ABP interviewe le Premier ministre du Pays de Galles

Reportage publié le 5/08/23 1:59 dans Interceltisme par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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Mark Drakeford signe un projet de coopération entre le Pays-de-Galles et la région Bretagne
Mark Drakeford Interview (345 vues)

Pour sauver une langue il faut créer des opportunités de la parler, explique le Premier ministre. Cela ne suffit pas de l'apprendre à l'école. Si on ne la parle pas, on l'oublie. Le but du Pays de Galles est d'atteindre 1 million de locuteurs du gallois en 2050 et ils en prennent le chemin. Le protocole d'accord entre la Bretagne et le Pays de Galles comprend cette clause : «partager et promouvoir les meilleures pratiques en matière de programmation linguistique entre les institutions chargées de promouvoir les langues bretonne et galloise».

Divers projets ont été lancés comme la création d'un Erasmus celtique ou la création de Celtic Games avec l'entrée de sports spécifiques de nos territoires comme la lutte bretonne ou le back-hold écossais.


Vos commentaires :
Jean BOIDRON
Mercredi 25 décembre 2024
Dispar!

Jean BOIDRON
Mercredi 25 décembre 2024
Dispar!

P. Argouarch
Mercredi 25 décembre 2024
@Thomas : je vous remercie pour l'info sur le site de sous-titrage automatique, je l'ai utilisé. Certes, il ya des corrections à faire mais c'est bien plus rapide que de sous-titre à la main. Je vois les langues offertes : le gaelique, l'irlandais,le gallois, le basque, le corse mais pas le breton. Mais que fait ofis ar brezhoneg avec leur million d'euros de subvention ? ou est le breton numérisé ? ou sont les traducteurs automatiques ?

Thomas
Mercredi 25 décembre 2024
Rien qu'une traduction en anglais (milliard de locuteurs ) en francais (millions de locuteurs), il y a des corrections à faire alors imaginez pour une langue parlée par 250k personnes :p
Le sujet était déjà venu sur le tapis ici, et plusieurs projets de traduction collaboratifs ont été sourcé mais le travail se fait doucement puisque complètement bénévole.

ofis ar brezhoneg lui va faire du suivi de projets (administratifs à recruter ), de l'enseignement (profs à recruter), sans compter les subventions à droite à gauche.
Rien que pour traduire un livre c'est des heures de travail qu'il faut rémunérer.

Après il y a aussi le côté français de la délégation sans suivi. Le rapport de la cour des comptes de 2020 est très clair sur ce sujet
Voir le site
200k euros on attend de voir le résultats mais sachant que le projet est lancé depuis les années 90, on est en raison de s'étonner.
Mais il y a aussi énormément de problématiques et des choix à expliciter à chaque étape. Un petit exemple adorable, la traduction de «bloody cunt» de google n'a toujours intégré la variante écossaise ;)


Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
J'aurais aimé savoir comment les Gallois avaient su dépasser certaines difficultés : la variation dialectale, la pertinence de l'orthographe, les anglicismes, la qualité des nouveaux locuteurs... Une chance pour eux : deux langues leur suffisent (anglais et gallois) tandis que nous devrions en connaître trois (anglais, français et breton).
Puissent-ils un jour nous aider à sauver la langue bretonne, car de toute évidence nous n'y arriverons pas tout seuls : manque de gouvernance, manque de financement, manque de volonté.

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