Aménagement du territoire : la carte de la honte

Tribune libre publié le 28/12/23 16:53 dans Prospective par Didier Lefebvre pour Didier Lefebvre
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évolution de la population par département en France de 2015 à 2021

Promis-juré, on ne recommencera plus ! (c’est Paris qui parle, NDLR)

Paris et sa région mangeaient la France. Donc, « on va rééquilibrer la France » disaient-ils. Je vous dirai comment dans 30 lignes.

Moralité, regardez Paris sur la carte : (plus c’est rose, plus ça augmente). Les départements limitrophes, ça gonfle : 93, 77, 94, 91, 95. (L’Oise, dép 60, est moins impactée car plus éloignée) ; quant aux 78, 92, départements bourgeois de l’ouest parisien, non, ce n’est pas les mêmes quartiers. Donc, on n’y construit pas, on se protège.

La ville de Paris, elle, se vide, toujours et encore depuis 30 ans. Ben oui, comment habiter à Paris quand louer un logement de moins de 70 m² pour une famille est impossible pour qui ne gagne pas 8000 € par mois ! (prix moyen du m² pour 70 m² = 30 € par m² par mois).

Donc rejet. Rejet vers la banlieue, mais pas la riche, non. Celle du croissant nord-est-sud de Paris. Là, la population explose (en nombre). Les logements suivent-ils ? Autre solution, se déporter vers le nord de Paris (pas le sud, trop cher). Et on s’installe à Creil, Beauvais. Mais devinez quoi ? Que deviennent les locaux ? Rejet encore plus vers le nord, et on observe une hausse des prix difficile vers Amiens du fait de populations rejetées à cause du Grand Paris.

Solution n°1 à 35 milliards, le Grand métro ÎdF ou le Grand Huit (officiellement : prix annoncé en 2017, mais on en reparlera).

Devinez qui va payer ce super métro-parisien ? Indispensable, pour désenclaver les transports parisiens. Ben oui, on fait les emplois à La Défense, mais les logements à Créteil. Faut bien les bouger, ces braves gens.

C’est pas les Parisiens qui vont payer ce Grand-Huit, ben non, car désenclaver Paris, c’est désenclaver la France. Donc les autres. Donc les Bretons vont payer aussi les erreurs commises depuis 50 ans, c’est la « solidarité nationale » (française) mais double, car il fallut payer, alors les infrastructures de plus en plus gigantesques. Chiffrage 2017 officiel : 35 milliards, contre 20 initialement prévus. Et nous ne sommes pas en 2030, fin des travaux ! Ah-Ah, il doit se retourner dans sa tombe Fulgence Bienvenüe, père du métro parisien. Et nous ne parlons pas des JO et du surcoût pour l'État français, donc des contribuables... aussi non parisiens.

Continuons la visite de la France

Il n’échappera à personne que les zones fortement rougées sont loin de Paris, mais qu’entre deux, c’est le vide, la dépopulation. La politique d’aménagement du territoire a été construite en deux temps : favoriser le TGV, puis développer la métropolisation. Ah, joli mot que celui-là. Tout parisien.

Le constat est simple, Paris étouffait, il fallait rééquilibrer. Mais comment ? Comme vous et moi aurions fait ? Que non point. Puisque la France est devenue forte grâce à Paris, elle le deviendra encore plus grâce à des mini-Paris. Des métropoles. Ainsi Paris a « bousté » des agglomérations comme Lyon, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes.

Tiens, la France est passée dans le même temps de la 4e à la 7e puissance mondiale. Et Nantes ou Rennes ne seront jamais des métropoles au niveau mondial.

Agglo-centre ou pays alentour ?

La logique parisienne s’installe donc dans ces agglomérations, avec un pouvoir politique accru, en partant du principe que si la ville-centre rayonne, cela profite à toute sa région, et rééquilibrera.

Mais encore erreur : les emplois se sont créés en ville, puis dans leur proche périphérie, chassant les commerces du centre, ou déshumanisant ces centres, chassant à chaque fois les habitants condamnés à être des néo-ruraux à 30-40 km. Qui consomment des routes à construire, au détriment de terres bien arables, qui sacrifient la vie de bourg des ex-communes de campagne avec la vie de son Sam-Suffit et vident leur bourg, car oui, on fait les courses au L*** sur le chemin du retour, et on ne va plus dans les petits commerces. Ces routes nouvelles qui sont accidentogènes, qui empêchent l’absorption des eaux pluviales, qui limitent aussi la vie culturelle.

