Communiqué UDB 35 suite au vol de panneaux bilingues à Vitré

Communiqué de presse publié le 11/03/23 15:02 dans par pour

La fédération d’Ille-et Vilaine de l’Union Démocratique Bretonne condamne le récent vol des panneaux d’entrée de ville en Breton à Vitré, apposés par décision de la municipalité dans le cadre de sa signature de la Charte « Ya d’ar Brezhoneg », quel qu’en soit l’auteur.

Elle dénonce les propos du président de « la Granjagoul », rapportés par Ouest-France dans son édition du 08/03/2023, qualifiant ces panneaux d’attraction pour touristes et tient à rappeler que selon l’étude TMO de 2018 sur les langues de Bretagne, 71% des habitants et habitantes d’Ille-et- Vilaine sont favorables à une signalétique routière bilingue français-breton. Elle rappelle qu’à Vitré, existe depuis de nombreuses années plusieurs classes bilingues français-breton, ainsi que des cours d’apprentissage pour adultes.

Pour l’UDB, le rôle des élu.e.s est bel et bien d’accompagner cette demande sociale. L’UDB s’oppose à toute politique visant à opposer le Gallo au Breton, notamment en contestant la légitimité de la présence du Breton en Haute Bretagne, qui ne profite qu’aux partisans du monolinguisme français.

L’UDB réaffirme son engagement pour des politiques différenciées et adaptées à la situation sociolinguistique en faveur du Breton et du Gallo.

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Vos commentaires :
Anne Merrien
Jeudi 21 novembre 2024
Quand les Bretons habitaient l'île de Bretagne, ils désignaient en celtique insulaire les noms gaulois des peuples Reidones et Namnetes. Les noms bretons actuels de Rennes et de Nantes procèdent de l'évolution brittonique de ces noms celtiques insulaires, sans discontinuité. Mais qu'en est-il de Gwitreg ?
Les classes bilingues s'implantent là où il y a des élèves, et donc pas forcément là où la langue bretonne est la plus pratiquée ou la plus enracinée. C'est le dynamisme économique de Vitré qui a dû faire venir des Bretons de la Bretagne bretonnante, j'imagine.
L'attrape-touristes ne tient pas. C'est un contre-argument que j'ai entendu aussi à propos de Montoir-de-Bretagne, comme s'il s'agissait d'une station balnéaire (le mot Bretagne faisant venir les touristes).

Jean-Pierre Mathias
Jeudi 21 novembre 2024
cet article annonce en titre traiter du : «vol de panneaux bilingues à Vitré»
et se termine par : «l’UDB s’oppose à toute politique visant à opposer le Gallo au Breton»
Questions :
- est-ce que des panneaux «bilingues» (français + breton) relèvent d'une politique honorant les langues spécifiques de la Bretagne ?
- que dirait/ferait l'UDB si des panneaux «bilingues» (français + gallo) étaient installés en zone traditionnellement brittophone ?

Gwilhmod
Jeudi 21 novembre 2024
à Mathias : les patois 'gallos' ne sont pas spécifiques à la Bretagne et ne peuvent pas être mis sur un pied d'égalité avec la langue bretonne qui elle est au cœur de l'identité bretonne pour toute la Bretagne : le sondage TMO de 2018 révèle que c'est là l'opinion de 80 % des Bretons. Si vous mettez des panneaux en patois gallo qu'importe où, en basse ou haute Bretagne, on vous rira au nez parce que ce n'est qu'un ramassis de patois tous éteints qui étaient dans le continuum du français : la Bretagne n'a que faire de ces sabirs, elle a besoin au contraire d'une langue moderne qui fasse son unité pour construire un avenir sur sa presqu'île. Le Breton avait aussi ses patois, mais cela c'est le passé. On a aujourd'hui une langue normalisée avec une littérature ancienne et moderne. Reste à réussir à transformer l'essai d'une opinion bretonne favorable à sa véritable adhésion. Le mythe du 'gallo' est un boulet, un sous-marin objectivement destiné à torpiller la vocation nationale du breton.

