La tempête Ciaran a été un révélateur sous de nombreux angles. Le système d’alerte a fonctionné et les renforts envoyés avant l’événement ont permis d’être à pied d’œuvre dès le 2 novembre. Nous devons tous être reconnaissants vis-à-vis des pompiers, des gendarmes, des agents de l’Etat, des collectivités et d’Enedis. C’est une vraie satisfaction. Les secours ont su faire face à cette situation exceptionnelle et l’Etat a su assumer son rôle de commandement et de coordination.
Cet épisode météorologique a néanmoins révélé de vraies failles dans notre organisation collective. C’est notamment le cas pour notre alimentation en électricité.
Combien de Bretons sont-ils restés dans le noir des jours entiers parce que leurs volets roulants automatiques ne pouvaient plus remonter. Combien de systèmes de chauffage pour la géothermie se sont retrouvés sans pouvoir fonctionner faute d’électricité pour alimenter la pompe de relevage. Combien d’hôpitaux, mais aussi d’élevages n’ont dû leur salut qu’aux groupes électrogènes alimentés à l’essence et au diesel ?
Que se serait-il passé si nous étions arrivés au bout de la transition énergétique et que la totalité du parc automobile avait été électrique ? Y compris les véhicules de secours ? Que se serait-il passé si la totalité du parc de logements chauffés au gaz était passé à l’électricité ?
Avons-nous vraiment mesuré le niveau de dépendance à l’électricité et sommes-nous conscients que toutes nos politiques publiques visent à augmenter cette dépendance ?
Alors, comment tirer les leçons de cette tempête sous l’angle de notre alimentation énergétique ?
Effectivement, les villes dont les réseaux ont été effacés, enterrés, n’ont pas ou peu subi les mêmes dégâts que les secteurs dans lesquels les réseaux sont encore aériens. Cela vaut pour l’électricité, le téléphone en liaison cuivre et la fibre optique qui, dans de nombreux secteurs a été déployée en aérien.
Il faut effacer les réseaux me direz-vous, les enterrer pour qu’ils ne soient plus sujets aux intempéries. Chacun est conscient du coût très important de cet effacement qui ne concerne actuellement que les secteurs urbains denses ou les lignes de haute et moyenne tension. L’effacement total du réseau est-il vraiment à notre portée financièrement ?
Il reste donc à ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier pour faire face à de telles situations exceptionnelles, et c’est le rôle du Gouvernement de les anticiper.
Si nous voulons pouvoir affronter ce type d’aléa, ne faut-il pas conserver d’autres types d’énergie comme le gaz, le fuel ou le diesel ? La transition énergétique est-elle un dogme indépassable ou ne doit-on pas l’adapter pour que notre organisation collective ne soit pas complètement détruite à l’occasion de ces événements météorologiques ? Être dogmatique dans le domaine des transitions, c’est prendre des risques considérables quand la nature se déchaîne. En sommes-nous conscients ?
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Ce communiqué est paru sur Blog de Marc Le Fur
■Cette situation est due à la partition de la Bretagne historique (5 départements (4+1) ce qui pour nous bretons, nous empêche de penser des réseaux d'énergies conforment à nos besoins.
Par le centralisme, nous ne pouvons pas mettre en œuvre et financer ce «plan énergie Bretagne 5D» dans une Assemblée régionale.
La solution :
1 - la Réunification (5 départements bretons enfin ensemble)
2 - l'établissement d'un pouvoir régional avec un budget.
3 - Une autonomie politique bretonne sur les sujets d’intérêt breton.
A titre individuel, rien ne vous empêche de faire installer des panneaux solaires sur vos toits ou des petites éoliennes de Ø 2.50m sans demander à M. le ministre ou préfet.
pensez aussi au chauffe-eau solaire, si vous refaite votre toiture. Il chauffe l'eau avec 30 W.
Quand on veux l’autonomie ou plus .... de la Bretagne, il faut se préparer personnellement et le moment venu collectivement.