Revenons à la carte de France, plus précisément vers la Bretagne

Le lecteur verra donc ici cette carte si explicite de la politique parisienne de la destruction des régions en créant des métropoles. Cette carte de l’Insee, organisme indépendant et rigoureux qui en fournit d’autres et donne tous les chiffres au niveau local, cache un second phénomène. D’une part, la métropolisation, mais aussi l’héliotropisme et l’iodotropisme (néologisme).

Est-il possible pour des jeunes qui vivaient jusqu’alors en sud-Bretagne, non loin de la mer, de trouver une maison à moins de 10 km de leur lieu de naissance et de vie ? D’une part, l’emploi disparaissant (voir plus haut) au profit des métropoles, d’autre part la diminution des résidences principales. Tout sur la côte devient résidence secondaire (multiplication des abris-côtiers). Certes, les Parisiens qui les achètent se revendiquent de souche bretonne pour beaucoup, mais. Mais. Avec un pouvoir d’achat immobilier cinq fois plus fort que le nôtre (possibilité d'acheter un m²), les prix atteignent des niveaux invivables. Nos côtes se vident de Bretagne !

Les départements rose foncé sur cette carte en fait sont soumis à deux phénomènes, la métropolisation, et la secondarisation.

Il est temps d’agir, car les villages d’indiens côtoyant des résidences secondaires, c’est dans pas longtemps. Et on ne veut pas !

Où est la solution ?

Assurément pas en gardant la même politique « nationale-parisienne ». L’heure est à l’autonomie, pour une vraie politique de développement de la Bretagne. Nous sommes capables d’un bel aménagement du territoire, nous sommes capables d’une politique des logements, des transports de l’emploi. Nous sommes aussi et surtout capables d’une vraie politique de notre environnement.

Quel beau pays avons-nous entre les trois grands centres : Brest, Nantes, Rennes, lé réseau de villes intermédiaires : Saint-Nazaire, Vannes, Lorient, Saint-Brieuc, et le maillage des villes intermédiaires, et les villes de proximité. Le tout est encore équilibré, si on le défend. Exemple récent avec l'hôpital de Carhaix. Battons-nous pour maintenir cet équilibre, avant que le centralisme ne le détruise.

Une politique du logement se fait dans chacun de nos bourgs, de nos bassins de vie

Il est grand temps que l’autonomie de la Bretagne arrive, et s’accompagne de structures administratives proches des habitants et de leurs préoccupations : la Bretagne pour les grandes infrastructures, les bassins de vie, de communautés de communes (à redéfinir), pour les équipements de santé, de commerce, d’emploi et donc aussi d’habitat et de développement local et environnemental.

Ne laissons plus faire Paris, ses Préfets, ou ses maires de métropoles qui sont les valets de son centralisme déshumanisant

Et bien sûr, nous parlons de la Bretagne, pas de celle-là limitée à la région administrative actuelle. Vous êtes d'accord, Monsieur Loïg Chesnais-Girard ?

Un logement social est un logement pour tous

Contrairement à ce que l’on croit, un logement social est un logement surtout pour les familles locales. Des jeunes veulent s’installer sans avoir encore un vrai boulot ? Une personne âgée, devenue seule, dans un logement devenu trop grand et trop énergivore ne serait-elle pas mieux dans un logement plus adapté, au milieu du bourg ? Sans ces logements aidés, c’est le rejet pour la jeunesse, l’isolement pour nos aînés.


Vos commentaires :
Jacques derouet
Vendredi 22 novembre 2024
Très bon article ! Le combat continue !

Burban xavier
Vendredi 22 novembre 2024
Votre analyse est juste , le logement est un grave problème pour les cadets en France , l'accès au logement est un parcours difficile en Bretagne aussi pour eux .

Les métropoles ont aspiré les emplois , les entreprises , les jeunes diplômés en France, ce projet est fou , parce que par exemple ni Nantes ni Rennes ni Brest n'ont la taille de villes internationales , les campagnes se sont vidées en Kreizh Breizh , les jeunes sont partis , déracinés comme les migrants de leurs continents pour des fortunes diverses et souvent un mal être ...