Jean-Pierre Mathias
Jeudi 21 novembre 2024
Cher/chère mystérieuse/mystérieux pseudonyme «Gwilhmod»,
assurément vous savez manier le verbe français.
Je ressens, hélas, votre propos comme tellement méprisant ; il fait mal au breton que je suis, ayant le désavantage d'avoir été bercé et éveillé au monde à l'aulne d'un «patois», susceptible de me faire «rira au nez», pour cause de «ramassis» et autres «sabirs»...
Concernant «Le Breton», cette «langue moderne» à «vocation nationale», je serais étonné que vous obteniez un jour que l' «opinion bretonne» devienne à ce point «favorable à sa véritable adhésion»
Je vous souhaite quand même le meilleur

KLG
Jeudi 21 novembre 2024
La Bretagne occidentale a des panneaux en gallo absolument partout et les bretons de l'Ouest ont tous appris le gallo.

En 1464 est rédigé le Catholicon de Jehan Lagadeuc. Il s'agit du premier dictionnaire en langue bretonne, mais également le premier dictionnaire en langue française. C'est aussi le premier dictionnaire trilingue connu dans le Monde, puisqu'il y a également les entrées en Latin.

Dans l'évêché de Tréguier dont relève Jehan Lagadeuc, l'on parle quasi exclusivement le breton à l'époque.
Qu'est-ce qu'un gallo ? Et bien un gallo est quelqu'un qui parle le français en réalité. C'est cela un gallo en 1464.
Il le parle le français à la manière de Loudéac, de Vitré, d'Ancenis, de Clisson, du Mans, d'Angers, peu importe. C'est le gallo.


Pcosquer
Jeudi 21 novembre 2024
Jean-Pierre Mathias La vraie question que vous devriez vous posez est bien plutôt la place des langues dans l'idéologie française...
Cela revient à penser les références des autorités françaises en matière de hiérarchisation des langues.
C'est le rôle du racisme scientifique du 19ème siècle auquel répond la mission civilisatrice de la France...et sa prétention à définir l'universalisme justifiant par cette imposture intellectuelle, la colonisation des provinces puis de terres situées sur d'autres continents ...? Ne vous êtes vous jamais dit que l'anéantissement des autres cultures , donc des langues en plus grande part, permettait finalement d'accéder à des richesses qui ne vous appartiennent pas? N'est-ce pas là l'histoire des Bretons .., comme celle d'autres peuples, victimes aujourd'hui de la «macdonaldisation» de leur culture et de l'exploitation de leurs ressources...
De même pour le rôle du symbole utilisé pour humilier l'élève parlant une langue dite «sous langue, sous ceci, sous cela» mais aussi et ,peut-être, surtout utilisé pour faire éclater le groupe social. Le symbole a été une stratégie redoutable.
Mais pire encore, cette stratégie a pu reporté, sur les fils et sur les filles des victimes du symbole, la fonction d' accusateur potentiel, dénonçant à leur tour la langue profane qui dérange la religiosité absolue de la langue Française dans l'exécution de sa mission hexagonale (et mission planétaire aujourd'hui perdue)... Malheureusement, ce phénomène s'observe en Bretagne chez certains enfants de ceux qui ont vécus l'humiliation du symbole et qui ont à leur insu contribué à faire de leurs propres enfants des dénonciateurs.
Compte tenu du contexte historique très violent vis-à-vis de la langue Bretonne, on pourrait alors imaginer en Bretagne des panneaux uniquement monolingue Breton et...tomber nous aussi dans l'idéologie.
Voyez-vous, une fois perdue son identité bretonne, on peut tous devenir des dénonciateurs, les exemples existent.
Enlever des panneaux est visiblement un acte qui s'inscrit encore et toujours dans cette idéologie de domination et du rapport langue supérieure et langue inférieure ; On appelle ça un bilinguisme coloniale selon l'écrivain Albert Memmi.
Les idéologies corrompent l'esprit. Elles ne sont que des concepts qui abreuvent le discours des manipulateurs et emprisonnent les esprits naïfs.

