Lors de la séance de Questions au Gouvernement de ce mardi 3 octobre, j’ai souhaité interpeller le Gouvernement sur un problème de société majeur : la fermeture des services d’urgences dans certains hôpitaux la nuit.
Le syndicat « SMUR – Urgences de France » estime qu’à la fin de l’été, au moins 163 structures ont fermé au moins ponctuellement cet été. En ce qui concerne l’hôpital de Redon, cette fermeture va se poursuivre jusqu’au 6 novembre. Cette situation est intolérable : le maintien des services des urgences dans nos campagnes est indispensable.
Depuis mon élection en tant que député en 2012, je martèle aux différents Gouvernements la crise qui couve en matière de désertification médicale. Face à cela, le numerus clausus a été relevé de 20%. C’est grandement insuffisant, et je crains que le pire soit devant nous. Je considère que ce seuil doit dès à présent être relevé de 50%.
Je prends acte le fait que le Ministre Aurélien Rousseau n’a pas cherché à minimiser la portée de cette crise. Mais les annonces ne me paraissent pas être à la hauteur de l’enjeu. La question de l’accès aux soins, que ce soit l’hôpital, la médecine générale ou les spécialistes doit devenir un enjeu national.
Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac
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