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Il serait très bénéfique pour la démocratie qu’une réforme constitutionnelle profite à toutes les régions et à toutes les langues dites « régionales » .
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Le président de la République veut marquer l’histoire. Il a parlé d’une « autonomie à la corse » dans une Corse qui serait autonome « dans la République » Fallait-il préciser « dans la République » ? L’autonomie n’est pas l’indépendance, chacun le sait ou devrait le savoir.
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Seuls les mois qui viennent nous diront si ce discours aura été « historique ». L’entrée de la Corse dans la Constitution serait une bonne chose pour les corses, mais une entrée du concept d’autonomie pour toutes les régions serait une bonne chose pour la modernisation de la République. Il est d'ailleurs assez singulier d’entendre certains responsables politiques parler d’un projet pour « plus d’autonomie » des régions, alors que les régions n’ont à ce jour aucune autonomie. Ce mot signifie que les régions devraient pouvoir disposer des moyens budgétaires et politiques afin de traiter des questions liées aux compétences qui leur seraient clairement attribuées dans le cadre d’une négociation avec l’État.
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Langue : des promesses… mais pas une politique.
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Les promesses faites en faveur de la langue corse viennent après une longue période noire pour nos langues, période pas encore terminée. Le démontage de la loi Molac en 2021 avec la complicité de membres du gouvernement et l’intervention du Conseil Constitutionnel en est une triste illustration.
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Le Conseil Constitutionnel sort chaque fois qu’il le peut la matraque de l’article 2 afin d’assommer toute volonté d’avancer dans le domaine des langues dites « régionales ».
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Ainsi le président de la République s’est bien gardé d’évoquer la reconnaissance officielle de la langue corse, pas plus que celle des autres langues de France. Il est opposé à ce que l’on
appelle la co-officiliaté ; il l’a dit il y a quelques mois. Pourtant la France ne pourrait que sortir grandie si elle assumait son histoire, celles de peuples contraints d'abandonner leur identité, leur culture et leur langue.
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Nous attendons avec intérêt la suite de ce discours et les décisions concrètes qui seront prises. Si une réforme constitutionnelle a lieu, nous pensons que l’occasion de généraliser le principe de l’autonomie doit être saisie, notamment pour les régions occitanes ( c’est à dire des Alpes aux Pyrénées, de Nice à Bordeaux) dans la perspective d’autonomies à l’occitane.
Ce communiqué est paru sur RPS
■Pour ma part , je ne crois plus à ces promesse sur l'autonomie comme solution . Peut-on réformer un Etat qui se pense parfait ? C'est là le problème français ...
Le but de la citoyenneté à la française faire de nous des consommateurs serviles sans culture , sans identité, sans particularisme « de Gaulle aurait dit »les Français sont des veaux « . Le président actuel dit :»il n'y a pas de culture française « mais le mois dernier il était à Villers Coterêt (01) pour célébrer royalement l'édit dans un musée fort onéreux de l'ancien régime . Quel audace !
Au royaume des aveugles les borgnes sont rois .... La monarchie républicaine est un fait et le vote démonétisé , »les promesses ne valent que ceux qui les écoutent" Ch Pasqua . Le pouvoir délégataire du vote a buté en 2005 sur le traité constitutionnel européen car il y a aura toujours en France une instance pour suspendre tout progrès venu des citoyens . C'est ainsi .
En 2023 , le pouvoir habite encore les palais .
Qui peut encore y croire ?
Evit atao eo !