2021, et si la Bretagne prenait son destin en main ?

Lettre ouverte publié le 4/01/21 13:21 dans Politique par Ollivro Caroline pour Ollivro Caroline
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Que nous apprend la pandémie ?

L’année qui vient de s’achever sera certainement à marquer d’une pierre noire dans l’histoire récente de l’humanité. Pourtant, au cœur de cette épidémie mondiale s’il en est, quelques raisons d’espérer sont apparues en Bretagne.

En effet, alors que la France est la risée de ses voisins après sa gestion ubuesque des masques au début de cette crise, peu rationnelle des tests ensuite (c’est un euphémisme) et catastrophique de la vaccination ces derniers jours, la Bretagne à cinq départements conserve depuis le début de l’épidémie des taux de mortalité exceptionnellement bas en comparaison du reste de l’Hexagone.

Au 30 décembre par exemple, pour 4,755 millions d’habitants (B5) que comprend notre région, il y avait 1350 personnes décédées de la Covid19, en y incluant les personnes transférées ici depuis des régions françaises aux hôpitaux saturés. Cela donne pour la Bretagne un ratio de 37 morts pour 100 000 habitants, là où l’Allemagne est à 39 morts (à la même date du 30 décembre) pour 100 000 habitants, et la France hors la Bretagne à 98 morts pour 100 000 habitants.

Il n’est pas question ici d’analyser le pourquoi de ce chiffre étonnant puisque des épidémiologistes s’en chargeront, mais l’absence de très grandes métropoles, le fait d’avoir des frontières essentiellement maritimes ou encore la discipline dont ont fait preuve la plupart des Bretons ont déjà été cités.

Noblesse d’État et hobereaux locaux

Ce qui attire surtout l’attention ici c’est qu’aucun personnage politique en charge parmi nos édiles bretons, nos députés, nos sénateurs ou encore nos conseiller régionaux, en dehors de Marc Le Fur et de Paul Molac ne s'est inquiété du fait que le confinement décidé unilatéralement depuis Paris a été totalement disproportionné en Bretagne. En effet, du fait de ces chiffres, la Bretagne aurait pu continuer à avoir une activité économique et d’abord commerciale, certainement un peu réduite, mais notre région aurait dû échapper à l’asphyxie organisée de certains commerces et des pratiques culturelles collectives.

Comme souvent, aucun des membres éminents de notre classe politique affiliée aux partis hexagonaux, élus et réélus depuis longtemps sur nos terres bretonnes, n’a pris la défense des intérêts bretons dans cette affaire. C’est absolument navrant et il semble que cette crise a accéléré la prise de conscience de nombre de nos compatriotes bretons sur l’anachronisme de cette organisation « une et indivisible ». Cette république ultra centralisée, pataude, saturée en fonctionnaires, et dont il est de plus en plus évident qu’elle est au service des intérêts de cette « Noblesse d’État » décrite par Bourdieu dans son excellent ouvrage en 1989.

L’abandon de longue date des intérêts bretons par la classe politique locale

En cette nouvelle année, il est tentant de faire un bilan plus large et de lister d’autres domaines où nos politiques bretons ont été à la dérive depuis le sursaut salvateur du CELIB.

Commençons par l’absence de connexion de nos ports bretons au réseau européen de fret ferroviaire en dehors de Nantes-Saint-Nazaire et qui doit leur être imputé, dans un domaine où les retombées sur le plan écologique et économique vont se faire sentir pendant des décennies. Pourtant le Portugal, bien plus éloigné de l’axe lourd européen que ne l’est la Bretagne a ses trois grands ports connectés à ce réseau, même chose pour la plupart des ports espagnols. Qu’ont fait nos élus bretons pendant qu’ailleurs en Europe les ports se connectaient à ce réseau ? Et Monsieur le Drian, maire de Lorient puis président de région, et enfin ministre ? Puisque le port de Lorient n’est toujours pas connecté lui non plus, pas plus que Brest, Roscoff ou Saint-Malo. C’est absolument scandaleux mais c’est dans la droite ligne de la négation des atouts maritimes bretons orchestrée depuis Paris, depuis plusieurs siècles…

