33 000 élèves européens de 21 pays participent à l’opération

Communiqué de presse publié le 29/12/24 12:24 dans Europe par Emmanuel Morucci pour Emmanuel Morucci
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L'opération, lancée il y a 19 ans par le Centre d’Information Europe Direct de Wrexham au Pays de Galles et alors menée par Karen Morrisroe, avec l'appui de Vinciane Bodson au CIED de la province de Luxembourg en Belgique, reprise les dernières années à la suite du Brexit par Brian Stobie au Durham County Council, connaît un engouement croissant au fil des ans.

Depuis cette année, l'organisation en revient au Cercle Europe Citoyennetés et Identités - CECI, association bretonne dont le siège est basé dans la Métropole de Brest (France). Son objet est l’étude et la consolidation de la citoyenneté européenne. Ce travail de dimension européenne consiste à mettre en relation des classes d'élèves de 3 à 12 ans pour une correspondance autour des traditions de Noël : les écoliers fabriquent et envoient des décorations à leurs homologues européens, et en retour en reçoivent autant qui serviront à décorer leur propre sapin de l'école. 

Pour sa première année d'organisation, le CECI a enregistré l'inscription de 403 écoles regroupant plus de 33 000 élèves (record battu !) venant de 21 pays : Allemagne, Autriche, Bulgarie, Croatie, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède. Concrètement, les écoles participantes sont réparties en 17 groupes d’échanges, composés chacun de 23 ou 24 écoles partenaires de différents pays européens. 

Découvrir les cultures et traditions des pays européens

Pour préparer les envois postaux, les élèves ont accompagné les décorations réalisées par un dossier d’information sur la présentation de leur école et région, et les traditions de Noël dans leur pays : une manière de faire de la géographie à l'échelle européenne mais aussi de découvrir au travers de la culture les traditions dans les pays voisins, en communiquant en anglais, le tout dans des situations authentiques. Outre des établissements scolaires, l'opération a accueilli différents partenaires comme des bibliothèques en Roumanie, des jardins d'enfants en Lettonie, Lituanie, Grèce… ou encore l'hôpital de Faro au Portugal. Enthousiasme et engouement sont au rendez-vous chez les enfants fiers de partager autour d'eux leurs découvertes inédites.

Un projet pédagogique sur plusieurs semaines

Si les écoles se sont lancées dans la phase de création fin octobre début novembre en fonction des calendriers scolaires différents sur le territoire européen, les élèves reçoivent et découvrent quotidiennement lettres et colis. C’est avec un grand enthousiasme que des messages composés des vœux pour 2025 ont été rédigés. La diversité est présente également au travers des dossiers d'information qui peuvent être transmis sous format papier, diaporamas, liens numériques, etc.

Côté logistique, l'équipe dédiée du CECI, animée par Marie-Laure Croguennec, Marie-Christine Rioual, Anne-Marie Stenou et Philippe Rioual, a travaillé depuis le mois d'août à la mise en place : contact avec les écoles, inscriptions, constitution et répartition des groupes. Cette opération a bénéficié de l'appui et du relais en UE de 35 Centres d’Information Europe Direct de la Commission européenne.  


Vos commentaires :
T. Gwilhmod
Samedi 4 janvier 2025
33000 élève sur combien de dizaines de million (voire une centaine) ??? Tout cela dans un seul objectif : faire passer l'idée de la citoyenneté européenne supranationale alors qu'elle n'existe pas dans les textes.

T. Gwilhmod
Samedi 4 janvier 2025
on me dit en MP que je ferais erreur sur la réalité dans les textes de la citoyenneté européenne supranationale parce que celle-ci donne des droits qui lui sont propres. voir par exemple ici : Voir le site Dont acte donc. Nous pouvons penser que notamment en tant que minorité nationale cette citoyenneté supra étatique peux nous donner des armes. Mais n'est ce pas la carotte pour nous faire accepter un 'truc' qui ne fait que nous éloigner encore, à Bruxelles et ailleurs, des vrais décideurs, eux même dilués dans la masse technocratique, tant et si bien que nous nous trouvons complètements désarmés en fait.

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