La résidence d’accueil pour migrants à Saint-Brévin-les-Pins vient d’ouvrir. Ouest-France (5/12/2023) en fait un reportage très pittoresque : « Dans le modulaire tout neuf, des poussettes sont garées en bas de l’escalier. Quelques valises attendent d’être montées dans les chambres. D’un camion de déménagement, deux hommes sortent un bébé. ». Puis plus loin : « Tout sourire, le nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Nazaire pose son chapeau sur la tête du petit Sékou ». Pour l’instant, 4 familles venant de Nantes et Saint-Nazaire sont installées. Il est prévu 74 places pour les familles et 36 places pour des célibataires.
En 2016, suite au démantèlement de la Jungle de Calais, un premier hébergement de 47 migrants se fait à Saint-Brévin-les-Pins dans un local propriété du comité d’entreprise d’ERDF. Le maire d’alors, Yannick Haury, actuellement député Renaissance, s’y oppose, en vain. Puis un nouvel accueil en 2017, suite au démantèlement des tentes du square Daviais à Nantes. En 2021, l’Etat demande à la mairie de trouver un lieu pour implanter un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). Le site retenu par l’Etat est une ancienne colonie de vacances. En 2022, des riverains s’y opposent. Des manifestations sont organisées alors par le Rassemblement national puis Reconquête. En mars 2023, le domicile du maire est la cible d’un jet de cocktail Molotov. Ses véhicules sont brûlés et il se réveille alors que les murs extérieurs de son domicile sont attaqués par les flammes. En mai, il démissionne puis la première adjointe le remplace.
« Aujourd’hui, à Nantes, le système est embolisé. Les centres d’accueil saturent, la pression est telle que les demandeurs d’asile se retrouvent dans des squats ou à la rue », déclare Pascal Otheguy, secrétaire général de la préfecture à l’occasion de l’ouverture de ce centre. Et de préciser : « L’Etat se doit d’offrir des conditions d’accueil dignes. Pour cela, il faut répartir l’effort. C’est ce que nous faisons à Saint-Brévin, avec la collaboration de la mairie. » Les responsables du centre notent également que certaines familles craignent de s’éloigner de Nantes ou de Saint-Nazaire. Pas de problème : les transports sont pris en charge par l’Etat. Le Brévibus passe quatre fois par jour devant le centre, et si cela n’est pas suffisant, la cadence pourra être augmentée en fonction des besoins, précise la maire Dorothée Pacaud. Les habitants de Saint-Brévin-les-Pins seront ravis : s’ils veulent, eux aussi, plus de transport, il suffit de demander !
Paris sature, les grandes métropoles saturent, bientôt les villes moyennes et les bourgs ruraux en perdition. Le ruissellement continue. Il y a 9 CADA en 44 : Clisson, Savenay, Saint-Brévin-les-Pins, Saint-Nazaire, Rezé, Vertou et 3 à Nantes ; 5 en 29 : Brest, Morlaix, Quimperlé et 2 à Quimper ; 3 en 22 : Dinan, Langueux, Lannion ; 3 en 56 : Auray, Lorient, Pontivy, et 7 en 35 : Fougères, Pacé, et 5 à Rennes. Mais dans d’autres villes bretonnes, l’Etat organise d’autres types de regroupements de migrants en attente de statut.
Après cela, les bonnes consciences lèveront les bras au ciel effrayées du succès du Rassemblement national. La mouvance bretonne pourra toujours évoquer le fait que le RN est contre les Régions ou les langues régionales. Ce n’est pas un argument électoral palpable pour la majorité des électeurs. Ce n’est pas leur plus grande crainte, car la peur est déjà là, au quotidien. Le problème à résoudre ? C’est l’insécurité culturelle, l’insécurité économique, et l’insécurité physique. Une proportion de plus en plus grande de Bretons pense que le Rassemblement national est la seule formation politique qui prenne vraiment en compte ces trois dimensions de l’insécurité. Faire barrage au Rassemblement national, ce n’est pas donner des leçons de morale aux gens. C’est d’abord faire le bon diagnostic sur l’état de la société actuelle. Et l’immigration massive, continue et incontrôlée - sans tomber dans la xénophobie - fait partie du problème à résoudre.
Emile Granville
■L'immigration est MASSIVE. Jamais une telle proportion de personnes ne s'est installée sur un territoire de l'histoire en si peu de temps. Ou alors, on parle des invasions. Et elle est pour l'écrasante majorité téléguidée par les intérêts capitalistiques les plus prédateurs qui soient depuis le début du XXe siècle.
Et depuis quand on tire des conclusions sur l'opinion d'un peuple durant un festival estival d'une ville ?
Depuis quand l'opinion de participants à un festival, avec son tissu socio-économique plus que particulier, pour ne pas dire obligé, doit servir de boussole politique ?
Ça tombe bien, en juin prochain, il y aura des élections.
Vous verrez l'explosion du vote RN en Bretagne. Et ce ne sera pas avec le mien. Quand Reconquête fera les scores du FN d'il y a 20 ans.
Alors oui, il sera inférieur au reste de la France et vous alimenterez sûrement votre déni avec cet argument.
