L´Etat revoit partout à la baisse les conventions de politique linguistique. C'est le titre à la une du Journal Euskhaerria de ce matin qui profite des 17e rencontres des langues et cultures ouvertes à Cambo (Pays Basque) pour faire le point sur les négociations entre l'Etat et les régions sur la politique linguistique. Edifiant.
L'article du Journal Euskhalerria (voir le site) nous apprend qu'en Bretagne, la seconde convention de même type 2007-2013 n'est toujours pas signée, dans la mesure où le Conseil régional de Bretagne se refuse à parapher un accord en deçà du précédent. En revanche Fulup Jakez, directeur de l'Office de la langue bretonne a salué pour la première fois l'existence d'un objectif chiffré, même si ce n'est pas sur le nombre de locuteurs, sur le doublement d'enfants scolarisés dans le bilingue à l'horizon 2010 dans le "plan stratégique" Etat-Bretagne."
Même si la rumeur circule en Bretagne sur cette situation de blocage, il est surprenant de devoir lire un journal basque pour connaître l'information bretonne. Que proposent donc les représentants de l'état ? Pourquoi ces négociations sur la convention additionnelle au contrat de projet Etat-région sont-elles si confidentielles ? Pourquoi nos journaux (Ouest-France, Le Télégramme) n'en parlent-ils pas ? Pourquoi, face à cette situation de blocage, nos élus, dont nos nouveaux députés si prompts au printemps dernier à s'engager pour la langue bretonne (avant d'être élus), ne demandent pas à la population de les soutenir ? Pourquoi les élus du Conseil régional, qui négocient cet accord, demeurent-ils silencieux ?
Pourquoi ne pas rendre public le projet ?
A lire également sur ouiaubreton : le discours du Président Sarkozy à l'assemblée de Corse le 31 octobre dernier. Dans cette République où les minorités n'existent pas, tout le monde n'est pas traîté de la même façon. (voir le site)
- Lire l'article publié sur le Journal Eusjhalerria (voir le site)
- Voir également la présentation des 12e Rencontres de Cambo sur le site de l'Institut Culturel Basque (EKE) (voir le site)
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