Qu’ont fait par ailleurs nos élus pour que la Bretagne puisse jouir au mieux des taxes et impôts qui sont prélevés sur son territoire ? Alors que le budget de l’État est d’abord mis à disposition de l’Île-de-France qui s’en repait pour nourrir ses grands serviteurs et ses institutions locales. Ainsi 84 % du budget de l’État de la culture est dépensé en Île-de-France (chiffre relevé sur le site de l’Assemblée Nationale), pour 1% en Bretagne… Et le Budget culture de la Région Bretagne (42 millions d’euro en 2020) est cinq fois inférieur au simple budget de fonctionnement de l’institution Opéra de Paris. Entend-on nos élus s’en plaindre ?

Qu’ont fait nos élus bretons pour éviter à l’agriculture bretonne d’être sous la coupe d’un lobby agro-alimentaire peu soucieux d’environnement, quand depuis Paris on a décidé il y a longtemps que la Bretagne serait le « grenier à viande » de la France. Qu’ont-ils fait, nos élus régionaux contre les algues vertes depuis quarante ans ? Pour le bien-être animal dont l’OMS annonce qu’il doit être pris en compte pour éviter de nouvelles pandémies ? Quant aux aides de la PAC, dont la France profite grandement, et dont on sait qu’elles profitent en premier lieu aux paysans beaucerons, aux céréaliers, quel homme politique breton a tenté quelque chose pour éviter là aussi un racket de l’Île-de-France ? Pour quel résultat ?

Une langue se meurt en silence

Nous pourrions ainsi survoler tous les domaines pour nous rendre compte à quel point notre classe politique locale est complice de cette mise à genoux de la Bretagne souhaitée par le pouvoir central. Mais il faudrait plus d'un éditorial…

Évoquons cependant la langue bretonne, qui se meurt, et que Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale centralisée, contribue à faire mourir un peu plus vite par ses décisions absurdes concernant les langues dîtes « minoritaires ». Ici quelques députés bretons se lèvent enfin, souvent les mêmes, mais pour quel résultat sur le long terme ? Obtenir un court sursis..., quand ailleurs en Europe des efforts réels ont été réalisés pour sauver des langues comme le gallois ou le catalan.

Les Corses et les Alsaciens montrent l’exemple

Quant à la réunification, vieux serpent de mer, on a vu des François de Rugy et consorts arpenter les estrades des manifestations pro réunification à Nantes pendant des années, et là encore faire de beaux discours. Mais ensuite ? Un petit passage sous les ors de la République, si prodigue avec ses serviteurs zélés, et tout est oublié alors que la question est pourtant vitale pour la Bretagne.

Rappelons ici que pour ce qui est des évolutions institutionnelles au sein de l’Hexagone que les Alsaciens viennent d’obtenir la constitution de la Collectivité Européenne d’Alsace avec la suppression des deux anciens départements, et la volonté affichée du personnel politique locale que cette Collectivité obtienne un statut particulier. Quant à la Corse, elle a consolidé son statut particulier depuis le 1er janvier 2018, où elle est devenue une collectivité à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution, en lieu et place de la CTC et des départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse.

En Bretagne pendant ce temps, Grosvalet, président du CD 44, en serviteur zélé des intérêts parisiens qu’il est, a refusé un referendum sur la réunification que la pétition obtenue par Bretagne Réunie aurait dû permettre. Pour ce qui est de l’assemblée générale de Bretagne, l’idée a été mollement défendue par Jean-Jacques Urvoas avant qu’il ne soit mis en examen.

La classe politique bretonne, toujours prête à se coucher devant le pouvoir central contre une petite récompense n’est définitivement pas à la hauteur.

Élections sans objet

Les élections régionales se profilent, mais leur date sera laissée au bon vouloir du monarque républicain en poste au Palais de l’Élysée, obsédé qu’il est par sa réélection, comme 90 % de la classe politique bretonne, dans un pays où l’absence de limitation des mandats dans le temps a secrété cette classe politique totalement déconnectée des véritables aspirations du peuple.

