Un formidable élan de solidarité à l'oeuvre

Née il y a juste dix mois, l'association «Cent pour un toit» assure, grâce aux mairies, à des citoyens solidaires, le logement de huit familles de réfugiés.

Ils étaient plus de cent pour un toit, au moins deux cent cinquante, avec des mamans accueillies par l'association qui ont travaillé des journées entières pour faire mariner la viande, préparer des spécialités du Kossovo, d'Arménie, d'Albanie... Les plats étaient habilement présentés avec des cornichons plantés dans des citrons, des pommes et des oranges, des boulettes de chocolat à la noix de coco, des crêpes à la viande, des feuilletés au fromage, des feuilles de vigne et de choux garnies...

Les convives se sont régalés, goûtant gâteaux, salades de fruits, crêpes à déguster sur place...

A 17h six danses ont été apprises, en chaînes pour la plupart. Des danses de mariage, où les hommes dansent poings serrés alors que les femmes agitent un mouchoir. Des danses en couples aussi et des prestations individuelles pour montrer son habileté. Anna a étonné tous les apprentis danseurs par sa grâce et son aisance. Les mères se sont jointes à la ronde et les pères sont aussi venus sur la piste, sourires aux lèvres et heureux de voir que leur musique était entendue par tous.

A 18h, Sylvie Pencreach contait dans la petite salle aux adultes et enfants attentifs, des histoires de princesse qui cherchait un prince capable d'emplir sa chambre de lumière, malgré une toute petite part d'ombre...

A 19h repas et déclarations de Cent pour un toit : remerciement de quatre filles des familles, les plus grandes, celles qui ont à traduire, accompagner, aider les familles arrivantes, ainsi que leurs propre famille depuis leur arrivée, elles ont simplement dit merci à l'association pour le travail accompli, pour l'accueil et leur accompagnement. Stephane le Labourier a expliqué comment l'asso, partie pour accueillir trois familles, en était à huit et bientôt dix «avec trois sorties sèches du Cada chaque mois». Il a souligné le formidable mouvement de solidarité des gens de ce pays, que ce soit à Arzano «la pionnière», Quimperlé, Moelan, ... où des dizaines de bénévoles se sont mobilisés pour aider, nettoyer des maisons, prêter ou donner du matériel, faire du soutien scolaire... Cent pour un toit cherche toujours des logements, et une caravane ou un mobil home pour l'été.

Puis la soirée s'est continuée en écoutant les beaux contes de Monique Répécaud qui parlaient d'accueil, du regard que l'on porte sur les étranges étrangers, des histoire du Moyen Orient... Slivovitsa a enflammé la foule, comme à son habitude, avec de nouvelles compositions, et une envie irrépressible de danser. Pour conclure, c'est Four Play, le groupe de Barbershop, qui a montré sa grande aisance vocale, en anglais. Les migrants des îles brittaniques ont montré leur savoir faire qu'ils entonneront bientôt ... en breton !

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