Le collectif
Le collectif apporte son soutien à la famille du petit Fañch et au maire de Lorient qui affirme ce choix.
Dans les précisions, il est indiqué dans sa décision, le Conseil constitutionnel rappelle, au visa de l’article 2 de la Constitution française, que l’usage du français s’impose aux personnes morales de droit public et aux personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public.”
PQVNL avait déjà communiqué en mars 2023
Il s’agit là d’une nouvelle illustration du danger que fait courir aux langues régionales l’article 2 de la Constitution “La langue de la République est le français”, alors même que cette Constitution affirme dans son article 75-1 que “les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France”.
Le collectif se mobilisera dans les prochaines semaines pour faire avancer l’idée d’une nécessaire modification constitutionnelle et demandera notamment aux élu.e.s d’inscrire ce chantier dans leurs priorités.
■Je vous invite également à lire l'entretien suivant de l'académicienne Dominique Bona, qui pourfend sans appel l'écriture faussement appelée inclusive :
Voir le site çaise-l-ecriture-inclusive-porte-atteinte-a-la-langue-elle-meme
Je cite :
« Nous sommes quatre académiciennes, et toutes les quatre, nous pensons que la liberté et l'égalité des femmes ne passent pas par le massacre de la langue française. Ce n'est pas en la compliquant, en la rendant pour le moins illisible, qu'on obtiendra un progrès de la condition féminine. La condition féminine n'a rien à voir avec tout ça, et je crois que c'est une mauvaise idée. »
Je signale enfin que l'Université Grenoble-Alpes a été condamnée en justice en mai dernier pour emploi de cette écriture barbare imprononçable :
Voir le site
En tout cas un français je préfère, la méthode québécoise, ou l'obligation impose de préciser systématiquement à l'oral et l'écrit. Ex : «les étudiantes et les étudiants sont invités...»
C'est plus lisible même si ça ne résous pas tout à l'oral si le son est identique, car l'obligation donne : «les professeures et les professeurs sont invités...»
Autre conséquence, l'obligation demande de commencer par le féminin pour des questions d'accord, d'adjectif, par exemple. «les étudiants et les étudiantes sont beaux» gène à l'oreille plus que «les étudiantes et les étudiants sont beaux».
La marque du féminin est plus importante en langue bretonne ? on peut le penser den= personne homme, denez = personne femme
en français personne, hé bien c'est personne en fait! plus de genre en réalité oups! En breton «den ebet!» pe «denez ebet!»a c'hallfe bezañ implijet ma'z eus anv eus ur strollad maouezed