"L’autonomie est le moyen de l’émancipation" (Intervention de Gael Briand à Plumelin

Communiqué de presse publié le 12/02/18 14:42 dans par pour

Chers camarades, chers amis,

 

Pour commencer cette journée que nous nous consacrons à nous-mêmes, j’ai choisi de poser une question : qu’est-ce qu’un parti ? D’apparence simple, la question mérite pourtant un peu d’attention tant les partis sont dénigrés de nos jours. Tous ici avez déjà entendu cette petite musique : « je ne fais pas de politique ». Nos sociétés se sont détournées progressivement des partis et des syndicats, jugés responsables de tous les maux. La société s’en porte-t-elle mieux ? Je n’en ai pas l’impression. J’affirme au contraire que c’est justement le manque de politique qui laisse le champ libre à d’autres acteurs que les citoyens. Et que c’est aussi le manque de politique et donc de projet de société qui rend nos compatriotes amer, désabusés… abstentionnistes !

 

La politique, c’est d’abord la conquête de nouveaux droits. Mais pour conquérir ces droits, encore faut-il se réunir, s’organiser. Or, la liberté de réunion est justement un droit qui a été conquis. Il faut attendre le XVIIIème siècle pour voir fleurir salons et clubs durant lesquels ont germé les idées révolutionnaires. Une avancée qui fut restreinte sous Napoléon avant d’être assortie de déclarations préalables. Ce n’est finalement qu’au début du XXème que cette liberté de réunion se démocratise. Avec elle naissent les partis politiques modernes. Mais que sont donc les partis ? Je propose une première définition : un parti politique, c’est un pan de la société qui s’auto-organise autour d’idées communes. Le parti politique, c’est donc l’autonomie vis-à-vis de l’État, l’auto-organisation de citoyens animés par un même idéal.

 

Le projet que nous vous présentons ce matin vise donc à définir ce qu’est l’UDB. Pas n’importe quel parti politique, mais bien le nôtre. Notre identité commune. Qui sommes-nous ? Et d’abord quel est notre héritage ? Tous ici avez un jour ou l’autre été traités de « collabo » en référence à la Seconde Guerre Mondiale et au choix d’une poignée de nationalistes. Tous, nous nous obligeons à répondre, à argumenter. Pourtant, nous ne sommes pas les héritiers du nationalisme des années 40. Nous ne l’avons jamais été. Quand l’UDB se créée, en 1964, c’est bel et bien dans une logique de rupture avec l’Emsav traditionnel. Certes, nous revendiquons la reconnaissance officielle du peuple breton, mais c’est bien suite à la guerre d’Algérie que quelques jeunes créent l’UDB. Dans une logique anticolonialiste… pas d’héritage mythique remontant aux Ducs ou même au romantisme du XIXème !

 

L’UDB est un parti ancien, mais c’est pourtant un parti mal connu des Bretons. Hélas. Tout circule sur son compte : indépendantiste, communautariste, voire terroriste pour certains qui nous confondent avec le FLB. Cette vision déformée de ce que nous sommes use d’autant plus quand elle nous associe à des idées que nous combattons ! Mais rappelons-nous, camarades, que la plupart des habitants de notre propre pays ne nous connaissent tout simplement pas ! Deux manières de réagir à ce constat. La première en désespérant : « Quoi, après 50 ans, nous n’avons pas été capables de nous faire connaître ? ». C’est qu’il est difficile d’être autonomistes dans un État centralisé ! Mais la seconde manière, c’est de se dire qu’on a donc un potentiel gigantesque inexploité ! Et ce matin, mon objectif, c’est de vous donner ou de vous redonner la fierté de militer, le goût de l’engagement, l’espoir de réussir.

 

Notre parti est petit certes, mais être petit n’empêche nullement de voir grand. Car ce que les anciens de l’UDB appelaient le « problème breton » est en réalité un problème universel. Partout dans le monde s’exerce la domination, partout dans le monde, certaines langues valent plus que d’autres, partout on exploite les faibles au profit des puissants. Notre combat est universel, loin de l’image repliée, étriquée qu’on essaye de nous faire endosser. Nous tenons tout autant d’Emile Masson que de Franz Fanon, de Goulven Mazéas que d’Albert Memmi, de Morvan Lebesque que de Steve Biko. En politique et contrairement à l’adage populaire, on choisit bel et bien sa famille !

