Google Traduction (anglais : Google Translate) est un service de traduction automatique gratuit fourni par l'entreprise américaine Alphabet lancé en 2006. On peut y traduire des textes de moins de 5000 caractères et des pages WEB.
En 2009, Google a ajouté le gallois, l'irlandais et le gaélique écossais.
En mai 2022, Google a ajouté 24 nouvelles langues : Assamese, Aymara, Bambara, Bhojpuri, Dhivehi, Dogri, Ewe, Guarani, Ilocano, Konkani, Krio, Lingala, Luganda, Maithili, Meiteilon (Manipuri), Mizo, Oromo, Quechua, Sanskrit, Sepedi, Sorani Kurdish, Tigrinya, Tsonga, and Twi. Ce sont principalement des langues parlées aux Indes par des millions de personnes. Le Bhojpuri est parlé par 50 millions de personnes à comparer au breton parlé par seulement 200 000 personnes.
Oui mais voilà, ils ont aussi ajouté le sanscrit parlé par seulement 20 000 personnes, et le gaélique écossais, qui y figure depuis 2009, n'est parlé que par 60 000 personnes. Le corse et le basque sont aussi dans la liste depuis 2016.
Pour que le breton arrive, l'excuse de ne pas pouvoir envoyer un corpus de textes avec traductions important n'est plus valide puisque Google vient d'abandonner la méthode basée sur les statistiques (SMT) pour une méthode basée sur l'ensemble de son corpus de textes dans toutes les langues intitulé Zero-Shot Machine Translation (ZMT). Cette méthode n'est pas aussi bonne que la précédente certes, mais elle permet d'offrir plus de langues. Avant, avec la méthode statistiques, Google avait besoin de milliers, voire de millions de pages traduites sur internet et le breton n'avait pas ce corpus.
Le nouveau système de traduction mis au point par Google utilise toutes les langues et l'intelligence artificielle. Les structures des phrases des langues ne sont pas infinies. La machine peut mémoriser toutes les possibilité de construire une phrase dans toutes les langues connues. Une fois cette grammaire comprise la machine peut contexter, voire deviner un mot. Autrefois, des traductions du finlandais en grec étaient impossibles, mais sont aujourd'hui possibles en passant par le ZMT et l'intelligence artificielle. Mais c'est surtout la méthode utilisée qui est révolutionnaire. Avec ZMT, le traducteur peut deviner un mot sans jamais l'avoir utilisé. Si en plus il a en mémoire toutes les definitions des mots d'une langue il est capable de les grouper pour en déduire le sens dans le contexte de la phrase.
Le ZMT accélère donc la possibilité pour le breton d'être bientôt une des langues traduites par Google. D'autres langues sont en préparation comme le romanche, le cherokee ou le tibétain... Le breton ? Il suffit que suffisamment de Bretons et de Bretonnes le décident pour que le breton y figure. Vous n'avez pas honte que le romanche ou le cherokee, parlé seulement par 22 000 personnes, arrive avant le breton ?
Pour contribuer à l'arrivée du breton sur Google Traduction vous pouvez aller sur cette page
■Mais de moins en moins magique au fil des décennies car toujours de plus en plus en perdition, comme l’ensemble civilisationnel, économique et politique du pays ! Du moins dans l’idée et conception bretonne appliquée qu’ont les Bretons du développement tous azimuts de notre pays et qui en accaparent la charge, que d’autres portent! Et de qu’elle manière !
Voilà pas mal de temps que je ne lui trouve pas à notre langue la/les dimensions vendues, les vertus « rêvées » que d’ailleurs seule une langue ne peut avoir pour résoudre/réformer notre pays, ni ailleurs !
C’est le commentaire de kris braz qui m’a donné envie encore, d’écrire ces mots, et en particulier qui nous dit/écrit : « Au fait, j'ai lancé un forum de traduction associatif, qui ne semble pour l'instant pas intéresser grand monde. Avis aux amateurs…(voir le site)» »
Sans combativités, sans fiertés, sans raisons, sans envies, sans jamais de résultats qui jalonnent constamment, d’années en années, de décennies en décennies, alors les écailles de la bretonnité, de la conscience et du désir d’être, ou de redevenir Breton tombent, comme celles de la peinture d’un vieux mur qui se délabre au fil du temps, et qui ne conserve à peine, que pour quelques temps encore des traces de peintures originelles.
Le mur se doit d’être consolidé, porteur et retrouver ses couleurs, la Langue à besoin d’un Mur pour l’écrire, pour que les Bretons se la dise et y aillent l’écrire !
Notre langue ne sera jamais la clef magique, mais sans le reste ne sera qu’une illusion de clef à laquelle des Bretons encore, de moins en moins nombreux de moins en moins intéressés s’agripperont encore,comme naufragés à un petit carré de liège.
Elle qui me semble bien davantage prise comme prétexte de faire/laissé croire à l’engagement personnel/collectif le plus méritoire envers le Peuple et l’Histoire de la BRETAGNE
C’est ce que j’en ai conclu depuis déjà bien des années
Un ami programmeur à dit ceci :
=> Les traductions du finlandais vers le grec était déjà possible avant, elles étaient juste moins pertinentes.
=> Le Zero-Shot Machine Translation n'utilise pas de langue pivot, mais des réseaux de neurones.