Parce qu'elle bafoue la loi, EDF est sanctionnée par un jugement du Conseil d'Etat qui l'oblige à arrêter les travaux de démantèlement de la Centrale.
Cette décision, qui annule un décret d'autorisation de ces travaux, fait suite à une requête présentée par le Réseau Sortir du Nucléaire Cornouaille (SNC) et Agir pour l'Environnement et le Développement Durable (AE2D), membres de l'Observatoire du démantèlement.
EDF voulait que ce démantèlement soit exemplaire et serve de «vitrine». On en est bien loin, car outre ce non respect de la loi, d'autres problèmes, d'autres anomalies sont à noter.
Une entrevue a été demandée par AE2D au Préfet du Finistère pour le 29 juin sur le site des Monts d'Arrée juste avant que s'y réunisse l'observatoire du démantèlement où est présente AE2D. Il vient de nous faire savoir «que son emploi du temps ne lui permettait pas de nous accorder cette entrevue», ce jour-là, à cette heure là.
Par ailleurs, nous avons appris par les médias que les salariés de la Centrale réagissent aux conséquences de l'arrêt des travaux sur l'emploi. Cette réaction est légitime mais les salariés ne doivent pas se tromper de cible ! La balle est dans le camp de leurs employeurs (EDF, ...) !
Nous tenons à dénoncer le chantage à l'emploi, qui n'est pas de mise, et la désignation de «boucs émissaires». Nous voulons rester ouverts au dialogue en souhaitant que les uns et les autres prennent leurs responsabilités.
"Pour en parler, les militant(e)s et sympathisant(e)s, qui le pourront, sont invités à être présents devant l'entrée de la centrale le vendredi 29 juin à 13h00. Cette présence sera aussi une sorte d'accompagnement de nos représentants associatifs à l'Observatoire du Démantèlement qui se réunit ce 29 juin à 14h00 à l'intérieur du site des Monts d'Arrée (Maison du Lac)."