 

Qu’est-ce qu’un parti donc ? C’est un outil ! Un outil au service d’une cause. De qui sommes-nous au service ? C’est là que notre livre apporte des réponses claires. L’UDB est un parti breton, c’est une évidence. Mais est-il nationaliste ? Oui et non. Oui, dès lors que nous pensons que la Bretagne est un pays, que la culture bretonne n’est pas une bizarrerie de la culture française, mais bien une culture propre, que certains de ses habitants se revendiquent d’un « peuple breton » d’où le nom de notre journal. Non, parce que notre conception du « peuple breton » est civique, c’est-à-dire que nous parlons à la société bretonne et pas uniquement à ceux qui se sentent Bretons. À la préférence nationale, concept raciste et grotesque, l’UDB privilégie la préférence locale, c’est à dire qu’elle travaille pour ceux qui vivent sur place, en Bretagne, quelque soit leur nationalité. Discriminations diront certains ? Pourtant, il s’agit simplement de ne pas nous laisser dicter notre conduite par des gens qui ne vivent pas ici, qui n’habitent pas le territoire.

 

Ce faisant, nous séparons bien la citoyenneté de la nationalité, ce que refuse de faire l’État. Il n’appartient pas en effet à une quelconque autorité de nous imposer une identité. L’identité est un choix personnel et c’est la volonté de construire un projet commun, de « faire société » qui nous importe à nous. De notre côté, il ne nous appartient pas non plus d’imposer une identité à quiconque. On n’est pas Breton parce que l’on vit en Bretagne. On est Breton car on a décidé de l’être ! Il y a donc une démarche d’adhésion, là encore. Mais une adhésion n’est pas obligatoire, elle est choisie… comme pour un parti !

 

Depuis 1964, l’UDB a toujours prétendu parler à tous. Ce que je vous dis ce matin n’a rien de nouveau. Mais pourtant, le constat est rude : nous n’y parvenons pas… du moins pas encore ! C’est sur cela que nous devons travailler. Car l’UDB a toujours eu une vision civique. C’est cette vision civique qui a permis aux Écossais d’élargir leur base électorale, c’est cette vision civique qui a permis à Gilles Simeoni, en Corse, de gagner les dernières élections, c’est cette vision civique qui permet aux Kurdes, en Turquie, de gagner des sièges au parlement malgré la répression féroce à leur encontre. C’est cette vision surtout qui permet la paix. Et la paix est une condition essentielle au bonheur.

 

C’est donc au service de la société bretonne que milite l’UDB. Pas uniquement au service du seul peuple breton, quand bien même il est primordial d’en reconnaître l’existence. Chaque citoyen, qu’il soit Breton ou non, peut se reconnaître dans nos idées. S’il est favorable à la diversité culturelle ou naturelle, au partage des richesses, à la démocratisation des institutions… alors, l’UDB lui ouvre les bras !

 

Mais il en va d’une société comme d’une personne : du fait de son histoire, elle peut être blessée ! Les comportements sociaux s’expliquent. À travers des faits sociologiques, on peut en déduire des traumatismes. Pour s’émanciper, il faut panser les plaies, faire un travail d’introspection pour dépasser ces traumatismes. Ce travail d’introspection, il n’appartient pas à l’UDB de le faire seule. C’est un travail collectif. En Afrique du Sud après l’apartheid, en Allemagne après la chute du mur, en Algérie aujourd’hui, les peuples réfléchissent à certains de leur travers, ce qui a pu expliquer certains comportements.

 