La France et certaines régions ont en souffrance démographique Normandie , Bourgogne par ex mais pas que la Lorraine aussi.. et ... ( dépeuplement accéléré ) et économique ( le guichet social ne rendra pas heureux ) , le travail a du sens mais les classes sociales les + défavorisées s'enfoncent dans une crise difficile à relever aussi , souvent un marasme sociale , (suicides des agriculteurs par ex hélas) environnementales ( la nature paie un tribut énorme ) .

Certes la gentrification s'exerce au dépend du + grand nombre qui galère au quotidien ( services publics absents par ex) , où sont passées les promesses du président Macron après la crise « des Gilets jaunes » . A quoi ont servi «les cahiers de doléances » ?

«Ar Bondedoù ruz » ont été en 2013 l'amorce du Malaise Breizh , une jacquerie de la Bretagne occidentale où seuls les problème de l'éco taxe et son refus ont été en partie entendus , la demande d'autonomie , la particularité culturelle , la langue bretonne , la réunification de la Bretagne passées sous le tapis par les analystes et les politiques .

La crise démographique va se voir dans les statistiques de fin d'année 2023 , il y aura plus de cercueils que de berceaux quasiment en France , en Bretagne çà dure depuis des années ...

Il faut un rééquilibrage Bretagne orientale et Occidentale au profit de la seconde c'est certain , qui le fera ?

Il y a de quoi s'indigner de voire Paris pomper la majeure partie des finances pour ses projets en île de France , sur le plan culturel c'est 74°/° du budget annuel du ministère en 2022 .

Pourtant un citoyen de la Creuse paie aussi des impôts , où est légalité vantée par les politiciens pour les services rendus à ces derniers , on paie moins d'impôts fonciers dans la capitale par ménage qu'ailleurs en moyenne . Limoges fut dans le top dix des ville de France les plus peuplées en 1954 , aujourd'hui elle n'est même plus capitale régionale , déclassée , le «capitole» train expresse roulait à 220km/h en 1985 de nos jours c'est 160/km/h ...Les habitants protestent... mais ... Où va l'argent ? Pour qui ?

Un taux de croissance ne rend pas heureux , mais un taux de décroissance non plus .

Doanik eo !


Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
Mersi pour l'article
Intéressant il est, et cette carte est très parlante. On pourrait d'une part approfondir les chiffres
- infra-départemental, pour mieux se rendre compte de la réalité des phénomènes, mais pas très facile à trouver sur le site Insee, surtout entre Ar mor et Ar c'hoat
- des zones de densité : urbain contre rural, ça va dans le sens de l'article,
d'autre part creuser la chose, comme dit Xavier Burban sur les causes et les réactions positives (Ar Bonnedoù ruz), mais le constat est que politiquement, on ne voit rien côté
- réunification
- autonomie dans une Bretagne entière.
Vous interpellez Chesnais-Girard en fin d'article. Très bien. Mais encore.
Croyez-vous qu'il va vous répondre et dire «Ah oui, mince, c'est juste, dans ma demande d'autonomie, j'ajoute une pincée de développement du territoire, et de Bretagne à 5» ?
Quelle suite les Bretons vont-ils donner à cette interpellation. N'attendons rien spontanément de LCG.
Agissons
Bousculons les lignes.

Didier Lebars
Vendredi 22 novembre 2024
On assiste a une nouvelle migration au sein de la France : White Flight. La cote Atlantique est une destination structurelle.

Le decentralisation ne peut meme plus etre demandee au gouvernement central; il ne controle plus rien.

Un exemple sur la gestion des ports en France.

La totalite du freit francais est inferieure au port d'Anvers 270MT (Le 1er port francais, Marseilles 75 MT/an). La croissance du freit en France a ete quasi nulle ces 20 dernieres annees.

Les ports francais sont gere par le corporatisme du corps des ponts. Ils cooptent tout les postes depuis le ministere jusqu a la direction de chaque port. Ils n'ont pas d'autre strategie que de maintenir leur rente. La moindre evocation d'une privatisation, la riposte sera diffusee vers la CGT, et tout les parties politiques; ils denonceront l ultra liberalisme, le bradage des biens communs.


