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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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Le procès des membres supposés de l'ARB (Armée révolutionnaire bretonne) accusés d'attentats et tentatives d'attentats de 1993 à 2000 aura lieu à partir du 1er mars 2004, et jusqu'au 26 mars au plus tard, devant la cour d'assises spéciale de Paris, présidée par le juge Alain Verleene. Onze Bretons sont impliqués dans ce dossier.

2° partie : Une histoire de fou

(NB : 1ère partie ABP le 06/01/2004 (voir le site)

L’enquête contre l'ARB tourne à la folie lorsqu’un journaliste parisien travaillant en sous-traitance pour Canal+ affirme avoir reçu une disquette signée par l'ARB, dans laquelle l’organisation nie toute implication dans l’attentat de Quévert mais revendique un attentat alors encore inconnu effectué contre un autre Mc Do, à Pornic, quelque temps auparavant. Le gérant de ce Mc Do commence par nier tout attentat, puis le reconnaît, on s’aperçoit que le procès-verbal le concernant avait été rédigé par un gendarme qui n’avait même pas pris la peine de faire le déplacement jusqu’au restaurant en question...

Placé en garde à vue, le journaliste affirme que la disquette lui a été remise par des militants connus d’Emgann, dont certains ont déjà été placés en garde à vue quelques mois auparavant, et qui sont aussitôt arrêtés.

On apprend également qu’une tentative d’attentat semblable à celui de Quévert a eu lieu le même matin près d’un bâtiment postal à Rennes, que le Mc Do de Quévert aurait été la cible, au mois de mars précédent, de tirs d’arme restés inexpliqués...

Des dizaines de personnes auront été victimes de placement en garde à vue dans le cadre des enquêtes envers l'ARB.

A cette époque, les juges « antiterroristes » travaillent sur trois dossiers séparés : Plévin, Quévert-Pornic-Rennes, et les autres actions de l'ARB.

Quelques mois plus tard, le dossier de Quévert sera regroupé avec celui de l'ARB. Ce qui permettra aux responsables politiques, juridiques et policiers français ainsi qu’à certains médias de faire systématiquement allusion à la disparition de la jeune Laurence Turbec à chaque fois qu’on leur demandera des explications sur les gardes à vue abusives ou les délais aberrants de détentions provisoires.

Il n’est pas inutile de préciser que personne n’est à ce jour accusé d’avoir déposé la bombe de Quévert.

A suivre demain, dernière partie : Ambiguïté ...

Paru dans Kannadig N°25 (décembre 2003-janvier 2004)

Reproduit avec l'aimable autorisation de Skoazell Vreizh / Secours Breton


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Vendredi 17 mai 2024

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