J’aurais été tenté de dire que la principale faiblesse du mouvement breton est le romantisme. Ceux qui, en réaction au mythe national en pondent un autre, breton celui-là, qui parlent toujours de la Bretagne, mais sans jamais parler du peuple qui l’habite ! Mais à bien y réfléchir, le principal frein à notre épanouissement, chers camarades, c’est la haine de soi, la honte de soi. Cela, tous les peuples colonisés l’ont vécu, tous les auteurs anticolonialistes l’ont décrit, tous les linguistes le constatent. Pour un peu, nous nous excuserions de parler breton ! La légitimité du peuple breton envers cette République qui n’en a jamais fait aucun cas témoigne d’un syndrome de Stockholm sévère. Nous nous angoissons parfois à l’idée d’utiliser ce beau mot « autonomie » alors qu’il est synonyme de démocratie et de responsabilisation. Oui, le peuple breton veut être adulte ! Or, aujourd’hui, ce qu’il se passe en Bretagne, la façon dont on y vit dépend d’ailleurs et cet ailleurs en tire profit. Un seul exemple : nos jeunes sont formés ici, puis quittent la Bretagne pour travailler ailleurs, avant de revenir passer leurs vieux jours sur ce qu’ils continuent d’appeler « leur » terre. Les chiffres de la démographie sont terribles et montrent que notre pays est malade, qu’il est bel et bien « colonisé » de l’intérieur. Non par la France comme le pense certains, mais par l’État comme le disait Morvan Lebesque. Paris nous pompe est une réalité pour l’ensemble des Français.

 

Qu’est-ce qu’un parti donc ? C’est une micro-société ! À l’intérieur de l’UDB cohabitent plusieurs classes sociales, plusieurs nationalités même. Mais toute cette complexité est réunie autour d’une idée forte : l’autonomie ! L’autonomie, c’est compter sur soi, cela nécessite de la confiance. D’abord faire soi-même ce qu’on peut faire. Mais cela n’exclut nullement la solidarité. Et surtout l’autonomie s’adapte aussi bien aux territoires qu’aux individus. Vous n’avez jamais été étonnés, vous, que l’autonomie soit un concept positif pour les enfants, pour les adolescents, pour les handicapés, les personnes âgées, mais qu’il soit si péjoratif quand il s’agit des territoires ? L’autonomie est un concept universel que la République nationaliste cherche à étouffer. Car l’autonomie est le moyen de l’émancipation et l’État en France, c’est papa !

 

Pourquoi donc avoir voulu faire un livre ? Parce que nous pensions que le travail intellectuel était insuffisant. Puisque les universités ne semblent pas disposées à travailler pour le peuple breton, il appartient aux partis de créer de la pensée. Je sais bien que beaucoup d’entre vous veulent du concret. Je suis tout à fait conscient que les grands discours vous ennuient. Mais l’idéologie, l’étude des idées, c’est une manière d’indiquer un chemin. Sans idéologie, un parti est un cavalier sans tête ! C’était bien la raison de la rupture des années 60. Sans projet de société, le pragmatisme revient à laisser faire le marché, à nous transformer petit à petit de citoyens en consommateurs.

 

Notre livre est divisé en 2 parties. D’abord une partie projet. Le projet, c’est notre utopie. Nos références. Le monde que nous voulons construire. Il est lui-même divisé en 3 sous-parties. La première resitue l’environnement dans lequel nous vivons. Car le peuple breton ne vit pas n’importe où. La langue, par exemple, est une émanation d’un environnement donné. L’uniformisation conduit à l’appauvrissement. « La géographie, disait Yves Lacoste, ça sert d’abord à faire la guerre ». Un pays est une carte mentale. Le jour où les Bretons cesseront de considérer que la Loire-Atlantique est bretonne, nos slogans n’y pourront rien, hélas. La Bretagne n’est pas l’ouest, elle ne se résume pas à un point cardinal. Non, la Bretagne, c’est une idée justement. Une idée entretenue par un peuple qui y vit. Et c’est justement l’ambition de la seconde partie du livre : nous définir. Qui sommes-nous et à qui nous adressons-nous ? La troisième enfin décrypte le système économique et social que nous voulons au service de la population et qui permet, comme le disait Lebesque, de rester « nous-mêmes parmi les autres ». « Parmi » car nous ne sommes pas un monde à part. Les territoires sont interdépendants et cela justifie notre combat pour une Europe fédérale, une France fédérale et, qui sait, quand la Bretagne sera vraiment autonome, une Bretagne fédérale.

 

Nous avons pris le parti de diviser la partie programme, la seconde du livre, de façon thématique. Certains auraient préféré, comme l’UDB le fait durant ses congrès, écrire un texte-fleuve qui permette d’exprimer toute la pensée de notre parti. En divisant en partie thématique, nous savions pertinemment que nous perdrions en profondeur, mais nous gagnerions en pédagogie. Les lecteurs trouveront dans chaque partie du programme une analyse courte qui définit les grands enjeux et prouve que l’autonomie n’est pas une lubie, mais bien une philosophie qui peut être appliquée dans tous les domaines.

