Résumé :
Marie-Laure, une jeune femme à l'énergie débordante, mène de front, avec bonheur et compassion, plusieurs activités. Elle est en effet présidente d'une association, aide à domicile pour les personnes âgées depuis 2002, coach en relation d'aide pour les personnes dans le deuil qu'elle reçoit dans son cabinet privé, et maman à plein temps de trois adolescents. Elle est, comme la plupart des femmes qui travaillent aujourd'hui, une « maman working girl » dans toute sa splendeur.
Et une fois par mois, elle organise des conférences sur le deuil et se déplace à travers la France et la Belgique afin d'aider tous ceux qui sont dans la douleur.
Insidieusement, elle va accumuler les heures de travail en répondant aux sollicitations de toutes les personnes dans la peine, et ce, à travers les appels intempestifs de ces dernières, les nombreux mails d'appels au secours qu'elle reçoit, et les rendez-vous à assurer.
Les week-ends et ses congés deviennent ainsi des jours de travail. Mais Marie-Laure est une acharnée de boulot et est animée d'une grande empathie pour ses « patients », elle continue donc à donner de son temps et de son énergie à l'autre, malgré le stress qui commence sérieusement à l'envahir, et son sentiment d'isolement face à sa surcharge de travail.
Mais un matin de l'année 2011, alors que celle-ci se lève pour recevoir un énième patient, son corps s'écroule et s'enfonce définitivement dans les profondeurs de l'abîme !
Paru aux éditions «Le Faucon D'or»!
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■A-hend-all, mersi braz deoc'h evit ar vlogenn-mañ ken dalvoudus koulz hag hep he par e Breizh.
Vous avez raison, le burn-out est une pathologie lourde qu'il ne faut pas prendre à la légère car le suicide n'est jamais loin... Il faut être très bien entouré pour ne pas sombrer davantage et la famille est un vecteur de guérison extrêmement puissant. Ma famille m'a sauvée pour ma part. Depuis cette épreuve, je prends le temps de vivre et vais dorénavant à l'essentiel.
je suis désolée pour votre collègue, mais sa conscience professionnelle a fait de lui une poupée de chiffon.
Cordialement,
Marie-Laure ARZEL