Un nationaliste basque élu député
Dépêche publié le 10/07/24 8:13 dans Politique par La rédaction pour La rédaction
Péio Dufau (photo Youtube)
Battu il y a deux ans aux élections législatives sous la bannière du parti Abertzale («patriote»), le nationaliste basque Peio Dufau , aujourd'hui membre du parti [[Euskal Herria Bai]], a été élu ce dimanche dans la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques avec les couleurs du Nouveau Front populaire dans une triangulaire. Il a en particulier battu le candidat du RN. Contrairement à l'UDB en Bretagne, qui n'avait obtenu aucune candidature suite à son adhésion au NFP, Péio Dufau avait été investi par le Front de gauche, à l'issue de l'adhésion de son parti, Euskal Herria Bai, à cette coalition.
Ce cheminot syndicaliste, impliqué dans la vie associative et culturelle, est aussi musicien d'un groupe basquophone. Il se bat pour la préservation des terres agricoles, pour la langue basque et pour une reconnaissance institutionnelle du Pays basque.
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Vos commentaires :
Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
Les militants/politiques basques font preuve d'agilité politique, le mouvement breton est sclérosé, momifié ce modèle est totalement périmé ! Il s'est créé une camisole intellectuelle totalement inhibante depuis 39/45. IL nous en faut un autre de Mouvement, qui soit capable, un jour, d'aller dire à Marine qu'elle est aussi bretonne...par exemple!!!
Kristen
Vendredi 22 novembre 2024
À L-PC
Le ''portrait du colonisé'' a intériorisé le modèle du dominant comme
LA référence, et s'enrage quand on le ramène à son groupe d'origine ; qu'il combattra.
Léon-Paul Creton
Vendredi 22 novembre 2024
Kristen, pour cela il faut / a fallu que l élite locale, premier « portrait de colonisé » premier collaborateur au processus, s’y mette aussi au projet colonial, contre son peuple, dans toutes les époques jusqu’à aujourd’hui, pendant longtemps avant que significativement le peuple breton soit celui qu’il est aujourd’hui.
Gandhi, face aux anglais a su évidemment que pour se libérer il ne fallait plus accepter aucune dépendance au colonisateur, aussi longtemps que se serait nécessaire…et sans tomber dans la violence.
Qui donc maintenant combat ? et qui ? Depuis si longtemps, je ne peux pas dire qu’elle cette élite incertaine combat aujourd’hui « son groupe d’origine », s’il y a encore un combat à mener par eux puisque un système le finit pour eux auquel tout le monde, par un bout ou un autre participe !
Un peu/beaucoup de politique dans leurs partis, le boulot dans leur économie, du rap comme culture etc…Etc, Un train train en cache toujours un autre, ainsi va/vont les dissolutions…
J’ai extrait ces lignes ci-dessous de l’opuscule de vingt huit pages, « BRETAGNE COLONIE », écrit par Alan Cloarec.
« Brûler son vieux lit clos dans la cour de la ferme en se parlant français, c’était l’autodafé de l’être breton qui s’en allait avec l’air du temps. C’était le suicide symbolique, qui sans surprise est ensuite devenu en réalité plus important en Bretagne qu’ailleurs. Détruire son monde et son être pour se plier au modèle d’une petite élite étrangère ne peut que détraquer profondément l’esprit d’un peuple, rien de surprenant là dedans. »
Et je médite obscur témoin.
Jean-Louis Pressensé
Vendredi 22 novembre 2024
Bravo aux Basques ! Quand je lis sur le site de Régions et peuples solidaires - où le Parti breton brille par son absence - sous la signature de l'UDB, qui en est : «Consciente du risque important pour la démocratie de voir déferler des centaines de députés RN sur l’Assemblée nationale, l’UDB a décidé de soutenir dès le départ le Nouveau Front Populaire, en s’y engageant pleinement pour que les erreurs de la Nupes, à savoir de penser la France depuis Paris, ne soient pas reproduites. Mais le partage des circonscriptions en Bretagne est hélas très similaire à celui de 2022. Les chefs de partis, depuis la capitale, ont considéré que l’UDB n’existait pas en ne leur proposant ni titulaire, ni suppléance sur les 38 circonscriptions de la Bretagne.» Est-ce que l'UDB méritait mieux ? Au moins a-t-elle appelé à voter pour Paul Molac, c'est mieux que rien !