 

En revanche, nous refusons et je refuse le consumérisme actuel qui voudrait que l’on pioche ici ou là les « bonnes » idées ! En gros, la politique serait un camembert où chaque formation aurait une couleur. Pour le PS, en rose, la solidarité, pour le PC, en rouge, le social et les transports, pour EELV, en vert, l’écologie, pour la droite, en bleu, l’économie, pour le FN, en brun, la sécurité ? L’UDB n’est pas un Frankenstein, une compilation d’idées empruntées ici ou là. Non, l’UDB, c’est un projet cohérent car nous pensons que la politique n’est pas sectorielle. Or, un projet s’embrasse complètement. Dans ce livre que nous vous proposons, nous allons voulu montrer le chemin que nous comptons emprunter, la direction vers laquelle nous voulons emmener la société. Si le rêve vous paraît juste ou simplement beau, alors nous avons besoin de vous ! Et dites-vous que, forcément, vous ne serez pas d’accord avec tout. Mais l’UDB tient au « D » de son sigle. « D » pour démocratie. Les décisions se prennent démocratiquement, après un débat de qualité, voilà une exigence sur laquelle on ne peut transiger car il nous appartient d’être le changement que nous voulons voir venir. Il nous appartient de commencer par nous-mêmes…

 

Si l’UDB existe encore aujourd’hui, c’est parce que le combat qui est le sien n’est pas terminé. Des militants continuent de s’y reconnaître, persistent à croire, contre vents et marées sûrement, que cet outil est le bon. Pendant plusieurs mois, vous avez été nombreux à participer à des réunions de travail pour élaborer ce livre. Au nom de l’UDB, je voudrais vous remercier sincèrement. Car aujourd’hui, nous espérons prouver une nouvelle fois que l’UDB est le parti qui compte en Bretagne… Bienvenue à Plumelin ! 


Vos commentaires :
NIKOLAZ AR MILINER
Vendredi 22 novembre 2024
«C’est qu’il est difficile d’être autonomistes dans un État centralisé !» D'autant plus lorsqu'on passe sa vie caché sous les jupons du PS français...l'histoire de l'UDB est l'histoire d'une stratégie totalement erronée. Comment prétendre défendre notre autonomie en se ralliant sans cesse ou presque à cette gauche française qui à coup de promesses non tenues et de mensonges électoraux n'a eu de cesse de centraliser encore plus les pouvoirs de manière pernicieuse et détournée.

Jacques
Vendredi 22 novembre 2024
A vous lire, l'UDB est un parti politique ancien qui n'a pas réussi à parler aux Bretons.... Ben Oui...!

Et oui, ça mérite réflexion...

Mais si on en juge au dialogue récent de votre ancien porte parole (C.Guyonvac'h) qui rejetait tout dialogue avec les autres composantes politiques bretonnes qui seraient racistes (le mot n'a pas été prononcé mais très bien compris), ce qui lui a valu la contradiction publique d'un ami Corse de longue date qui lui a rappelé qu'on ne peut s'exprimer ainsi envers d'autres composantes politiques de son pays sauf à vouloir ne rien réussir... On peut y voir un bon début de réponse...

L'UDB n'a pas jamais souhaité émanciper la Bretagne, l'UDB a voulu expérimenter une société nouvelle en Bretagne contre l'avis des citoyens (c'est là le vrai sens de votre lettre «D» qui apparaissait également dans bien des régimes politiques qui vous fascinaient).

Même au sein du mouvement breton, la majorité des militants préféraient voter directement pour le Parti Socialiste français (aujourd'hui disparu)... les mêmes personnes d'ailleurs qui votent pour Macron (Libéral au service des plus riches investisseurs) ce qui n'est pas le moins ironique dans l'histoire...

Car tout le monde avait conscience que vous militiez pour le Parti Socialiste et non pour les citoyens bretons, d'où votre qualificatif de ''collabo''...

Votre critique du Duché est démonstrative, comme si les Bretons d'hier étaient mauvais par principe et à rejeter... mais si nos anciens sont à jeter, pourquoi vouloir garder la langue?

D'ailleurs, cette aberration se retrouve au sein de Diwan qui enseigne très bien la langue bretonne mais n'enseigne pas l'histoire de Bretagne (ce qui est une violation des droits de l'enfant)...