Ainsi ces élections régionales seront le moment de grands discours sur la Bretagne, mais ensuite rien ne passera, comme d’habitude et la Bretagne, avec la France, s’enfoncera dans une crise économique en même temps que dans les classements européens mesurant la qualité de l’enseignement. La Bretagne dégringolera en même temps que la France dans les comparatifs de l'OCDE sur l'état des prisons ou encore le niveau de sécurité dont ne jouissent plus nos concitoyens. La Bretagne continuera ainsi d’avoir les enseignants les moins bien payés d’Europe, comme la France, et le personnel soignant et les policiers parmi les moins bien équipés d’Europe.

Par ailleurs, dans une région où les prélèvements sont les plus importants en Europe, comme en France. Mais quel personnage politique breton a osé poser cette question pourtant fondamentale : où va notre argent ??? Aucun.

Des solutions hors du champ politique habituel

Si la politique traditionnelle ne peut définitivement rien pour la Bretagne, que faire ? Il faut constater que pour l’instant, et depuis le CELIB, les seules avancées obtenues pour la Bretagne l’ont été par des associations citoyennes ou des mouvements populaires non référencés sur l’échiquier politique traditionnel. Citons ici Diwan, les Bonnets Rouges, Produit en Bretagne, Bretagne Réunie, À la Bretonne, Eau et Rivières de Bretagne parmi tant d’autres. Rappelons aussi que certaines corporations jouent le jeu de la Bretagne à cinq départements et la défense de notre identité comme l’Ordre des Notaires ou encore que des juges et des avocats se sont battus pour que la cour d’appel de Rennes continue d'être légitime sur toute la Bretagne historique.

Il y a donc encore de l’espoir, mais l’avenir de la Bretagne appartient définitivement aux Bretonnes et aux Bretons eux-mêmes, pas à cette classe politique qui a accepté de courber l’échine face au pouvoir central, nous faisant continuellement avaler des couleuvres contre des rentes à vie.

En 2021, prenons notre destin en main !

Vincent Fraval, secrétaire général de Breizh Europa


Vos commentaires :
Patrick Monnier
Vendredi 22 novembre 2024
Bonjour
J'espère que pour les élections régionales, nous aurons la possibilité de voter pour un candidat régionaliste sinon je voterai blanc.
Cdt

sparfell
Vendredi 22 novembre 2024
Bonjour,

Pour les régionales, je ne voterai que pour une liste régionaliste, non inféodée à un parti parisien. Sinon, je ne déplacerai même pas. Assez de ces valets, tous partis confondus, qui ne sont chez nous que des relais serviles des PS, LREM, LFI, RN et j'en passe. Marre des ces petits barons qui se contentent, à l'approche de chaque élection, de se donner quelques «couleurs» bretonnes pour récolter quelques voix. Oublions les, une bonne fois pour toutes.


jakez Lheritier de St Nazer
Vendredi 22 novembre 2024
création en mars 2020 de la Fédération Sportive Bretonne/Kevread Sportel Breizh ,vous n'en parlez pas.?
Silence sur l'avenir des chantiers de penhoet Atlantique St Nazer
Rien sur les conséquences du Brexit, sur la pêche et l'écartement des pêcheurs bretons de Loire Atlantique transformés en Ligériens?
Quelles actions proposez vous en 2021,«une tournée»,des objectifs rassembleurs.....?
On ne voit rien au niveau élections départementales et régionales,sauf avec des alliances strapontins,
A la soupe,,,,A la soupe....?

