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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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La commission européenne va prendre des mesures contre la France pour la teneur en nitrates dans les eaux bretonnes. Rappelons que c'est l'association Eaux et Rivières de Bretagne qui a porté l'affaire au niveau européen et que la France a déjà été condamnée en 2001. Mais cette fois la condamnation risque de coûter chers aux contribuables français et bretons.

La France n'est donc pas fiable au plan international puisqu'elle ne respecte pas une directive pourtant approuvée par tous les Etats européens en 1975. Interrogé sur le sujet (OF 11/01/2007), Ambroise Guellec compte sur la nouvelle directive européenne pour un retour à un bon état des eaux en 2015. Cette nouvelle directive ne porte plus cette fois uniquement sur la qualité minérale mais sur la qualité biologique. Mais cette directive a déjà du plomb dans l'aile. Dans les réunions publiques, les représentants de l'Etat ne manquent pas d'expliquer toutes les possibilités de demande de dérogations pour en retarder l'application. Les experts estiment de leur côté que seul le quart des eaux bretonnes pourra répondre aux critères de qualité biologique de cette directive d'ici 8 ans. Ambroise Guellec fustige, par ailleurs, les « écologistes » en les accusant de ne pas « jouer l'union sacrée » et de jouer « contre leur pays ». Les associations de défense de l'environnement en Bretagne, voilà donc les bons coupables, les nouveaux ennemis de la patrie !

Un point de vue peu responsable et tout à fait inquiétant pour l'avenir des eaux bretonnes quand on sait qu'Ambroise Guellec s'exprime ici au titre de président de l'Agence de bassin Loire-Bretagne. A ce rythme-là, la Bretagne en prend encore pour trente ans…

Plus en profondeur, se pose la question de la fiabilité de la France à remplir les devoirs qu'elle s'est elle-même octroyés vis-à-vis des Bretons. La France a pollué la Bretagne: les gouvernements successifs ont donné l'autorisation d'extension des ateliers hors-sol en sachant pertinemment que les sols n'étaient pas en capacités d'éponger la quantité de nitrates due aux épandages. De plus, la France a divisé les Bretons, en exacerbant inutilement le clivage entre une grande partie des agriculteurs et les environnementalistes.

Aujourd'hui, alors que le changement de constitution de 2003 le permet, le gouvernement français refuse à la région administrative la compétence eau. Les Bretons se trouvent ainsi dans l'incapacité politique de résoudre un des plus grands problèmes qui met en jeu conjointement la santé publique, la qualité du milieu et la crédibilité des produits agricoles bretons notamment à l'exportation.

Le Parti Breton appelle à la réconciliation bretonne sur le thème de la qualité de l'eau et de la production agricole. Le Parti Breton estime que les Bretons sont majeurs et compétents pour résoudre par eux-mêmes le problème de l'eau en Bretagne. Le problème ne pourra être résolu que par la mise en place d'un ministère de l'eau et de l'écologie dans le cadre d'un véritable gouvernement breton.

pour le Parti Breton, E. Granville (voir le site)


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Samedi 4 mai 2024

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