Car pour faire croire au ''progrès social'' et changer la société contre sa volonté, le mieux est d'ignorer ce que faisaient nos ancêtres...
Pourtant le premier salaire minimum obligatoire a été créé par François 1er de Bretagne...
Et aujourd'hui alors que le mouvement breton dans sa quasi totalité adopte l'écriture inclusive (sans aucun débat de société) officiellement pour l'égalité femme-homme, force est de constater qu'il n'est pas le bien venu d'enseigner aux enfants que la société bretonne a depuis de nombreux siècles été l'une des sociétés les plus égalitaire d'Europe en la matière (même si cette égalité s'est effondré depuis que nous avons été définitivement civilisé, allant de paire avec la disparition de la langue)

Toute cette contradiction de l'UDB et du mouvement breton se retrouve d'ailleurs dans votre question et votre réponse :
L'UDB est-il nationaliste?
Réponse : Oui et Non!

Si vous posez la question au SNP (Ecossais) et à l'ERC (Catalan, opposant historique à Franco), ils vous répondent : OUI!
Oui mais nationaliste naturel (issu de l'histoire) et aucunement nationaliste étatique (état-nation: modèle républicain français)...!

Par contre, pouvez-vous expliquer cette partie :
«À la préférence nationale, concept raciste et grotesque, l’UDB privilégie la préférence locale, c’est à dire qu’elle travaille pour ceux qui vivent sur place, en Bretagne, quelque soit leur nationalité. Discriminations diront certains ? Pourtant, il s’agit simplement de ne pas nous laisser dicter notre conduite par des gens qui ne vivent pas ici, qui n’habitent pas le territoire. »

Sauf erreur, si un autre parti politique avait jusqu'à présent affirmer une telle chose, vous l'auriez qualifié en des mots peu glorieux...

Et en relisant la phrase, on comprend également qu'à l'être humain (personnes vivantes) vous préférez le territoire (cailloux et pierres)....

Donc, si demain la Bretagne voit déferler un flot de personnes extérieures au pays comme c'est le cas au Tibet où le gouvernement Chinois incite à la migration des Chinois pour en faire un territoire chinois... L'UDB dit : Pas de problème!

On pourrait aussi citer l'exemple de l'Algérie où la population Française/Européenne migrante était significative sur la population historique...

Donc, l'UDB est pro-chinois et anti-Tibétain...!
L'UDB est à sa manière un parti politique pro-colonial...!

Hors aujourd’hui, la Bretagne fait face à une migration française importante qui dans bien des cas se fiche totalement de la Bretagne, comme vous ils aiment le territoire (les plages et les cailloux)...

Cette migration française est d'autant plus importante que nombre de Français fuient une autre migration qui change dans certaines régions la nature historique de la population... (C'est pour cela que certains penseurs de progrès envisagent une cohabitation entre lois d'origine européenne et charia... sur le modèle de ce qui existe déjà en Angleterre dans certains quartiers... un vrai progrès social, surtout pour les femmes!).

Je doute que le SNP et l'ERC vous suivent sur ce point...! (ils sont pourtant très accueillant...).

Ne pensez-vous pas qu'il est temps que l'UDB fasse un peu le ménage dans son discours et son comportement?
(sauf à vouloir rester un micro parti incompris des Bretons...).

Car que vous le comprenez ou pas, il manque cruellement une composante Social-Démocrate dans le paysage politique nationaliste de Bretagne!


laou ar spazher
Vendredi 22 novembre 2024
Que dire de plus, ce parti a une apparence autour de l'union, la démocratie, la Bretagne et une réalité : celle où on voit des militants se ( faire )
casser le nez ( au propre et au figuré )
J'ai participé à des débats avec toutes sortes d'organisations et d'individus et dans trois seulement l'argumentation vire rapidement à l'insulte, voire à
l'agression physique - ce sont le FN, les différentes chapelles trotskistes et les zudébistes.
Dans la première on a l'exclusivité de la Nation.
Chez les seconds celui de la rhétorique et de la praxis révolutionnaire.
Et enfin chez les derniers le monopole jaloux d'une certaine vision de la Bretagne de gauche.
On les reconnaîtra facilement, ils osent encore et toujours, le gag est usé et fatigant !

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