Cent personnes étaient réunies à Keraodren pour une journée d'assemblée générale extraordinaire, une journée de travail et de retrouvailles pour les membres du réseau des écoles immersives en langue bretonne.
Les débats se succèdent sur le fonctionnement de l'association et la révision des statuts. Comment faciliter le travail de tous, avoir le plus de démocratie possible ? Faire que les bénévoles, les donateurs, les comités de soutien aient leur place ? Faut-il un an, ou deux ans avant de réélire le bureau ? ...
Autant de questions débattues, avant les votes de l'après-midi où les cartons rouges vont se lever plus d'une vingtaine de fois à chaque article.
Mais avant le repas, les deux invitées à prendre la parole étaient toutes deux des élues du PS : Lena Louarn, vice-présidente du Conseil Régional en charge des langues de Bretagne qui est intervenue en breton, traduite par Christian ar Bras, et Chantal Guittet, députée de la cinquième circonscription, à Lesneven.
La présidente de Diwan, Stéphanie Stoll, en a profité pour lui demander de quelle manière elle pensait agir, après les échecs précédents à l'Assemblée nationale, concernant les langues minorisées de France.
La politique des petits pas qu'elle a préconisée est certes la plus répandue et elle a dit que ce serait difficile de reposer la question avant la prochaine mandature... mais elle va essayer.
Le bilan 2015 est globalement positif, malgré le fait que l'école Diwan de Paris n'ait pas pu ouvrir ses portes à la rentrée, un point noir au tableau sur lequel la présidente insiste : «s'il y a des parents partants, nous les aiderons» .
Une nouvelle école a ouvert à Pont Croix et une seconde a été validée en mars 2016 à Saint Herblain. Un deuxième lycée est programmé à Vannes pour la rentrée 2019.
Pour le moment, Diwan invite tous ses sympathisants à participer à la Redadeg, qui a augmenté son parcours de 200 kilomètres, presque tous vendus, et à réfléchir à la belle fête des 40 ans de l'association, née à Lampaul Ploudalmézeau en mai 1977 !
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