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Charles de Gaulle 1837-1880.
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In Catalogue de la Bibliothèque nationale de France. Notice de la Pétition pour les langues provinciales de 1870 publiée en 1903 par Henri Gaidoz chez A. Vatard et destinée au Corps législatif.

Ou le rêve de trois jeunes philologues :

  • "Charles de Gaulle" (1837-1880), historien, linguiste, fondateur du périodique "Feiz ha Breiz", secrétaire du Breuriez Breiz, oncle du général de Gaulle, est aussi poète et passionné de langues celtiques, il apprend d'ailleurs le breton et le gallois. Il prend le nom de Barz Bro C'Hall. (voir le site)

  • "Henri Gaidoz" (1842-1932), professeur d'ethnographie et de géographie à l'Êcole des sciences politiques de 1872 à 1906, titulaire de la chaire de philologie celtique à l'EPHS à partir de 1876, puis directeur d'études en langues et littératures celtiques (1884). De plus il fonda la [[Revue celtique]] en 1870.

  • "Charles-Félix-Hyacinthe Gouhier, comte de Charencey" (1832-1916), linguiste, anthropologue et homme politique.

    Les réunions

    Les réunions se passaient à Paris, chez Charles de Gaulle, cloué au lit ou dans sa chaise par une paralysie qui a fini par l'emporter à 43 ans — il est mort dix ans avant la naissance de son neveu, le futur général. Ses deux amis étaient aussi de grands linguistes qui ont publié par ailleurs énormément sur des langues qu'on n'imagine même pas exister... quand on est profane dans ce domaine.

    La pétition n'aboutit pas en raison de la guerre

    Êcrite en mars 1870, la Pétition pour les langues provinciales, ainsi que des propos sur l'idée ambiante de décentralisation qui y est attachée «ne devait être présentée au Corps législatif qu'après adhésion de notables littéraires, de quelques philologues de Paris, mais surtout d'écrivains, poètes littérateurs ou historiens qui formaient l'élite intellectuelle de nos anciennes provinces et y représentaient l'esprit et la tradition du terroir ». (Henri Gaidoz, 1902). La présentation à ces notables prit quelque temps — les auteurs ne disposaient pas encore d'Internet pour une diffusion rapide — et, la guerre éclatant en juillet de la même année, ces idées, malheureusement pour la suite de notre Histoire, furent balayées des esprits.

    Son devenir

    Le texte en resta à l'état de placards et d'épreuves d'imprimerie jusqu'à ce que Henri Gaidoz décide, en 1903, de le publier, augmenté de sa propre préface de 1902 et des correspondances qu'il avait reçues à la suite de la diffusion de 1870. Publication par A. Picard et fils à Paris. In-16, 55 pages. La version PDF ci-dessous est une réédition sous forme de e-book par les éditions l'Arbre d'Or, qui ont remplacé "provinciales" par "régionales".

    Consulter l'édition originale

    A la bibliothèque nationale de Paris François Mitterrand. Site Tolbiac. On peut obtenir la notice de l'édition de 1903 par le site de recherche de la bibliothèque nationale : (voir le site) , en tapant le titre ou les prénoms et noms de l'un des trois hommes. Document consultable à "Tolbiac - Rez-de-jardin" - Cote magasin : 8- X- 12440. Possibilité de réservation en ligne pour gagner du temps sur place !


    Maryvonne Cadiou et Philippe Argouarch

    Note ABPUn problème technique empêche actuellement la visibilité du texte de la pétition sur cette page. Veuillez nous excuser.


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    Lundi 29 avril 2024

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