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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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Alors que l'élection présidentielle de 2007, devrait être le point de départ des transformations à engager pour enrayer le déclin français, la campagne électorale apparaît particulièrement décevante, voire consternante. Les grands problèmes que sont les déficits, la compétitivité économique, l'université, la place des jeunes dans la société, les retraites, la protection sociale, ne sont pas abordés.

Plutôt que de traiter en priorité ces problèmes essentiels et de proposer de véritables solutions, une fois de plus le choix de la démagogie est fait ainsi en s'en prenant à l'Europe, bouc émissaire des difficultés françaises, discours que l'on retrouve déjà chez les extrêmes.

Les critiques portées sur l'euro et le rôle de la banque centrale européenne par les candidats des deux principaux partis politiques français, démontrent qu'ils ne maîtrisent pas les mécanismes économiques fondamentaux permettant de reprendre en mains l'économie. Leurs prises de position répondent seulement à ce qu'ils croient représenter, un avantage électoral immédiat, mais n'expriment aucune vision à terme.

Début décembre 2006, Mme Ségolène Royal, s'en est prise à la banque centrale européenne (BCE) en déclarant : "Ce n'est plus à M. Trichet de décider de l'avenir de nos économies, c'est aux dirigeants démocratiquement élus". M. Nicolas Sarkozy lui a emboîté le pas en refusant de "s'incliner devant le dogme de l'euro fort" qui "condamne les exportations françaises".

Ces deux candidats sont-ils capables d'évaluer le taux de change du franc et le nombre de dévaluations monétaires si la France n'était pas passée à l'euro, au regard des déficits monumentaux du budget français ? De prendre conscience que les pays qui respectent les critères de Maastricht sont pénalisés par ceux qui ne les respectent pas comme la France et l'Italie ? Que cette situation ne peut durer éternellement ? Que le taux de change de l'euro n'explique pas le très important déficit commercial de la France -environ 50 milliards d'euros - alors que l'Allemagne est en excédent de près de 200 milliards d'euros ?

Les grands partis français ne sont donc plus capables que de stigmatiser l'Europe, qui serait la cause de tous les maux. Plus grave, les électeurs ne peuvent plus distinguer ce qui fait non seulement la différence entre ces deux formations principales, mais aussi la différence avec l'extrême droite et l'extrême gauche, qui sont elles aussi hostiles à l'euro et aux institutions européennes. La situation présente crée des conditions favorables aux extrêmes, et en particulier à l'extrême droite. Les leçons du 21 avril 2002 n'ont manifestement pas été tirées par les grands partis qui ouvrent une nouvelle fois la voie à M. Jean-Marie Le Pen.

Par ailleurs un autre bouc émissaire a été choisi avec les régions. Les 2 candidats des principaux partis se contentent d'accompagner la campagne actuelle de stigmatisation menée contre la décentralisation confortant ainsi le camp de ceux qui veulent faire croire que le salut de la France ne viendrait que d'un Etat fort assurant une prétendue égalité, ce qui ne serait en fait que la domination de la technostructure parisienne.

Comme à l'approche de chaque élection hexagonale, les hommes politiques bretons liés aux partis français se sont empressés de rallier leurs états-majors parisiens et de se noyer dans un débat dans lequel ils compteront peu et où ils sacrifieront les intérêts de la Bretagne à la ligne de leur parti. Ils ne se font sans doute pas beaucoup d'illusions sur ce qui va suivre : un battage médiatique incessant jusqu'à l'affrontement du second tour puis, une fois terminé cette compétition qui aura tenu en haleine pendant des mois la population, après deux ou trois mois, de nouveau, la désillusion devant l'incapacité chronique des gouvernants français à aller au-delà de leur course au pouvoir.

Le Parti Breton n'attend rien de cette élection, il proposera aux électeurs bretons lors des élections législatives de juin 2007 une véritable alternative avec la mise en place d'une Assemblée autonome et, avec la restauration d'un véritable pouvoir breton. La construction d'une véritable démocratie citoyenne dans le cadre européen passe par l'émancipation du modèle français .

Oui, Bonne Année ; mais elle sera comme nous la ferons. pour le Parti Breton, le président, Gérard Olliéric (voir le site)


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Lundi 29 avril 2024

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