Mais vous ne chercherez alors pas à l'analyser via votre argument du jour sur l'impact moins important numériquement de l'immigration en Bretagne que dans le reste du territoire que vous voudrez bien mettre en avant pour vous conforter.
Reste que se noyer dans 1m ou 10cm ne change pas grand chose à l'affaire.
Il va falloir penser à arrêter de confondre «accueil» et «squat».
Et qu'on peut combattre à la fois l'immigration de masse dérégulée (à coûts de chantage aux énergies fossiles, à la finance mondialisée à la Western Union, au maintien des salaires vers le bas de l'industrie agro-alimentaire dans nos campagnes -empêchant les jeunes travailleurs bretons de se loger- et de restaurants et livreurs dans nos villes -concurrencant les jeunes travailleurs bretons sur le marché locatif) et le RN.
Vous êtes de gauche, j'imagine ?
La migration de masse est un concept de droite, il faudrait s'en souvenir.
Et si vous répondez «non, merci !» à une Bretagne de plus en plus importante, peut-être devriez-vous envisager de pratiquer vous-même la migration ?
Histoire de rester droit dans vos bottes.
Parce que la migration de masse débutée avec le choc pétrolier, sous l'égide du grand patronat, et accélérée ses 20 dernières années, depuis la chute de l'URSS, sous l'égide de corruptions marocaines et qataris entre autres, et placée sous des hospices moraux rappelant fortement les discours des évêques et leurs riches parures d'antan, fait le lit du retour du fascisme contemporain.
Ce sont les attentats islamistes qui ont permis les lois appliquées contre activistes écologiques ou gilets jaunes.
C'est depuis les attentats islamistes de 95 que les enfants de Bretagne et d'ailleurs ont grandi avec des militaires en patrouille permanente.
Enfin, encore faut-il être de gauche pour penser au commun et mettre de côté son égo, pour se convaincre d'être un type bien (si ce n'est pas un type mieux que les autres).
Enfin, il y a quelqu'un qui réagit dans le mouvement breton pour sauver le peu d'honneur qui nous reste...
Très honnêtement, l'irresponsabilité du mouvement breton actuel est écœurante.
Il n'y a plus que de la moralite et de la lâcheté...
De la moralite, pour satisfaire les égos de personnes en déficit de valeurs...
De la lâcheté, pour détourner le regard quand des Bretons et Bretonnes se font agresser, violer, parfois tuer...
Rennes, Nantes, Brest sont devenues des villes dangereuses, dans lesquelles le trafic de drogue explose, et où l'on propose aux habitants des «applications» pour connaître «le meilleur chemin pour ne pas être agressé»...
Est-ce cela la Bretagne que nous voulons offrir à nos enfants ?
Même les premiers immigrés, d'il y a 30-40 ans, sont écœurés par cette lâcheté...
Même les Africains sont écœurés de voir le comportement des occidentaux, ils n'ont plus le moindre respect pour nous, vu que nous n'en avons plus pour nous-même...
Après le parti socialiste omniprésent en Bretagne, la lâcheté du mouvement breton continue en ouvrant les portes en grand au RN et à Zemmour...
Pourquoi avons-nous besoin de nous aligner en permanence sur l'État français et la bourgeoisie française ?
Qu'est-ce que cela va nous apporter de détruire notre Bretagne ?
Quel est le sens de tout cela ?
* = personnes qui se souvienent et qui agissent pour la Bretagne en 2023. Que 10 % des armoricains seulement.
Une natalité déprimée 10°/°° en France en 2023 , il y aura autant de berceaux que de cercueils en France , en Bretagne il y a déjà plus de cercueils que de berceaux en Bretagne administrative depuis des années en Bretagne historique avec la Loire-Atlantique , l'excédent naturel n'est que de 3000 ... en 2020 ...
Sur le plan démographique , nous avons un grave problème en Occident ...
Sur le plan économique , la croissance actuelle est atone depuis des années en Europe , les déficits s'accumulent , le France c'est 3000 milliards d'euro de dettes cette années 270 milliards d'emprunts sur 1 an , Mr Lemaire fait exploser les compteurs et ce sont les générations les plus jeunes ou à naître qui paieront ....
Chaque jour le chéquier est ouvert aux dépenses 1 milliard ici ou là ... pour telle ou telle activité .
Les entreprises en France sont avides d'aides financières + de 82 milliards annuel environ , économie sous perfusion financière de l'Etat qui renonce aux services publics , hôpitaux , système scolaire amputé de crédits , armées et police sacrifiées , justice rognée , régions aux budgets faméliques , Bretagne administrative 1md 9 soit moins que la métropole rennaise ...
Que faire ?
Ken tuch = A+ . xavier
Bez e oa alato gudennoù peurgetket e diriad Köln e-pad Nedeleg 2016 , tagan a oa maouezed , plac'hed b'a straedoù . Grevus e oa . Ret eo da stadan se ive . Feulster eo oa .
Keuz a ran da welout an Afd da zont ha da ren tiriadoù an amzer da zont . Biskenn eo !