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Ce sont souvent les basculements géopolitiques , qui contribuent à l'émergence de nouveaux pays ou à la renaissance d'anciens ,à condition qu'il y ait dans ces moments des acteurs politiques et économiques pour en saisir les opportunités Le brexit va avoir des conséquences paradoxales pour la Bretagne qui va de fait devenir un enjeu stratégique ,d'une part elle va être la destination européenne la plus proche pour la république d'Irlande qui , même si cela vous déplait est alignée sur la France .Tandis que l'Angleterre qui présente pour la Bretagne beaucoup d'opportunités économiques est sa destination maritime la plus proche .Du fait du brexit ce pays vient de se tirer une balle dans le pied ,les anglais que je connais en Bretagne sont furieux après leur gouvernement .l'Angleterre du fait de sa dépendance risque des pénuries alimentaires ,auxquelles la Bretagne pourrait palier ,cela apporterait un bon ballon d'oxygène à nos agriculteurs ,sauverait la BAI et sans rien demander à l'état français qui en serait en plus bénéficiaire .Voilà pourquoi la priorité du mouvement breton devrait être de mobiliser les acteurs économiques ,prendre contact avec le gouvernement anglais pour accorder à la Bretagne réunie un statut privilégié ,aux niveaux des droits de douane ,ainsi que le droit de pêche pour les Bretons .Cela va dans le sens de la réactualisation de loi de Edouard le confesseur comme quoi les Bretons ne sont pas des étrangers en Angleterre ,celle ci étant acculée ,elle aura tout intérêt pragmatiquement aux propositions bretonnes , c'est donc du gagnant ,de fait un processus d'émancipation est engagée pour la Bretagne qui pour une fois depuis longtemps se trouve potentiellement en position de force .Si cela se mettrait en place cela provoquerait un retournement de l'opinion , qui prendrait concrètement conscience de la nécessité de prendre son destin en main ,alors que pour l'instant ce n'est globalement que la résignation et l'indifférence qui domine ,malgré que la gestion calamiteuse de la crise du covid par l'état central a réveillé un peu les gens .

Loïk
Vendredi 22 novembre 2024
Très bonne analyse. Quelques précisions mais vous ne pouviez pas vraisemblablement enrichir encore plus votre article sous peine de trop l'allonger .
- Les deux Conseils Départementaux et le Conseil Régional d' Alsace ont été, dans un premier temps, moteurs du principe de la fusion du Bas-Rhin et Haut-Rhin. La nouvelle collectivité reste, en partie, dépendante du reste du Grand Est. Mais c'est une situation très favorable pour l'Alsace.
- Bien faire la différence entre un  référendum qui est décisionnaire et une consultation qui, elle, est non décisionnaire ( exemple celle de NDDL) Par ailleurs, le président du CD44 a proposé seulement, et fait voter, un Voeu – donc un souhait- pour un référendum sur les deux Régions PDL et Bretagne- Souhait, car le CD ne peut pas l'organiser seul. Ce Voeu a été largement adopté.par le CD44
Par contre le Président a refusé le principe d'une consultation -donc non décisionnaire -demandée par l'association Bretagne Réunie. Il pouvait pourtant l'organiser !!! Des débats auraient eu lieu – importants au vu du nombre de nouveaux arrivants - On aurait eu une idée de l'opinion des électeurs du 44.

Le pouvoir- Un président d'un conseil départemental a la maîtrise totale de l'ordre du jour. Il accepte ou non les demandes d'ordre du jour exprimées, il dirige les débats et les suspend s'il le souhaite.
Ajoutons que celui du CD44 est socialiste -pourquoi pas- mais que les conseillers départementaux PS sont majoritaires en nombre. Concernant la pétition des 105 000, les choix du Président était faits d'avance. Il avait écrit dans ce sens, en bon soldat, peu de jours avant la session, au Président de la République.
L'ARTICLE PREMIER de la Constitution française. n'a pas échappé apparemment au Président du CD44 « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. » Démocratique vient en 3ème .Quel camp le Président du CD44 aurait-il choisi en 1792-1793 ? J'ai un doute donc je ne voterai pas pour lui. Même s'il s'amende parce que ce serait uniquement en vu de sa réélection et, dans ce cadre, les promesses fleurissent.


jean louis Le Corre
Vendredi 22 novembre 2024
@ Patrick Monnier ... Voter NUL ? Pourquoi pas si pas de liste BRETONNE , mais dans ce cas mettre un bulletin «GWENN HA DU » dans l'enveloppe ! Tant que ça n'est pas interdit !On l'a déjà vu pour d'autres elections,et ça fait toujours causer dans les bureaux de vote !

