Projet de signe IGP vin de Bretagne, réaction du SVB Syndicat des vignerons de Bretagne
Communiqué Syndicat des Vignerons de Bretagne (SVB) du 19 décembre 2024 -8h -
Projet IGP Vins de Bretagne
Ce jeudi 19 décembre 2024 à 10h, au Conseil régional de Bretagne, une conférence de presse est coorganisée par l’AVVB (Association pour la Valorisation des Vins de Bretagne) et l’AVB (Association des Vignerons Bretons, son association mère) dans le but de présenter le projet d’IGP que l’AVVB porte depuis peu et en commun avec le SVB (Syndicat des Vignerons de Bretagne). Il est curieux que le Syndicat des Vignerons de Bretagne, initiateur du projet d’IGP Bretagne et composé notamment de vignerons du pays nantais, le principal vignoble breton, ne soit pas associé ce jour.
Rappelons que cette démarche d’IGP a été engagée par des vignerons nantais (devenus des fondateurs du SVB) depuis plus d’une dizaine d'années comme l’atteste la chronologie ci-jointe. Suite à de nombreux contacts avec l’ARVB (Association pour la Reconnaissance des Vins Bretons) puis l’AVB ensuite, le Syndicat des Vignerons de Bretagne s’est créé en février 2024 à Mouzillon pour porter ce projet d’IGP Bretagne, après une consultation d’autres acteurs. Ouvert à tous depuis ses débuts (des 5 départements bretons, quel que soit leur mode de production) , le SVB a rencontré ces deux associations le 13 décembre dernier dans le but de travailler collectivement sur un projet d’IGP pour nos vins de Bretagne.
Le SVB s’est montré ouvert à la discussion sur tous les points que peut comporter un cahier des charges d’IGP.
Cependant, tout comme le Conseil régional de Bretagne (qui a voté maintes fois des vœux pour reconnaître le caractère breton de la Loire-Atlantique ,...), le SVB restera intransigeant sur le fait que l’aire géographique soit ouverte au territoire historique de la Bretagne dans son ensemble (les 5 départements bretons dont la Loire-Atlantique / la Bretagne nantaise ou méridionale). L’AVVB s’est montrée également ouverte à la discussion sur ce point-là.
Nous nous sommes donné rendez-vous début 2025 pour continuer ce travail.
Le vignoble breton représente près de 9500 ha de vignes et près de 500 vignerons. Il est réparti sur le vignoble nantais dans sa part la plus importante, et d’autre part on assiste à un renouveau en Presqu’île guérandaise et de Rhuys et une extension vers la Bretagne septentrionale (Bretagne administrative) avec près de 140 ha et 50 vignerons.
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Ajout le 30/12/2024 : Au regard du communiqué commun du 19/12 à Rennes, du Conseil régional-AVB-AVVB et des articles de presse publiés, force est de constater que le Conseil régional de la région Bretagne occulte le vignoble de la Bretagne nantaise (contrairement à l’esprit des résolutions, nombreux voeux, rapport, étude d’impact, plaque Breizh 5/5... du Conseil régional sur la question bretonne de la Loire-Atlantique..., il passe aussi sous silence l’origine nantaise du projet depuis 2014 et l’existence du SVB. Les propos de l’AVVB (quotidien Aujourd’hui/le Parisien, 28 12 2024), laissent penser qu’ils ne reconnaissent pas le caractère breton millénaire et actuel du Pays Nantais.
Le Bureau du Syndicat des Vignerons de Bretagne,
282, impasse de Beau-Soleil , 44330 MOUZILLON, BRETAGNE mail : svb.vinsdebretagne @ gmail.com
Contacts SVB : Maxime Chéneau, président (44) , Thierry Jolivet, vice-président (56)
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Ces vignerons – ceux qui semblent s’opposer à la couverture de la Loire-Atlantique par le périmètre IGP Bretagne - seraient-ils donc incultes ? Indécrottables ? Achetés (par qui ? ? Ou y auraient-ils parmi eux des politiciens (ratés), hostiles à la moindre ouverture démocratique ?