Anne Merrien
Jeudi 21 novembre 2024
En Bretagne, les toponymes ont diverses origines : gauloise, bretonne, romane, germanique, biblique, latine, grecque et même des origines inconnues. Ce serait trop simple s'il y avait d'un côté des noms bretons et de l'autre des noms gallos.
Quand le nom de lieu vient du breton, c'est logique de l'écrire aussi en breton moderne, même en Haute Bretagne. Si un nom breton issu par exemple du gaulois ou du roman est historiquement attesté, c'est aussi un élément du patrimoine de la localité.
Je ne pense pas que cela soit le cas de Vitré. Le nom Gwitreg ou Gwizhurieg me semble une reconstitution hasardeuse. Vitré semble d'origine gauloise (à cause de la finale en é) et latine (peut-être vicus, village, ce qui donne en breton gwig), ce qui n'explique pas le tr.

P. Argouarch
Jeudi 21 novembre 2024
En réponse à P. Cosquer : «L'idéologie est le masque des voleurs». C'est le titre du livre que je veux écrire depuis 10 ans mais ABP me prends tout mon temps.

KLG
Jeudi 21 novembre 2024
Il ne faut pas être naif, ceux qui font cela - que le toponyme en breton soit plus ou moins pertinent (que dire des mauvaises transcriptions en français de noms bretons que l'on nous impose partout ??) - veulent s'en prendre à l'utilisation, la pratique et l'enseignement du breton, à la définition même du breton comme une véritable langue, une langue de plein exercice, et veulent affaiblir et diviser la Bretagne.

C'est tellement évident...

Les noms qui se terminent en -é ou -ay sont justes typiques de la langue d'Oil, du français.

Il existe Vitré, comme il existe Vitray en Beauce, Vitray dans l'Allier etc
Tout comme vous avez un peu partout dans le domaine traditionnel du français des Beaucé, Boncé, Beauce, des Argentré, des Maurepas etc etc


Anne Merrien
Jeudi 21 novembre 2024
Pour promouvoir le breton, il vaudrait mieux ne pas prêter le flanc à la critique. En zone bretonnante, Berné et Séné n'ont pas été rebretonnisés en -eg, même si le -é vient du gaulois -akon. En breton, on écrit Berne et Sine.

Al Coin
Jeudi 21 novembre 2024
Il y a en BRETAGNE des, lieu, île, village, lieu-dit, qui se nomment ou sont désignés depuis des temps immémoriaux «'Radenec,Radenac», en BRETAGNE alors
le pourquoi lors de la bretonnisation du nom de la ville de FOUGÈRES, il a été choisi «FELGER» ??? Qui est utilisé comme racine pour d'autres lieux ?
pouquoi des personnes utilisent la terminaison «ac» pour tenter de justifier la non appartenance aux origines bretonnes de noms? Comme à Campénéac par exemple?

«Raden» en langue bretonne nomme la «fougère», ar radenec un lieu «fougéré», la fougeraie...
Instruisez-moi!


Alan-Erwan Coraud
Jeudi 21 novembre 2024
Compliments à l'UDB fédération d'Ile et Vilaine pour ce communiqué clair et concis.
Nos ennemis ne supportent pas ce soutien populaire à notre langue bretonne.

Anne Merrien
Jeudi 21 novembre 2024
Le nom de la ville n'a peut-être rien à voir avec les fougères ! Je ne sais pas expliquer le nom Felger, peut-être a-t-il été construit à partir du latin filicaria, dont vient le nom commun fougère. On l'utilise aussi pour Les Fougerêts et le Grand-Fougeray.
Le breton raden signifie fougères. C'est un mot d'origine celtique : on le retrouve en cornique, en gallois, en gaélique d'Ecosse, en irlandais et en gaulois. Fougeraie se dit radeneg en breton. En gaulois, cela se disait ratinacon. On peut penser, à cause de la terminaison en -ac, que Radenac viendrait plutôt du gaulois que du breton, ou des deux. Ailleurs, le gaulois -acon a évolué en -é, d'où Rédéné. Il existe aussi un toponyme Radenoc, qui ressemble au vieux-breton et au gallois. A Ménéac et à Jans, on relève le lieu Terradineuf qui au 16e ou 17e siècle s'écrivait Teradineuc. Voilà au moins un vrai nom breton du pays gallo : tir + radeneg. Tir signifie terre et c'est aussi du celtique.

