Dans un article publié ce matin, Le breton et le gallo préparent leur rentrée, Ouest France nous apprend la tenue, vendredi dernier, du Conseil Académique des Langues Régionales (CALR).
Créé le 13 septembre 2001, le CALR (Conseil Académique des Langues Régionales) est un organisme paritaire qui se réunit au moins deux fois par an. Il est composé pour un tiers des représentants de l’administration, pour un tiers des représentants des établissements scolaires et des associations de parents d’élèves, pour un tiers des représentants des collectivités de rattachement et des mouvements associatifs et éducatifs ayant pour objet la promotion de la langue et de la culture régionales.
L’article de Ouest-France nous apprend que dans le "1er degré public, 12 postes et demi seront créés" (en Bretagne), alors que, selon Amandine Bornet, membre du CALR pour la FSU (Fédération Syndicale Unitaire), "il en faudrait 24 pour une rentrée efficace."
"Rémy Guillou, inspecteur d’académie Langues et Cultures régionales, refuse que l’on parle d’austérité (...) Dans le premier degré, on ouvre en fonction des effectifs. Quand on n’atteint pas les dix élèves malgré les réunions d’informations, on n’ouvre pas."
Dont acte. M. Guillou a oublié de dire que quand on atteint les dix élèves, ou plus, son administration n’ouvre pas non plus !
Les parents délèves des écoles de Plougonvelin, Plozévet, Ploeren, Guichen et Lorient-Merville (demande d’un CP pour 10 élèves) se sont vus refuser l’ouverture d’une classe bilingue dans leur école alors que les effectifs inscrits sont égaux ou supérieurs à 10 !
On attend la réaction, qui ne saurait tarder, des représentants du Conseil Régional, des Conseils Généraux et des associations de parents d’élèves membres du CALR. Nous les publierons dès que nous en aurons connaissance.
Pour en savoir plus sur la mission et la composition du CALR, reportez-vous à l’article suivant sur le site ouiaubreton (voir le site)
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