Lesur
Vendredi 22 novembre 2024
@Didier Lebars
Belle analyse sur les ports, argumentée avec des chiffres.
Toutefois, au-delà des baronnies des énarques et de la CGT, je pense qu'en France, il y a une volonté supérieure : faire de Rouen-Havre LE port de Paris (dont appovisionnement direct assuré en cas de crise majeure). Donc, tout faire pour casser les dynamiques des autres ports pouvant le concurrencer : Brest et Nantes-Saint-Nazaire. Deux autre sacrifiés : Dunkerque et Bordeaux.
Mais le Havre a ses limites. Tant pis. Les pouvoirs publics préfèrent faire transiter de la marchandise par Anvers pour venir en Bretagne (alors que un mois avant, les bateaux sont passés par le rail d'Ouesssant !).
Marseille, excentré, ne pose pas de soucis à Paris, donc on le laisse vivre sa vie du sud.
Voila comment une grande puissance maritime, la Bretagne, disparaît, une autre est sacrifiée aux seuls intérêts de sa capitale, Paris.
Mais réjouissons-nous, le transport maritime est à son apogée, il va décliner, et donc moins les ports bretons.

BURBAN XAVIER
Vendredi 22 novembre 2024
A la lecture de la carte du OF du jour la Bretagne administrative comte 3 millions 394 habitants la Loire- Atlantique quasi 1, 5 millions qui sont hélas comptés comme« ligériens» dans la fameuse région bidon des pays de la Loire 3, 853 millions d'habitants sans le pays nantais un nain démographique soit 2 , 350 millions d'habitants ... Si la Mayenne était bretonne avec 305 000 habitants la Bretagne administrative serait l'équivalent des fameux PDL pour la population ... Mais ...

Nantes / Naoned est le coeur de notre problème breton du moins son personnel politique accroché aux strapontins de l'hémicycle de la région PDL hélas pour la Bretagne historique et la géographie humaine ...

Ce que je remarque c'est que la Sarthe , le Maine et Loire l'augmentation de la population se tasse fortement et en Mayenne celle -ci baisse désormais , seule la Vendée bénéficie de la littoralisation des retraités venus sur la côte atlantique 47°/° des résidents ont plus de 65 ans dans l'agglo des Sables d'Olonne les marches du nord de la Vendée , Challans , Les Herbiers profitent de la dynamique du pays Nantais , populations plus jeunes , installations d'entreprises .Ce sont quelques part nos Marchetons

Les mayennais et sarthois sont les dindons du développement de la région artificielle des PDL seules les préfectures Le Mans , Laval maintiennent un développement constant tandis que les campagnes se vident , la carte démontre un phénomène d'aspiration des énergies de la métropole nantaise depuis des décennies .

C'est pourquoi Le Maine réagit à sa survie de nos jours et tente son unité politique et administrative , car lorsque Le Mans fut choisie pour la voie ferrée Bretagne Paris en fin du 19ème au détriment d'Alençon dans l'Orne ce département a décliné démographiquement , Alençon est passée de 72 000 habitants en 1891 à un peu plus de 20 000 à présent ...

Le choix métropolitain de 2010 est une catastrophe pour les villes moyennes en France d'une manière générale .

Le déménagement du territoire est en cours , des dizaines de départements voient leurs populations s'effondrer , Orne , Cantal , Meuse , Hautes Pyrénées , Hautes Alpes , Cher ... une vaste écharpe traverse pays de L'Est vers les Pyrénées ...

Pour ma part , je pense qu'il vaut mieux avoir une population mieux répartie sur un territoire que d'entasser les personnes dans des villes où de nombreux problèmes se posent , coût des logements , circulations difficiles temps et énergies perdues , artificialisation des sols , espace verts réduits ...

Je sais que des espaces resteront vides comme la Lozère , l'Aveyron... mais corriger la répartition serait un bien .

Qu'en pensez-vous ? La Bretagne centrale / Kreizh Breizh à des atouts mais il faut investir davantage pour rééquilibrer la vie et un tissus humain .

« vivre et travailler au pays » est toujours un bon slogan . Il faut réclamer de la faire en Bretagne .


