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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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Qui connaît des Bretons et des Bretonnes partis comme précepteurs ou préceptrices en Russie entre 1760 et 1914 ?

À partir du règne d'Élisabeth Petrovna (1741-1762) et surtout de celui de Catherine II (1762-1794), la langue et la culture françaises ont pris une place de plus en plus importante en Russie, dans les classes privilégiées. Il est ainsi devenu courant dans de nombreuses familles de la noblesse russe de parler français à table, de lire des livres et des journaux en français et d'assister à des représentations théâtrales en français. Jusqu'à la Révolution bolchévique de 1917, il était courant dans d'innombrables familles fortunées en Russie d'avoir un précepteur ou une préceptrice originaire de France.

On peut estimer à plusieurs milliers le nombre de jeunes gens et de jeunes filles qui ont été ainsi se placer dans des familles russes ou qui sont partis comme enseignants dans des écoles russes au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ce fut le cas de nombreux jeunes Bretons et Bretonnes, dont certains bien connus, comme Henriette Renan, la sœur d'Ernest Renan, qui partit en Pologne (appartenant alors à la Russie), comme le futur compositeur Paul Le Flem ou encore comme Jarl Priel (Charles Trémel), futur dramaturge en langue bretonne. Ce sujet n'a encore fait l'objet d'aucune étude d'ensemble. Pour une publication en préparation, Bernard Le Nail, auteur déjà de plusieurs ouvrages sur les Bretons dans le monde, est à la recherche d'informations, aussi modestes soient-elles, sur des jeunes Bretons et Bretonnes partis en Russie pour enseigner le français entre 1760 et 1914.

Toutes les personnes ayant apporté un contribution significative à cette recherche recevront naturellement un exemplaire du travail en préparation.


Vos commentaires :
Samedi 4 mai 2024
Bonjour,

Le sujet est passionnant.

J'effectue moi-même des recherches sur mon arrière grand-mère qui, certes, n'était pas bretonne, mais est partie comme préceptrice en Russie (probablement à Saint-Pétersbourg) vers 1908. Je m'interroge sur le circuit qui a pu l'emmener jusque-là. Nous nous sommes toujours dit qu'issue d'une famille modeste et très catholique du Creusot, elle aurait pu partir par le biais d'une institution religieuse, mais nous ignorons tout du processus. Il existait peut-être plus simplement des sortes de maisons de placement pour les précepteurs/préceptrices ? Savez-vous comment était financé le voyage ?

Si vous aviez quelques pistes de recherche à me fournir, je vous en serai infiniment reconnaissante. Vous pouvez me contacter par mail à l'adresse renseignée pour envoyer ce mail.

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