Le 31 décembre 2011 je signais un article sur ABP sous le titre : « Réunification : amendement Le Fur-de Rugy voté. Danger ! » (voir notre article)
Ayant connu le sort réservé à la loi votée par l'Assemblé Nationale le 31 janvier 2003, concernant la reconnaissance du vote blanc qui n'a jamais été inscrite en deuxième lecture par le Sénat, je faisais état de mes réserves.
Or le 10 mars prochain marquera, au Sénat, la fin de la session parlementaire du quinquennat et sauf erreur de ma part, comme prévu, le scénario se renouvelle.
Ce qui signifie que mes craintes étaient fondées.
Les Bretons doivent tirer les conclusions des manœuvres politiciennes dénoncées.
■Comme je pense que ces 5 points sont déjà partagés par tous ces partis, on pourra discuter de leur modalité et du positionnement philosophique droite/gauche qu'une fois après avoir eu des élus et non avant !
Et déjà pour ces élections législatives se mettre d'accord pour n'avoir qu'un candidat pour chaque circonscription et non en avoir plusieurs.
Sauf qu'avant et pour l'espérer, il faut que les élus bretons retrouvent leur liberté face à leur Parti parisien.
En effet chaque élu, aujourd'hui en est dépendant à 100%. Cela du fait de la loi de 1995 de financement public des partis politiques dont je demande,depuis 1995, la réforme.
Sans cela pas de salut et ce, quelle que soit la qualité des dits élus, de quelque bord qu'ils soient.
Les partis imposent à leurs élus ce que le système financier impose à l'économie : l'abus de position dominante.
Qui finance décide (*): on connaît la portée dramatique de cette «philosophie».
(*) et permet ...d'exister!
Même si vous avez raison, il est temps d'arrêter notre défaitisme breton et d'attendre quoi que ce soit de Paris (ex. changement de la loi électorale). Il faut agir maintenant.
Pour cela, on nous a pris nos droits, on les reprend maintenant! Cela suffit
Concernant les élections législatives, commençons par avoir des candidats d'accord avec cette plateforme et les présenter sur un maximum de circonscriptions de Bretagne. Même si certains d'entre eux n'auront aucune chance d'être élu (cf. scrutin majoritaire), il faudra alors mettre la pression sur le deuxième tour en recommandant pour qui voter en fonction de ces 5 points. Bien sûr les personnes qualifiées pour le second tour devront s'engager par écrit à respecter ces 5 points et à les défendre à l'Assemblée Nationale ensuite. Si ils ne daignent pas répondre, alors la recommandation sera de ne pas voter pour ces valets.
«Sauf qu'avant et pour l'espérer, il faut que les élus bretons retrouvent leur liberté face à leur Parti parisien»
Si vous votez pour des partis politiques français, je ne vois pas pourquoi les choses devraient changer?
Tout le monde vos pour ses propres partis (Ecossais, Catalans, etc...).
Si voter pour des partis bretons (donc pour la démocratie bretonne) vous pose un problème, alors ne demander pas que les choses changes!
Cela n'est qu'une simple question de logique... Il est vrai, dure à faire rentre dans nos têtes de breton!
D'ailleurs il est surpprenant de voir que l'ABP devient caisse de résonnance pour les dis partis français... Cf une discussion en une depuis plusieurs jours sur les signatures d'un parti parfaitement anti-breton... En effet, ce n'est pas près de changer surtout si le ver est dans le fruit.
Il est dommage qu'en oubliant le fond du problème que j'ai traité, vous m'accusiez... sans preuve! Je vous en laisse la responsabilité.
Cela en préjugeant du sens de mon vote.
De toutes manières il me souvient avoir entendu un ami dire qu'il y avait autant de Bretagne(s) que de Bretons.
Je rêve du jour où les Bretons - dont je suis - seront capables de voir ce «qui les rassemble» au lieu de ce qui les divise...si tant est qu'il y ait beaucoup de raisons de le faire.
Je suis tout à fait d'accord avec les propos de Yann ar Born. :
Il ne faut jamais se tromper de cible.
Je ne souhaite quant à moi que «tenter» d'être constructif et réaliste.
Ma position depuis des années est de dire : «Ce qu'un décret a fait, un autre décret doit le défaire» et comme l'on sait que là où «il y a une volonté, il y a un chemin....»
C'est le sens de mon intervention en mettant dos à dos les partis parisiens qui depuis plus de 70 ans font que la Bretagne est «toujours, pour moi, sous le régime de Vichy!»
3/ Enseignement des langue bretonne et gallèse Bretagne
Pour le reste j'abonde totalement.
Trugarez Vras.