Le gars du Vignoble
Jeudi 21 novembre 2024
Il y a quelque chose de pathétique là-dedans. Le mouvement breton qui aliène son propre peuple. Et Alan Coraud, du Vignoble qui veut jouer au bretonnant...Mon Dieu ! Certains ont vraiment des problèmes identitaires.

Vive le gallo et vive le breton mais chacun sur ses terres !


Marie dupont
Jeudi 21 novembre 2024
Paris et Lutece .Lyon et Lugdunum.Rennes et Condate...
..etc on est en 2023 et le français est notre langue. Un nom propre ne se traduit pas .La Bretagne est française depuis plus de 5 siècles et ces panneaux bilingues ou trilingues sont obsolètes ,illisibles pour 90/100 des gens et inutiles

Gwilhmod
Jeudi 21 novembre 2024
Les anciens patois 'gallo' sont tous morts et la vocation du breton est pour toute la Bretagne. C'est l'avis des Bretons dans le sondage TMO. Alan Coraud n'est pas seul en 44, comptez les écoles en breton et les cours du soir à l'état des lieux plus que pitoyable de votre soit-disant 'gallo' mort et enterré. «Chacun sur ses terres» est un slogan pour nier au breton sa vocation nationale. Votre 'gallo' qui est mort et dont les parlers n'étaint pas unifiés est un instrument mortel sous le vocable de «Langues de Bretagne» qui sert à torpiller le breton. On le voit bien dans la diminution du budget du breton et l'augmentation de celui du 'gallo' à la région Bretagne. Allez-vous encore démonter les panneaux de Gwitreg ?? Ce serait logique alors que l'ennemi ce n'est pas le breton pour un néo-gallèsant mais bien le français.

Anne Merrien
Jeudi 21 novembre 2024
Pourquoi alors traduire Lutetia par Lutèce ?

KLG
Jeudi 21 novembre 2024
Cette promotion complètement surréaliste du «gallo», nov-dialecte français qui change radicalement de graphie tous les 3 ans et dont personne ne peut vérifier l'authenticité historique (ce qui est logique puisque cela n'a rien d'une langue, même pas mentionnée à l'époque par les contemporains qui étaient censés pourtant l'entendre tous les jours...), est là dans l'unique but de torpiller les efforts pour le breton, langue trop spécifique pour certains. Cette promotion ravageuse et mortifère va tuer dans l'oeuf toute véritable politique pour le breton en premier lieu, et de renouveau pour la Bretagne en deuxième lieu.
En parallèle, cela me fait furieusement penser à cette volonté évident de développer un interceltisme purgé de toutes langues celtiques.

Dans un Grand-Ouest, vous pouvez à peu près être certains que l'on entendra plus parler de ce sujet (oui car quelle différence linguistique entre un français de Mayenne et d'Ille-et-Vilaine si ce n'est aucune ??), et on pourrait presque le souhaiter !


Le gars du Mené
Jeudi 21 novembre 2024
Fabien arrête de te faire passer pour un gars du vignoble, à ton âge c’est ridicule. Tu peux te dédoubler en ligne, mais en vrai tu restes seul, à Plémet comme à Vallet.

Anne Merrien
Jeudi 21 novembre 2024
Le gaulois ratis (fougère) se retrouve dans Ratiate, qui a donné Rezé et Retz.

Kvb
Jeudi 21 novembre 2024
Le gallo est ici tout aussi légitime que le breton, car Vitré se trouve sur le territoire gallo. Il est possible de poser les deux signalétique a l'entrée des communes Gallo.

Penn Kaled
Jeudi 21 novembre 2024
D'une part j'estime que ceux et celles qui manquent de tolérance par rapport au gallo ne rendent aucunement service à la cause bretonne ,pire cela pourrait nous conduire à une situation un peu similaire à la belge ,quoique différente en ce qui concerne l'actuelle atomisation linguistique .Cependant il est clair que c'est le celtique continental puis le breton qui ont toujours reculé face à l'ensemble linguistique d'oil qui intègre le gallo .D'ailleurs ses défenseurs devraient aller se rendre compte combien il est mis en avant dans régions à l'est de la Bretagne !!!!! Dans ce sens on sent une tendance chez certains de ses militants qui voudrait l'utiliser comme cheval de Troie visant à torpiller la pénible promotion du breton ,d'ailleurs l'intervention de Morel hier sur FR3 reflète bien le coté sournois de ces tentatives de sabotage Alizis Gouez à parfaitement su lui répliquer ,elle mériterait des félicitations publiques .Voici une vidéo concernant l'héritage génétique et linguistique de l'hexagone qui est explicite à ce sujet .
Voir le site