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Ah j’oubliais, ce sont aussi de très médiocres communiquants, qui semblent n’avoir rien compris à la notion d’image de marque. Ce faisant, ils contribuent à affaiblir l’image de la Bretagne et aussi, de manière plus générale, l’image du label « Indication Géographique Protégée ».
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Aujourd’hui, les acheteurs, attentifs à la qualité, et à la santé, sont déjà méfiants quant au sérieux des labels en tout genre. Que des acteurs veuillent désormais tromper leurs futurs clients potentiels sur une notion aussi simple et vérifiable que la géographie, cela devient tragique. Note monde deviendrait-il « poutinien », jusqu’en Bretagne ?
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S’il y a parmi eux des entrepreneurs (comme cela a été publié ici où là) ou plutôt des affairistes venus du Bordelais (le réchauffement climatique en cours) – pourquoi pas, mais qu’ils se renseignent a-minima sur leur territoire d’accueil ou alors qu’ils rentrent chez eux !- , qu’ils se comportent en hommes civilisés et de bon goût (une des valeurs portée par le vin ?). Voilà ce que en Bretagne, l’on peut attendre de viticulteurs censés représenter la péninsule. Nom de nom !
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L’article laisse entendre que cette affaire pue le pognon et l’imbécilité. Vous avez bien lu : cette affaire PUE LE POGNON !
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C’hwezh-fall a argant zo gant ar broduerien-se.
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Messieurs les producteurs, détrompez-nous, respectez-nous, respectez notre terre de Bretagne. Respectez votre futur produit. N’allez pas d’entrée de jeu vers un scandale qui fera tâche d’huile et que vous ne pourrez pas ensuite éteindre...
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M. Chesnais-Girard, il est encore temps de prendre vos responsabilités.
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Dans l’attente d’une simple mesure de bon sens et de respect.
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N’eus nemet kaout doujañs ouzh Breizh! Il n’est que de respecter la Bretagne !
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Bonne Année 2025 quand même. Bloavezh-mad 2025 d’an holl, koulskoude.
Je vous les recommande ceux de Vallet , Mouzillon , Château- Thébault .
Ceux de frères Chéneau et leurs voisins à Mouzillon ...
L'on peut comprendre les contingences administratives certaines fois (quoique vous aurez remarqué que pour le pays basque par exemple, la Catalogne, cela ne pose aucun souci), mais là l'insistance à faire de la Bretagne une terre "néophyte" viticole au vu de l'Histoire du Duché de Bretagne en particulier (bien plus prestigieuse que celle de la région administrative) n'est pas du tout innocente et relève d'une intention politique, anti-bretonne, relevant de la pure désinformation.
voir affiche sur l'agenda de l'ABP
KERISAC, UNE MARQUE BRETONNE DE CIDRES
N’en déplaise aux Normands, le cidre Kerisac est Breton. L’entreprise est située sur la commune de Guenrouët en Loire Atlantique et fait fi de ceux qui voudraient la rattacher à la Normandie. Les pommes utilisées pour la fabrication des cidres Kerisac sont issues de vergers implantés sur le Morbihan (65%), la Loire Atlantique (30%) et l’Ille-et-Vilaine (5%). Sur cette zone IGP (Indication Géographique Protégée Bretagne) qui comprend également toutes les communes des côtes d’Armor et du Finistère, la sélection est très rigoureuse et suit un cahier des charges précis. La mise en œuvre de la traçabilité par les opérateurs est obligatoire. De même, sur chaque lot livré à l’entreprise figure la nature des pommes, le poids du lot et la commune de récolte.
alors le vin breton ou pas ?
à chacun : la découverte ou l'ignorance
- la viticulture arrive en Bretagne ... avec le réchauffement climatique ...
- Maintenant on fait du vin en Bretagne ... c'est nouveau ...
Pas un mot sur le Muscadet ...
Encore un élément de notre identité qui est dévoyé par l'Administration française.
C'est ubuesque doublier la vocation vinicole du pays du muscadet en Bretagne !