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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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Comment la Région Bretagne peut-elle montrer du doigt – à juste titre - le mode rigide, quasi soviéto-centralisateur de Rachida Dati en matière judiciaire et appliquer une méthode identique en matière de culture bretonne sur cinq départements. Où sont les principes, appelés de ses vœux par le Parti socialiste, celui de la démocratie participative ? Pire, même nos « régionalistes », marchent sur ces travées ! Alors là, on ne comprend plus. Voilà pour la méthode, voyons le contenu.

Organes publics, structures publiques

L'EPCC, ou encore le GIE, sont des structures juridiques tout à fait adaptés pour le réseau des bibliothèques et des médiathèques, organes publics.

Ces structures seraient tout aussi adaptées pour BRETAGNE INNOVATION qui regroupe autour du Conseil Régional, les chambres consulaires, la DRIRR etc, rien que des organismes publics ou semi-publics. Mais là aussi, n'étant pas à une contradiction près, la Région maintient une association loi 1901, le droit associatif des citoyens !

Par contre, elle impose la dissolution de l'association du Centre Régional du Livre et sa mutation de facto en Etablissement Public – dit - de Coopération Culturelle, et dénommé « Livre et lecture en Bretagne ». Exemple frappant de la captation par l'administratif d'Etat, descendant du ministère de la culture, de ce qui est l'émanation de la création culturelle du monde associatif breton.

Dans cet organe – les acteurs du livre n'auront qu'un strapontin, baptisé « comité consultatif ». Aucune place pour eux dans les organes délibératifs. Ce qui réduit les écrivains, éditeurs, libraires d'une région comme la Bretagne, à un rôle de pot de fleurs. Le technocrate prendra le pas et les rênes, sachant que les élus n'ont déjà pas le temps – de leurs propres aveux - d'étudier leurs dossiers

!

Et là, cerise sur le gwastell vras : il faut un directeur.

Est-ce pour la Bourgogne ou la Picardie ? L'offre d'emploi n'évoque nulle part l'identité bretonne ! Pas de référence ni de condition d'une bonne connaissance de la Bretagne, de la culture bretonne et, si possible, de sa langue, lue, écrite, parlée. Pour quoi faire d'ailleurs ? La politique du livre n'a pas été définie depuis trois ans et demi et l'opacité la plus totale préside aux aides - que les écrits soient en français ou en breton -. Et arrive la mise en place d'autorité de l'EPCC : ce n'est qu'un outil mais il sera déposé entre les mains d'un technocrate tout venant, à la française, qui en disposera selon son bon vouloir. Le monde de la création n'a pas son mot à dire.

C'est une décision de soviet !

Il y a 10 ans, la Bretagne apparaissait comme une région en pointe dans le domaine du livre. Désormais, son grand stand au Salon du livre de Paris, au mois de mars, ne dissimulera même plus l'absence de toute ambition sérieuse dans ce domaine en Bretagne.

Réponse demain à Quimper lors de l'ultime (?) réunion du Centre Régional du Livre. P/Collectif breton, démocratie, droit de l'Homme, la présidente,


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Dimanche 28 avril 2024

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