Kerbarh
Jeudi 21 novembre 2024
Issu du pays gallo , je peux le parler et le comprendre. Je confirme que le gallo est un dialecte archaïque qui n’a plus d’intérêt car , en tant que langue d’oïl , il a été normalisé avec/ dans le français que nous connaissons aujourd’hui.
Promouvoir le gallo n’a aucun intérêt pour le peuple breton. Ce n’est pas en défendant le gallo que l’on défend la Bretagne. C’est plutôt un moyen détourné pour ne pas entreprendre de véritables mesures: autonomie, obligation d’apprendre l’histoire de la Bretagne et de sa culture, constitution d’une TV bretonne,…
C’est de la poudre aux yeux

Marie dupont
Jeudi 21 novembre 2024
Bravo ,enlevons tous ces panneaux bilingues. Le français est notre langue. Les dialectes régionaux sont des sources de conflit( Catalogne,Corse,Flandre,Kurdes etc)Qui veut l autonomie de la Bretagne ? Personne.

Marie dupont
Jeudi 21 novembre 2024
Que de dépenses inutiles pour ces panneaux passéiste à l entree des agglomérations. Que dire des noms de rues à Rennes en français et breton !ça doit faire pas mal d euros qui dorment au soleil !!!

Burban xavier
Jeudi 21 novembre 2024
Pour vérifier que les Breton(ne)s veulent ou non l'autonomie , il faudrait qu'un projet soit proposé ce qui n'est pas le cas tellement les institutions françaises sont enfermées dans un carcan de lois protégeant , sanctuarisant le pouvoir parisien face à la peur qui le mine . Je veux dire comme le disait Michel Rocard «la France est une construction artificielle sur le plan culturel et institutionnel» .

Si on suit le raisonnement de Marie Dupont au Québec les francophones auraient du soucis à se faire, les Valdotains en Italie également car francophones , les Accadiens en Louisiane idem , les Francophones du Nouveau Brunswick (30°/° ) au Canada encore plus , voire les Suisses roman en Suisse 23°/° de la population . Mais ces pays sont plus tolérants envers les minorités ethniques heureusement .

Le nationalisme français est par nature intolérant , centraliste , colonial . Biens des pays renoncent de nos jours à la langue française en Afrique pour ces raisons : Madagascar , le Rwanda , le Burundi , le Mali , le Burkina Faso ... Pour quelles raisons retrouver leurs racines africaines ....

Quant au vocable dialecte pour le breton rien n'est plus faux : le breton est une langue qui existait bien avant le français (bas latin oil et occ ) devenu une langue «édit de Villers Cotterêt » puis création de l'Accadémie sous Louis XIV pour y mettre de l'ordre tellement il y avait de versions sur le territoire conquis (Lorraine Alsace ...) à cette époque 1685 .

Le Caholicon est la première encyclopédie de langue bretonne publiée au 14 ème en breton , latin qui était la langue des clercs pour la publication des textes législatifs , juridiques et scientifiques jusqu'au 19ème de surcroît . L'allemand emportait lui aussi nombre de publications scientifiques de renommées .

les jeux d'Athènes 1896 (Pierre de Coubertin ) ont permis au français des imposer dans les institutions internationales depuis lors mais l'anglais le supplante depuis les années 1940 .

Quant aux conflits dus aux langues régionales , il vous faudrait répertoriés ce de notre histoire de France , hélas bien nombreux et souvent inutiles et coûteux dans biens des domaines .

Demain c'est le 08 mai et la France fêtera la victoire sur le nazisme et çà c'est une bonne chose .


Pont kalleg RzH
Jeudi 21 novembre 2024
En Belgique et en Suisse. Il n ' y a pas de panneaux en dialectes mais seulement en langues litteraires. Soyons raisonnable....va t on rajouter Zann Bryik a saint brieuc pour exprimer le dislecte breton des cotes d armor.... Soyons serieux que diable....

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