Le Conseil National du Parti Breton prend acte des résultats des élections législatives en Bretagne. Le Parti Breton ne porte pas de jugement sur les choix des Bretons qui, du fait du scrutin majoritaire, se sont retrouvés en bonne partie piégés au deuxième tour par le bipartisme imposé par le système politique français. Après les élections présidentielles et les élections législatives, dont l'enjeu concerne le contrôle du pouvoir central, le Parti Breton estime que les Bretons engagés dans des partis politiques français peuvent désormais dépasser leurs clivages hexagonaux pour s'intéresser aux intérêts propres des Bretons.
Dans cet état d'esprit, le Parti Breton proposera aux formations politiques ayant une représentation au Parlement une rencontre dont l'objectif sera de préciser les positions des uns et des autres et de renforcer la solidarité bretonne. Le Parti Breton rencontrera d'ici début octobre 2007, le PS, l'UMP, les Verts et l'UDF-Modem. Ces rencontres pourront se faire au niveau des fédérations départementales pour les partis qui n'ont pas de structure à l'échelle de la Bretagne. Le Parti Breton proposera aussi une rencontre à l'UDB, membre de Régions et Peuples Solidaires, qui a été aussi partie prenante de ces dernières élections législatives.
Le Parti Breton est animé par un esprit réformateur, européen et totalement indépendant. Le Parti Breton respecte les engagements des uns et des autres et souhaite rappeler que, quelle que soit leur formation politique démocratique, les élus sont d'abord des élus bretons qui doivent pouvoir s'entendre sur les dossiers importants et vitaux pour la Bretagne.
La Bretagne sera représentée à l'assemblée nationale française par 15 députés de la majorité présidentielle, 19 députés socialistes, un Vert et un Modem. Il leur appartient désormais de défendre les intérêts bretons. Nous les jugerons non pas en fonction de leur couleur politique, mais en fonction de leur action au service de la Bretagne.
pour le Parti Breton, le président, Gérard Olliéric
■