Alain E. VALLEE
Vendredi 22 novembre 2024
En espérant que les «petits Paris» un peu partout repartis ayant prospéré et peut-etre embelli, prennent un jour leur autonomie comme le font historiquement les colonies excédées par la centralisation mais, pour autant, sans reproduire localement le si néfaste pseudo modele dont elles émanent.
Les pays de Bretagne et d'ailleurs n'auront un avenir qu'apres une telle révolution.
AV

Alain E. VALLEE
Vendredi 22 novembre 2024
Le redouté «scénario de l'inacceptable» a donc prospéré contre tout bon sens et il peut meme celebrer son triomphe. Les corps intermédiaires ne sont que de dociles vassalités.
D'évidence, il n'y a personne dans le système de l'Etat et dans ses médiatisations a expliquer les graves dangers qui plombent l' organisation des institutions la France.
AV

jakez Lhéritier de Sant Nazer
Vendredi 22 novembre 2024
Il y a parait il ,un «responsable» français à l'aménagement du territoire Mr Bayrou..Une belle planque.

Rappelez vous le plan des années60/70
Tout ce qui est à l'ouest d'une ligne Caen /Avignon est destiné à être le poumon vert de l'Europe pour le tourisme ..Servan Shreiber...

A quand la mise en place d'une véritable assemblée bretonne avec un gouvernement transitoire.
En passant par dessus les institutions actuelles .

A quand l'organisation politique interceltique et des peuples de la façade Atlantique.

Organisons cela entre aussitôt après les jeux olympiques au moment du Festival Interceltique de Lorient. A Redon,..Pontivy,

Faire ne plus rien attendre ,des quémandes perpétuelles auprès de l'état français.


Penn Kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Bien d'accord avec votre analyse,dans le cadre d'une souhaitable réintégration de la Loire Atlantique en Bretagne, la seule solution présentée aux populations et élus du Maine et de L'Anjou sans leur demander leur avis, est leur intégration à une vaste région Val de Loire un peu moins artificielle que les PDL.Certes peu de gens pensent à l'alternative Maine Anjou qui serait à mon avis bien mieux reçue dans le territoire concerné, cette entité a la capacité de remplacer les structures départementales qui deviendront de plus en plus obsolètes malgré les résistances des préfets et des présidents de conseils généraux, on l'a d'ailleurs constaté récemment en Bretagne de part les positions de Lappartient du Morbian et De Calan pour le Finistère.

Kerbarh
Vendredi 22 novembre 2024
Les énarques et sciences po dirigent l’état français et le conduisent dans le mur.
Gonflés d’égalitarisme , d’écologisme radical , de laïcisme,…ils préparent avec ardeur des jours noirs pour la jeunesse de France et sûrement de violentes réactions. Incapables de voir les réalités de ce pays.
Grâce à ces grands fonctionnaires,La France s’argentinise . Quel programme et quel avenir !!

Alain E. VALLEE
Vendredi 22 novembre 2024
La concentration du pouvoir dans Paris et celle des gens ordinaires dans des villes de plus en plus énormes s'est effectuée par et au service de la passion jacobine décrite par Auguste COCHIN (1877 - 1916) dans "«La révolution et la libre pensée»«, in : »«La machine révolutionnaire»« (TEXTO - Tallandier 2022) :
»
« (...) l'espionnage réciproque et universel, la »surveillance«, seule fonction et raison du jacobin.»« (p.428)
L'INSEE montre un état de »
l'inacceptable« en cours qui fonce à plein régime vers la catastrophe. Rien ne suggère une réelle volonté de changement qui, pour le coup, serait révolutionnaire. Il aura lieu mais devrait résulter d'une crise environnementale et politique dramatique.
La technologie aide à faire survivre cette hyper-concentration au service des régimes autoritaires. Il y avait la vidéo-surveillance bizarrement devenue la vidéo-protection pour n'y rien changer et avec l'arrivée de la dite Intelligence Artificielle tant vantée, on en arrive à :
»
«La vidéo-gestion» des villes« (»Le Monde« : »La Matinale« 2 I 2024).
Nous ne sommes pas du tout dans la »
Société de confiance" décrite par Alain PEYREFITTE.
Il faut avoir peur !
AV

Kerbarh
Vendredi 22 novembre 2024
100 millions d’euros pour un stade de hockey sur gazon à Colombes. Il n’y a pas de limites aux dépenses de prestige pour le gouvernement jacobin !

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