Le refus d'apposer le drapeau Breton sur les plaques d'immatriculation des véhicules de Loire-Atlantique est en complète contradiction avec un objectif du ministère de l'Intérieur : le maintien sur les plaques d'immatriculation d'une référence géographique pour que chaque Français(e) puisse afficher ses racines. Par la Charte Culturelle de Bretagne signée en 1977 avec les 5 départements bretons l'État Français s'est engagé à respecter l'identité et la culture bretonne dans l'ensemble de la Bretagne. Le refus d'apposer le drapeau breton sur les plaques d'immatriculation des véhicules de Loire-Atlantique ne respecte donc pas les termes du contrat signé. Bretagne Réunie rappelle que le drapeau Breton est celui de toute la Bretagne, dont l'une des 5 bandes noires représente le pays Nantais. Il flotte d'ailleurs sur l'hôtel du département de Loire-Atlantique et sur la façade de nombreuses Mairies, avec les drapeaux Français et Européens.
Le nouveau système de plaques minéralogiques démontre une fois de plus à quel point la région artificielle des pays de la Loire fait obstacle à l'expression de l'identité de la Loire-Atlantique et de ses habitants.
Ainsi, Bretagne Réunie encourage vivement les automobilistes de ce département à choisir une plaque de l'un des 4 autres départements bretons et d'apposer à coté de cette dernière, l'autocollant associant le drapeau Breton et le numéro 44.
Le président de Bretagne réunie, Jean-Yves Bourriau
Le secrétaire général, Julian Bonnet
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