1000 personnes au Pouldu : jeunes et anciens, touristes et gens du coin, ensemble

Dépêche publié le 23/07/11 21:30 dans Cultures par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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Était-ce à cause de la large place faite aux enfants, que ce soit ceux du cercle de Clohars, les centres de vacances accueillis, les ateliers de jeux traditionnels, les chevaux, l'initiation à la lutte bretonne ? Les affiches qui annonçaient sereines, sous la pluie battante toute la semaine, un coucher de soleil radieux ?

En tous les cas, les seize crêpières (dont deux crêpiers) ont eu bien du mal à fournir, tant la demande était importante, et rapidement, elles étaient à cours de munitions. La moindre motte de beurre retrouvée, et c'était l'émeute !

Les lutteurs ont fait une brillante démonstration et étaient dans le souci de transmettre leur sport aux jeunes générations. Les cercles ont aussi eu leur succès et n'ont pas hésité à transmettre aux vacanciers quelques pas de danses. Quant aux danseurs venus pour le fest-noz, ils ont eu sous la demi-lune qui s'était levée, le plaisir d'enchaîner gavottes, jabadaos, pourleth, plinn, ronds pagan, avec sonneurs et chanteurs tous venus bénévolement sonner pour Diwan !

Soixante bénévoles, du beau travail, grâce à la collaboration des services techniques (500 places assises, un grand podium, des stands nombreux), et à la propriétaire du terrain, Magdi Bellégo qui accueille la fête chaque année avec plaisir. Présidente de l'association Hent Sant Jakez basée à Clohars, elle n'est pas une néophyte en matière de culture bretonne : rédactrice pendant vingt ans du magazine Musique Bretonne créé par Dastum, elle a organisé de nombreux camps de musique et danse bretonnes pour les enfants et se réjouit chaque année de voir des jeunes chanteurs, lutteurs, musiciens, monter sur le podium.

Alors, folklore ou culture ? A la fin du rangement, à deux heures du matin, alors que pas une seule goutte n'était venue mouiller le «prat bras» (grand pré), les bénévoles qui restaient avaient la même pêche, probablement, que ceux qui, après de grandes journées de battage, riaient et dansaient pour se «défatiguer» ...

Sans compter les bénévoles qui repartaient quelques heures plus tard, faire des crêpes pour la grande journée de déballage à Rédéné pour les compagnons d'Emmaüs. Pas solidaires, les Bretons ?


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