bretagne. Révoltes et batailles. » Éditions A.S.I.A, 2018.

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Une conférence en Breton (Salon des Quatre Saisons) :

15h00 : Michel Simon « Filomena Cadoret, une voix oubliée ». Éditions du Centre Généalogique et historique du Poher, 2017.

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16h00 : Spectacle pour enfant le « Père Tire-Bras. » Gildas Le Buhé (chant et saxophone), Régis Huiban (accordina et accordéon), et Christelle Le Guen (illustration et vidéo).

18h00 : Fin du salon

20h30 : Fest-noz dans la salle des fêtes de la mairie du XIVème.

Durant toute la journée possibilité de petite restauration : crêpes et buvette.

Marie SIZUN invitée d’honneur.

Marie Sizun est née en 1940. Elle a été professeur de lettres en France puis en Allemagne et en Belgique. Elle vit à Paris depuis 2001 mais revient régulièrement en Bretagne où elle aime écrire.

En 2008 elle a reçu le grand Prix littéraire des Lectrices de ELLE, et celui du Télégramme, pour La Femme de l’Allemand ; en 2013 le Prix des Bibliothèques pour Tous ainsi que le Prix Exbrayat, pour Un léger déplacement ; en 2017 le Prix Bretagne pour La Gouvernante suédoise.

Le spectacle d'illustration Le Père Tire-Bras, de la compagnie La famille Petitplus.

Caché au fond de la rivière, le Père Tire-Bras guette depuis des siècles. Monstre redouté de tous, il dévore les enfants qui s'approchent un peu trop près, tout le monde le sait, mais Olivier, lui, n'y croit pas du tout.

Poétique et drôle, sous la forme d'un court récit, le Père Tire-Bras fait revivre quelques-unes de nos peurs d'enfants. Ce spectacle montre au public un illustrateur au travail et une image en train de naître. Un art que l'illustrateur exerce habituellement dans l'intimité d'un atelier, bien à l'abri des regards. Un texte de Jean-François Chabas, lu par Jean-Marc Imbert, avec Gildas Le Buhé (chant et saxophone), Régis Huiban (accordina et accordéon), et Christelle Le Guen (illustration et vidéo). Après la projection, un débat sera organisé.

Durée : 40 minutes. À partir de 5 ans.

Conférences :

Frédéric Morvan « Bretagne, l’histoire confisquée. » Éditions du Cherche Midi, 2017.

Frédéric Morvan est un historien de la Bretagne, fondateur du CHB (Centre d’histoire de la Bretagne) Kreizenn Istor Breizh, spécialiste de la chevalerie bretonne, il a aussi publié un ouvrage qui remporté un beau succès aux éditions Michel Lafon « Bretons, quelle histoire ! »

Dans son dernier ouvrage Bretagne, l’histoire confisquée, Frédéric Morvan part, comme il l’écrit lui-même, en quête de la vérité bretonne.

« Cette enquête rend à la Bretagne et aux Bretons leur identité et leurs racines. Pourquoi ? Parce que les Bretons ne connaissent pas leur histoire. Hormis Du Guesclin, le roi Arthur avec la série Kaamelott et Anne de Bretagne, ce passé reste confisqué. Par qui et pourquoi ?

C’est le sens de cette recherche. Historien et Breton, j’ai voulu comprendre. J’ai puisé dans l’histoire de la Bretagne pour trouver des explications, des réponses, des remèdes. Il m’a fallu cinq ans d’écoute, d’échanges et de réflexion pour saisir ce malaise qui dépasse largement la Bretagne et les Bretons et déborder sur l’histoire de France. Pièce après pièce, j’ai reconstitué le puzzle d’un curieux fonctionnement que l’on cache. En réagissant à l’actualité, souvent dans l’émotion, toujours avec la même volonté d’éclaircir ce passé brumeux, j’ai tenté, lors de cette traversée, sur des mers calmes, agitées et tempétueuses, de faire le point. Et de rétablir la vérité. »

Frédéric Morvan

Françoise Le Goaziou « Quand Jeanne Malivel gravait l’histoire de la Bretagne. Révoltes et batailles. » Éditions A.S.I.A, 2018.

Professeur d’histoire et conférencière, Françoise Le Goaziou travaille sur l’histoire de la Bretagne, en particulier sur les bretons de Paris. Elle a déjà publié un ouvrage sur Jeanne Malivel « Quand Jeanne Malivel gravait l’histoire de la Bretagne. Héros de Bretagne. » en 2017. Elle est membre CHB (Centre d’histoire de la Bretagne) Kreizenn Istor Breizh et présidente de la Misionn Bretonne Ti ar vretoned de Paris.

Michel Simon « Filomena Cadoret, une voix oubliée ». Éditions du Centre Généalogique et historique du Poher, 2017.

Après une vie active de 28 ans, dans l'enseignement, principalement en langue bretonne, à l'école élémentaire publique, Michel Simon a souhaité pendant sa retraite déjà bien occupée, rendre un hommage littéraire à une artiste un peu méconnu du siècle dernier, morte jeune, mais ayant laissé un patrimoine immatériel de grande valeur : Philomena Cadoret.

« Koulmig d'Arvor »

Celle-ci est née à Bonen en 1892 et sera plus connue sous le nom de « Koulmig Arvor », la petite colombe d'Arvor en français. Très jeune, elle se fera connaître par ses écrits, ses poèmes et ses chansons. À son époque, elle a su s'imposer dans un monde artistique, majoritairement composé d'hommes et sera reconnue par des grands comme Anatole Le Braz, François Vallée ou Maurice Duhamel. Elle ne se remettra jamais de la mort de son époux pendant la Grande Guerre et elle décédera à l'âge 30 ans.

© Le Télégramme (voir le site)

Fest-Noz :

Un grand Fest-noz organisé dans la salle des fêtes de la mairie du 14ème arrondissement.

Avec entre autres :

Le duo Gildas Le Buhé, Régis Huiban

Ar Gazeg Veurzh

Et le meilleur de la musique bretonne en Île de France.


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