Sebgi35
Vendredi 22 novembre 2024
Le régionalisme est totalement dépassé il faut passer à l'autonomie. Il faut faire un calcul politique et dire voter pour un parti indépendant oui mais dans ce cas nous devons nous regrouper. Au Parti Breton nous avons consulté l'ensemble des mouvements politiques et il n'a pas été possible de faire alliance soit par idéologie ou intérêt personnel.

Francoise Amerel
Vendredi 22 novembre 2024
Il faut espérer que non!Quand on voit avec quelle force,quelle hargne, quel mépris, quel racisme!....les militants bretons, parlent du parler gallo,langue parlée par mes ancêtres depuis toujours!
Il s'agit toujours pour les «breizhous», de marcher sur les traces de Roparz Hémon:"Un peuple, UN Etat, UNE langue' Paul Féval, l'écrivain célèbre qui entendait et enquêtait sur cette langue parlée par toute la population à Allineuc, près de Loudéac, doit se retourner dans sa tombe!

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Françoise je trouve très trouble votre commentaire .Le mouvement breton prend actuellement largement en compte le parler gallo ,bien plus que la francophonie qui serait dans rôle de le promouvoir étant donné que la langue gallaise parlée dans les régions limitrophes de la Bretagne est de son domaine .Que font d'ailleurs ces régions pour défendre leurs cultures locales ? rien que je sache .Par contre le breton a été parlé dans une partie de la haute Bretagne ,il a reculé? le gallo prenant sa place ,sans doute l'instruction obligatoire en français a été un facteur stabilisant la limite ,pourtant cela aurait arrangé certains et certaines qu'il aurait été bousculé et noyé dans l'océan ,ainsi aurait disparu la dernière langue qui représente l'héritage celtique continental .

Francoise Amerel
Vendredi 22 novembre 2024
A Penn kaled: je maintiens ce que j'ai dit et on le le voit bien dans vôtre texte!: lLe mouvement breton est toujours dans la condescendance, l'arrogance,la culpabilisation,... vis à vis d'une population de langue d'origine latine ,( le latin populaire)! Cette population depuis des siècles ne revendiquent rien, elle vit sa vie, elle a son parler de langue d'oil, très proche du bas -normand, du mayennais,de l'angevin, du poitevin!Elle a sa culture distincte du breton, son patrimoine,son identité propre...! pourquoi cette fixation bien nationaliste de lui imposer une culture «brezhoneg», une langue «pure»différente de la leur???C'est proprement sidérant!Je remarque que les paysans bretonnants, que je connais bien, des amis, ne sont pas dans cette idéologie colonialiste!!!

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
C'est ubuesque votre commentaire ,d'abord je n'ai pas fait dans l'ethnicisme comme vous quand vous parlez d'une population de langue d'origine latine ,d'autant qu'elle ne l'est pas plus que celle de l'ouest de la Bretagne d'ailleurs l la langue bretonne a sa part d'origine latine . La langue gallaise est du domaine des langues d'oil ,donc d'influence germanique dans la syntaxe .Quand vous parlez de colonialisme ,vous avez du faire une erreur ,car c'est bien le français , suite au parlers romans qui a colonisé l'hexagone , prenant la place du gaulois qui était proche parent du breton .Et quand on voit les tentatives hégémoniques francophiles méprisant les langues minoritaires ,l'arrogance ,la condescendance ,la culpabilisation est bien du coté de la nomenklatura parisienne ,mais il faut bien du courage pour s'y affronter ,c'est bien plus facile de tirer sur l'ambulance des défenseurs de la langue bretonne .Maintenant en dehors de tout çà la nature humaine fait que nul n'est parfait ,mais là c'est un autre débat .

penn kaled
Vendredi 22 novembre 2024
DIHUNAMB
Pour argumenter mon premier commentaires concernant la nécessité de lancer les pourparlers anglo bretons ,voici deux articles récents à l'appui venant en plus de la PCR que pourtant des militants bretons décrient .
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