Le mardi 19 septembre, le parlement espagnol a approuvé l’utilisation du catalan, du basque et du galicien dans toutes ses sessions de travail. Avant cette date historique, lorsqu'un député tentait de parler en catalan en basque ou en galicien dans l'hémicycle aux Cortes, il était rappelé à l'ordre et son micro était coupé. La droite a voté contre et le parti ultra droite Vox est sorti de l'hémicycle à Madrid en signe de désaccord.
De son côté la demande du gouvernement espagnol de reconnaître le catalan, le basque et le galicien comme langues officielles de l’UE a été bloquée par le Conseil de l'Union européenne, également connu sous le nom de «Conseil des ministres de l'Union européenne». Cet organisme est au dessus du Parlement et même de la commission. Il est composé des ministres nationaux des États membres de l'Union européenne (UE). Les ministres des Affaires étrangères de la France (Catherine Colonna), de l'Allemagne et de la Suède et de la Croatie ont « demandé plus de temps ». Il n'y a eu aucun vote du Parlement européen qui, comme chacun sait, n'a pas l'initiative des lois.
Le quotidien Ouest-France rappelle que selon l’Institut national des statistiques espagnol (INE), il y a 9,1 millions de personnes parlant le catalan, 2,6 millions le galicien et 1,1 million le basque. Avec 10 millions de locuteurs dans l’UE, le catalan est presque autant parlé que le tchèque et beaucoup plus que le gaélique irlandais ou le maltais qui font partie des 24 langues officielles. Et d'ajouter que ce blocage est « Un prétexte pour la France jacobine qui ne voit jamais d’un bon œil l’affirmation de langues régionales.»
■Le Royaume Uni dans les années 1990 a refait vivre les parlements de ses territoires conquis.
On rêve que la République française (donneuse de leçons en matière de droits humains) se mette elle aussi à la page de la réalité des peuples de la France.
Le PS local ne fait cela que par pur opportunisme politique en cherchant à créer des liens de dépendance et à siphonner les voix de certaines communautés. Attention aux catalans notamment, on comprend bien la peur de voir les néo-fraquistes revenir mais à étreindre le PSOE, ils pourraient disparaitre, et à terme ne plus être une force qui compte.
C'est un peu comme les Gwenn ha du installés ça et là dans certaines communes du 44. Tout cela peut être remis en cause du jour au lendemain. C'est de la grand précarité. Un peuple sans Etat est une sorte de SDF national.