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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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Aujourd'hui (5 février 2008), Rhodri Glyn Thomas, ministre de la Culture et du Patrimoine dans le gouvernement de l'Assemblée galloise, a annoncé que l'Assemblée était disposée à apporter un soutien financier de 600 000 livres à la publication d'un quotidien en langue galloise, aide qui serait répartie sur trois ans.

Pour tous ceux qui sont impliqués dans Dyddiol Cyf (Dyddiol SARL), la société fondée par Ned Thomas dans le but de publier Y BYD, cette annonce est très décevante. Pour la petite équipe qui travaille depuis des années à la préparation du lancement de ce journal — la date du 3 mars 2008 avait été prévue pour la sortie du premier numéro — la déception doit être terriblement amère, de même, bien sûr, que pour tous ceux qui ont apporté leur contribution financière au fonds de 350 000 livres réuni pour ce projet.

On espérait que l'Assemblée attribuerait une aide de 600 000 livres par an à Y BYD et non pas 600 000 livres réparties sur trois années. Ce qui a été encore plus déconcertant, c'est l'annonce faite par Rhodri Glyn Thomas que d'autres sociétés pourraient tout à fait être candidates à l'attribution de cette aide. Trinity Mirror, le groupe qui publie le WESTERN MAIL et le DAILY POST ainsi que nombre d'hebdomadaires au Pays de Galles, a confirmé sont intérêt pour la publication d'un quotidien en gallois.

Si cela devait être le cas, beaucoup de gens au Pays de Galles ne seraient pas vraiment contents. Pendant quelques années, ce groupe de presse (basé en Angleterre) a publié une édition du DAILY MIRROR pour le Pays de Galles, qui avait pour titre le WELSH MIRROR. Chacun se souvient que ce journal soutenait très fortement le Parti travailliste et se montrait haineux à l'égard du Plaid Cymru (le parti national gallois), à l'égard de la langue galloise et à l'égard de tout ce qui touchait au Pays de Galles et à ses habitants.

Rhodri Glyn Thomas s'est trouvé placé dans une situation bien peu enviable, notamment du fait des Jeux Olympiques qui doivent avoir lieu à Londres en 2012. Le coût estimé de ces futurs Jeux Olympiques est déjà trois fois plus élevé que l'estimation initiale et la Loterie Nationale est invitée à augmenter de plus en plus sa contribution au financement de ces Jeux. Des montants très importants qui étaient initialement destinés au financement de projets dans les domaines des arts, de la culture et du patrimoine, sont déjà en cours de réaffectation au financement des Jeux Olympiques.

On observe dès à présent une pression croisante sur Rhodri Glyn Thomas pour qu'un soutien soit apporté aux projets de valeur qui risquent d'être indirectement victimes des Jeux Olympiques. La situation risque d'empirer dans le futur car on estime que le coût réel des Jeux Olympiques de Londres devrait encore grimper d'ici à 2012.

Y BYD risque de souffrir de cette opération extravagante de 2012 à Londres. Nous ne pouvons que rester confondus devant la stupidité du Comité International Olympique qui a choisi Londres au lieu de Paris pour les Jeux de 2012 alors que la capitale française disposait déjà de la plupart des équipements nécessaires tandis que Londres n'en avait aucun...

Gwyn Griffiths

Traduction : Bernard Le Nail (voir notre article)


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Vendredi 3 mai 2024

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