En conclusion de sa communication ce vendredi à Rennes, en citant un article écrit par David Fernàndez (CUP) : « En défendant ces urnes, on a appris à être un peuple », Montserrat montrait à quel point ce qui s'est passé en octobre 2017 à Barcelone n'est pas prêt de s'effacer.
Le référendum catalan a eu lieu, qu'on le veuille ou non, et les images de cette organisation populaire ont fait le tour du monde. Une organisation sans faille (les urnes étaient cachées en Catalogne nord, en France), des urnes pleines de bulletins blancs pour les policiers venus les chercher, une attitude non violente à chaque fois, et des slogans simples comme «j'ai pas peur» «ceci se passait sous Franco», «Les rues nous appartiendront toujours» «No pasarán», etc... montraient la détermination des Catalans.
Et la guerre médiatique continue à faire rage. Aussi, si l'on peut par ces images, tournées lors du référendum, montrer que ce peuple catalan n'est ni la «masa abducida» (la masse sans volonté, c'est à dire, selon Montserrat, «la masse envoyée par les extra-terrestres»), ni une partie de la population «qu'il fau(drai)t fusiller» ( Karmentxu Marín, journaliste d'une télévision de Madrid), mais un peuple inventif, assoiffé de démocratie et de droits de l'homme, qui veut comme l'Écosse, devenir simplement un pays supplémentaire dans l'Union européenne...
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